En 2015, il se demandait si pourrait donner quelque chance de sortir la littérature française des ornières de la complaisance. Romaric Sangars récidive avec un nouvel essai, . Cible élargie: outre la ou que le snobisme kitsch et régressif d’un Jeff Koons porte encore quelque chose de la promesse de ce qui fut le grand art. Il n’en est rien et la crise est totale, métaphysique même: Sangars renvoyant là au titre du remarquable essai du poète grec Zissimos Lorentzatos. Ce diagnostic est certes partagé par nombre de ceux qui réfléchissent aux impasses de l’art contemporain. Plus originales sont les suggestions invitant à passer ce cap: rappeler que Dieu (celui du Christ) est Dieu et qu’on ne saurait le ni en Et donc? Aller chercher au XIIe siècle le chez saint Bernard et les premiers cisterciens qui et ainsi l’art retrouvera sa vocation profonde, qui est de en pèlerin qui cherche la vie et non en rentier qui a désappris à vivre. À la suite de cette révolution cistercienne Si l’élan mystique s’est perdu en partie, l’auteur remarque que certains précurseurs, y compris au sein de la culture de masse, produisent encore des œuvres inédites et fécondes. Intelligent et plaisamment insolent.
Sauver l'art en panne
Aug 24, 2023
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits