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Défis Personnels: Personal Edition française, #4
Défis Personnels: Personal Edition française, #4
Défis Personnels: Personal Edition française, #4
Livre électronique513 pages6 heuresPersonal Edition française

Défis Personnels: Personal Edition française, #4

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À propos de ce livre électronique

Will et Blake ne peuvent pas être plus heureux. Ils ont un magnifique petit garçon, Nathan, et Sophie a enfin le petit frère qu'elle réclamait. Mais tout n'est pas rose dans le ménage Davis. Devoir faire face à la réalité va changer leurs vies.

Rick et Angelo en ont assez et sont fatigués de faire en sorte que leur mariage soit organisé. Si cela ne tenait qu'à eux, ils seraient déjà unis, mais la mère de Rick a des plans qui ne cessent de croître. Angelo sent des problèmes se profiler à l'horizon : un grand mariage italien traditionnel et des mariés gays ne vont pas très bien ensemble. Il veut bien être raisonnable, toutefois, il y a des limites.

Colin reçoit un appel inattendu d'un ex, avec de mauvaises nouvelles. Il se sent obligé de l'aider, quelles que soient les conséquences. Ed aime le grand cœur de Colin et le soutient dans ses efforts, cependant lorsque la vérité jaillit, il a du mal à garder ses émotions pour lui.

Alors que les mois s'écoulent, les amis vont, plus que jamais, avoir besoin les uns des autres.

LangueFrançais
ÉditeurK.C. Wells
Date de sortie4 nov. 2023
ISBN9781916853119
Défis Personnels: Personal Edition française, #4
Auteur

K C Wells

K.C. Wells lives on an island off the south coast of the UK, surrounded by natural beauty. She writes about men who love men, and can’t even contemplate a life that doesn’t include writing. The rainbow rose tattoo on her back with the words 'Love is Love' and 'Love Wins' is her way of hoisting a flag. She plans to be writing about men in love - be it sweet and slow, hot or kinky - for a long while to come. If you want to follow her exploits, you can sign up for her monthly newsletter: http://eepurl.com/cNKHlT You can stalk – er, find – her in the following places: Email: k.c.wells@btinternet.com Facebook: www.facebook.com/KCWellsWorld KC’s men In Love (my readers group): http://bit.ly/2hXL6wJ Amazon: https://www.amazon.com/K-C-Wells/e/B00AECQ1LQ Twitter: @K_C_Wells Website: www.kcwellswrites.com Instagram: www.instagram.com/k.c.wells BookBub: https://www.bookbub.com/authors/k-c-wells

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    Aperçu du livre

    Défis Personnels - K C Wells

    A screenshot of a cell phone Description automatically generated

    Will et Blake ne peuvent pas être plus heureux. Ils ont un magnifique petit garçon, Nathan, et Sophie a enfin le petit frère qu’elle réclamait. Mais tout n’est pas rose dans le ménage Davis. Devoir faire face à la réalité va changer leurs vies.

    Rick et Angelo en ont assez et sont fatigués de faire en sorte que leur mariage soit organisé. Si cela ne tenait qu’à eux, ils seraient déjà unis, mais la mère de Rick a des plans qui ne cessent de croître. Angelo sent des problèmes se profiler à l’horizon : un grand mariage italien traditionnel et des mariés gays ne vont pas très bien ensemble. Il veut bien être raisonnable, toutefois, il y a des limites.

    Colin reçoit un appel inattendu d’un ex, avec de mauvaises nouvelles. Il se sent obligé de l’aider, quelles que soient les conséquences. Ed aime le grand cœur de Colin et le soutient dans ses efforts, cependant lorsque la vérité jaillit, il a du mal à garder ses émotions pour lui.

    Alors que les mois s’écoulent, les amis vont, plus que jamais, avoir besoin les uns des autres.

    NOTICE CONCERNANT LE COPYRIGHT

    Défis Personnels

    Copyright © 2017 par K.C. Wells 

    Photo par Strangeland Photography

    Artiste ayant réalisé la couverture: Meredith Russell

    Traduit de l’anglais par Bénédicte Girault

    Relecture et corrections: Clotilde Marzek & Yvette Petek

    Tout droits réservés. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information.

    Tous les personnages et les événements décrits dans ce livre sont fictifs. Toute ressemblance avec des personnages réelles vivantes ou décédées serait purement fortuite. La couverture est utilisée à des fins d’illustration seulement ; toute personne représentée sur cette couverture est un modèle.

    AVERTISSEMENT: Ce livre contient des situations qui peuvent être choquantes pour

    Contents

    NOTICE CONCERNANT LE COPYRIGHT

    DÉDICACE

    CHAPITRE UN

    CHAPITRE DEUX

    CHAPITRE TROIS

    CHAPITRE QUATRE

    CHAPITRE CINQ

    CHAPITRE SIX

    CHAPITRE SEPT

    CHAPITRE HUIT

    CHAPITRE NEUF

    CHAPITRE DIX

    CHAPITRE ONZE

    CHAPITRE DOUZE

    CHAPITRE TREIZE

    CHAPITRE QUATORZE

    CHAPITRE QUINZE

    CHAPITRE SEIZE

    CHAPITRE DIX-SEPT

    CHAPITRE DIX-HUIT

    CHAPITRE DIX-NEUF

    CHAPITRE VINGT

    CHAPITRE VINGT-ET-UN

    CHAPITRE VINGT-DEUX

    CHAPITRE VINGT-TROIS

    CHAPITRE VINGT-QUATRE

    CHAPITRE VINGT-CINQ

    CHAPITRE VINGT-SIX

    CHAPITRE VINGT-SEPT

    ÉPILOGUE

    TITRES ÉGALEMENT EN FRANÇAIS

    À PROPOS DE L’AUTEUR

    DÉDICACE

    ––––––––

    Un énorme merci à ma merveilleuse équipe :

    Jason, mon alpha, qui supporte nos longs appels par Skype et nos fréquentes conversations sur Facebook !

    Mes betas, Helena, Bev, Mardee et Lara – merci, mesdames.

    Merci à Stevie Montoy et Ed Davies pour leur aide et leurs conseils.

    Un ÉNORME merci à Trina Lane, qui m’a fourni tellement d’informations pour l’histoire de Nathan, pour s’être assurée que mes détails étaient corrects, et pour avoir vérifié que ce que j’écrivais était logique.

    CHAPITRE UN

    Février 2016

    Blake Davis leva les yeux, de sa place sur le canapé, lorsque la porte de la salle d’attente s’ouvrit et sourit en direction d’Ed Fellows et de Colin Reynolds.

    — C’est à cette heure-ci que vous arrivez ? demanda-t-il doucement, afin de ne pas gêner Sophie, recroquevillée sur ses genoux, endormie, son précieux lapin blotti contre elle.

    Il savait que son état paisible ne durerait pas longtemps : elle avait somnolé pendant six heures, depuis leur arrivée à l’hôpital. Il jeta un rapide coup d’œil à l’horloge accrochée au mur.

    — Je vous ai téléphoné, il y a des heures.

    Ed lui adressa un sourire penaud.

    — Nous pensions qu’il y aurait des tas de personnes ici, pour être honnête.

    Il scruta la salle déserte.

    — Où est tout le monde ?

    Sophie choisit cet instant pour émettre un mignon petit bruit, et Colin donna l’impression de fondre totalement.

    — Oooh... Elle est adorable.

    Ed se tourna vers son fiancé et ricana.

    — Quand elle dort, ouais. Mais lorsqu’elle est éveillée, c’est un autre problème.

    Il croisa le regard de Blake et lui adressa un clin d’œil.

    — Nous ne la surnommons pas « Cyclone Sophie » pour rien !

    Blake tenta de réprimer son rire. Ed avait eu son juste compte de babysitting au cours de ces deux dernières années et il était toujours égal à lui-même lorsque Blake et Will rentraient à la maison – épuisés.

    — Rick et Angelo ont dû repartir, tout comme Lizzie, Dave et les enfants. Ils auraient aimé rester plus longtemps, cependant, Molly était grincheuse et ils pensent que Justin couve quelque chose. Ils n’ont pas voulu courir de risque, alors qu’il était à l’hôpital.

    — Où est Will ? demanda Colin, assis à l’autre extrémité du canapé, son regard concentré sur Sophie.

    Blake sourit.

    — Dans la salle d’accouchement, avec Donna. Il a demandé s’il pouvait être présent et elle a accepté.

    Il était heureux que l’un d’entre eux soit le témoin de l’arrivée de leur petit garçon dans ce monde. Will était excité à cette idée depuis des semaines.

    Ed le dévisagea.

    — Est-elle toujours en travail ? Combien d’heures cela fait-il maintenant ?

    Blake passa ses doigts dans ses cheveux, se grattant le cuir chevelu.

    — Elle était déjà en travail depuis une heure lorsque je vous ai appelés, tous les deux. Au moins, il n’y a pas de complication cette fois.

    Sophie se tortilla dans ses bras et Blake comprit que cet instant de paix arrivait à sa fin. Elle bâilla et ouvrit les yeux, clignant des paupières.

    — Papa, est-il déjà là ? l’interrogea-t-elle, la voix rendue rauque par le sommeil.

    Blake caressa ses longs cheveux bruns.

    — Non, ma chérie, pas encore.

    Elle fit la moue.

    — Tu as dit qu’il serait là quand je me réveillerais.

    — Daddy est avec Donna pour l’instant, et cela ne devrait plus être très long, répondit-il, espérant que ses paroles étaient prophétiques.

    Sophie soupira et tourna la tête. Lorsqu’elle aperçut Ed et Colin, toute trace de fatigue s’évanouit.

    — Oncle Ed ! Oncle Colin !

    Impatiemment, elle s’agita sur les genoux de Blake avant de descendre du canapé pour se précipiter vers Ed, son lapin serré dans une main.

    Ed s’agenouilla devant elle et la prit dans ses bras, la jetant dans les airs. Sophie gloussa et cria de plaisir.

    — Comment va ma petite fille préférée ?

    Blake le réprimanda.

    — Fais en sorte que Molly ne t’entende pas dire ça... Ni Mandy.

    La nièce d’Ed, Mandy adorait son oncle et, chaque fois que Blake et Will avaient assisté à une réunion de famille, ils avaient remarqué qu’elle s’accrochait à lui comme une sangsue.

    Ed blottit Sophie contre lui.

    — C’est ma petite fille préférée.

    Il jeta un coup d’œil au jouet tout mou qu’elle tenait dans sa main.

    — Joues-tu toujours avec ce lapin ?

    Blake toussa.

    — Monsieur Bunny, si cela ne te dérange pas. Et il va partout avec elle. C’est galère désormais chaque fois que Will tente de le mettre dans la machine à laver.

    Sophie passa un bras autour du cou d’Ed.

    — Daddy lui fait une in-jection, pour qu’il puisse dormir quand il est lavé.

    Ed se mordit la lèvre.

    — Oh, vraiment ?

    Il croisa à nouveau le regard de Blake et afficha un sourire narquois. Blake secoua la tête.

    — Tu devrais le voir. Il a une seringue que nous avons utilisée pour injecter du brandy dans le gâteau pour Noël.

    Colin le fixa.

    — Vraiment ?

    — Ouais. Il injecte le produit dans la patte de Monsieur Bunny pour qu’il ne ressente rien lors de son passage dans la machine à laver. Vous auriez dû la voir, la première fois que nous l’avons lavé. Elle est restée assise sur le sol, devant l’appareil, pendant toute la durée du lavage et lorsqu’elle a marqué une pause pendant le cycle de rinçage, elle a aperçu Monsieur Bunny, et est restée le nez collé à la vitre de la porte...

    Il pouvait encore se souvenir de ses lamentations angoissées comme quoi Monsieur Bunny allait se noyer. Cela avait été la dernière fois qu’ils l’avaient laissée près de la machine à laver pendant son cycle de nettoyage.

    — Je vais avoir un petit frère, annonça Sophie, rayonnante.

    — Tu en es sûre ? demanda Ed avec un grand sourire.

    — Oui, mais Papa dit qu’il doit dormir dans sa propre chambre.

    Elle lui lança un regard noir.

    — Je veux qu’il dorme dans ma chambre.

    — C’est à mon tour d’avoir un câlin ? demanda Colin, de sa place sur le canapé, ouvrant grand les bras.

    Le plissement du front de Sophie disparut et elle lui tendit les bras. Ed la lui passa, elle s’installa sur les genoux de Colin, se blottissant contre lui, serrant toujours Monsieur Bunny.

    — Je me souviens quand tu étais un bébé, raconta Colin. Tu avais parfois du mal à dormir. Peut-être que Daddy et Papa veulent que tu passes une bonne nuit ? Parce que je pense que Sophie devient un peu grincheuse lorsqu’elle ne dort pas assez.

    Il la chatouilla et elle gloussa. Lorsqu’il s’arrêta, elle tourna son visage vers lui.

    — J’ai une image de mon frère. Tu veux la voir ?

    Colin fronça les sourcils.

    — Une image ?

    Sophie tendit un bras vers Blake et fit le geste de vouloir attraper quelque chose. Blake glissa une main dans sa poche et en sortit son portefeuille. Il en tira une photo pliée.

    — C’est l’échographie de la vingtième semaine. Elle était si excitée lorsque nous la lui avons montrée... et elle continue de demander à la voir si souvent que je la garde sur moi.

    Il lui tendit la photo qu’elle ouvrit avec un petit bruit montrant sa joie, avant de la tendre à Colin.

    Ed observait son amant avec amour.

    — Avant que tu demandes, nous n’en aurons pas, d’accord ?

    Colin releva brusquement la tête pour fixer Ed.

    — Je te demande pardon ?

    — J’ai remarqué comment tu es lorsque tu te retrouves entouré d’enfants et la réponse est « non ». Tu as peut-être presque trente-cinq ans, mon cher, mais j’en ai pratiquement quarante et c’est foutrement trop vieux pour commencer à fonder une famille.

    Blake se racla la gorge et hocha la tête en direction de Sophie.

    Ed écarquilla les yeux.

    — Oops. Désolé.

    La petite fille ne semblait pas avoir remarqué son juron, fixant toujours la photo.

    Colin lui adressa un regard serein.

    — Tu as tout faux. La joie que tu ressens de pouvoir t’extasier devant les enfants des autres est suffisante, expliqua-t-il en souriant. Mais oui, j’adore être l’oncle de Mandy, Ben et Lucy. Tes neveux et nièces sont merveilleux.

    Il lui adressa un clin d’œil.

    — Cependant, j’apprécie davantage ma vie avec toi. Je pense que le fait d’avoir des enfants pourrait restreindre certaines... activités, si tu vois ce que je veux dire.

    Il regarda Blake en souriant.

    — Ou ai-je tort ?

    Blake ricana.

    — Ne m’en parle même pas.

    À de nombreuses occasions, Will et lui avaient été interrompus au beau milieu d’un coït quand la porte de leur chambre était ouverte et que Sophie entrait, s’étant réveillée après un cauchemar. À vrai dire, ces incidents coïncidaient également avec les rares fois où ils avaient oublié d’allumer l’interphone pour bébé, donc ils ne pouvaient s’en prendre qu’à eux-mêmes.

    Blake adorait sa fille et il était vraiment impatient de tenir leur fils dans ses bras, cependant, il ne se faisait aucune illusion : les ébats amoureux allaient être mis en veilleuse pour les prochains mois à venir.

    La porte s’ouvrit et Will entra, portant une tenue d’hôpital verte sur ses vêtements. Il avança vers Blake, qui se leva pour venir à sa rencontre.

    — Tout s’est-il bien passé ? demanda-t-il rapidement.

    Will hocha la tête.

    — Donna va bien, et nous avons un magnifique petit garçon de trois kilos quatre-cent-cinquante-huit.

    Ses yeux brillaient.

    — Et il est si beau, bébé.

    Will avait l’air fatigué, mais irradiait de bonheur. Blake prit son mari dans ses bras et l’étreignit, leurs joues appuyées l’une contre l’autre.

    — Je t’aime, murmura-t-il.

    Will passa ses bras autour de lui et se pencha vers lui.

    — Je t’aime aussi.

    Puis il gloussa et recula en souriant.

    — En passant, Donna dit qu’elle espère que c’est le dernier et que nous n’avons pas l’intention d’élargir l’empire Davis. Ses jours en tant que mère porteuse arrivent à leur fin.

    Blake fronça les sourcils.

    — Va-t-elle vraiment bien ?

    Will hocha lentement la tête.

    — Elle est simplement épuisée. Je pense que sa grossesse était difficile. Elle te rappelle qu’elle a presque quarante ans, après tout.

    Blake caressa la joue de Will.

    — Tu as l’air fatigué également. Pouvons-nous déjà voir le bébé ?

    — Il est dans la pièce avec tous les autres enfants. Nous pouvons aller le voir à travers la vitre.

    Il se tourna, cherchant Sophie.

    — Et voilà ma petite fille !

    Will se pencha et Sophie descendit des genoux de Colin pour se précipiter vers lui, lançant ses bras autour de son cou. Il la souleva et la serra contre lui, hochant la tête en direction d’Ed et de Colin, les gratifiant d’un chaleureux sourire.

    — Je ne suis pas petite, insista-t-elle, agitant plusieurs doigts devant le visage de Will. J’ai presque quatre ans.

    — C’est exact, concéda Blake. Tu es une grande fille, n’est-ce pas ?

    — J’ai une idée, lança Ed. Pourquoi n’iriez-vous pas tous voir le bébé, puis, lorsque vous aurez terminé, nous vous suivrons jusqu’à votre maison, où vous pourrez préparer un sac pour Sophie, et elle passera la nuit avec son oncle Colin et moi ?

    Will haussa les sourcils.

    — Pourquoi ?

    Ed émit un petit soupir patient.

    — Parce que vous êtes tous les deux fatigués et que vous pourriez profiter d’une bonne nuit de sommeil ensemble. Et demain, c’est la Saint-Valentin, non ? Pourquoi ne pas bénéficier d’un peu de calme ? Nous pourrions vous la ramener plus tard, ou ici pendant l’heure des visites, peu importe...

    — Cela ne va-t-il pas gâcher vos plans pour une journée romantique ? demanda Blake.

    Colin ricana en se levant du canapé.

    — Romantique ? Il a acheté un dîner pour deux chez Marks & Spencer et il y a déjà un nouveau DVD du match de rugby Angleterre/Pays de Galle de l’année dernière qui attend sur le lecteur.

    Will sourit.

    — Oh, ne palpite pas trop, mon cœur. Il semblerait que la lune de miel soit terminée, les gars.

    Ed leva les yeux au ciel et Colin éclata de rire.

    — Je pensais qu’un mariage venait avant une lune de miel, non ? Nous pourrions organiser cela, un de ces jours.

    Ed lui adressa un regard moqueur.

    — La ferme, toi ! Ce n’est pas comme si nous étions pressés, n’est-ce pas ?

    Colin se pencha en avant et l’embrassa sur les lèvres.

    — Absolument.

    Il se redressa et fit face à Will et Blake.

    — Vraiment, cela ne nous dérange pas d’avoir Sophie pour la nuit.

    Il jeta un coup d’œil à la petite fille, lovée dans les bras de Will.

    — Veux-tu venir chez nous ce soir ?

    Le visage de Sophie s’illumina.

    — Tigger peut-il dormir sur mon lit ?

    Ed éclata de rire.

    — Comme si ce chat pouvait se coucher ailleurs lorsque tu es dans les parages.

    Il défia Blake du regard.

    — Tu vois ? Pas de problème. Et ce n’est pas comme si nous devions faire un gros détour pour vous suivre jusque chez vous. Vous ne vivez qu’à un kilomètre et demi de chez nous.

    Will embrassa Blake sur les lèvres.

    — Dis « oui », bébé.

    Il se pencha plus près et murmura, son souffle chatouillant l’oreille de Blake.

    — Et nous pourrons faire l’amour toute... la... nuit.

    — Tu es fatigué, l’admonesta Blake.

    Ce fut au tour de Will de lever les yeux au ciel.

    — Fatigué, peut-être, mais je ne suis pas mort, et à quand remonte la dernière fois où nous avons eu la chance de...

    Il jeta un coup d’œil à Sophie avant de continuer.

    —... passer une nuit à être aussi bruyants que nous le voulions ? conclut-il.

    La libido de Blake rugit soudain, revenant à la vie.

    — D’accord, indiqua-t-il à Ed et Colin, avant de prendre la main de Will dans la sienne. Maintenant, allons voir notre fils.

    Il guida son mari, sa fille et ses meilleurs amis hors de la salle d’attente, le cœur empli de joie.

    Notre fils.

    — Bonne nuit, chérie.

    Blake embrassa le front de Sophie.

    — As-tu Monsieur Bunny ?

    — Il est là ! annonça-t-elle, d’une voix triomphante, brandissant en l’air le petit lapin blanc dont la fourrure commençait déjà à se faire rare à certains endroits.

    Elle lança ses bras autour du cou de Blake, tenant toujours Monsieur Bunny.

    — Bonne nuit, Papa.

    Blake inhala son odeur de savon, coton propre et d’une pincée de chocolat. Il plissa les yeux.

    — Et que faisais-tu dans la cuisine avec Daddy juste à l’instant ?

    Sophie écarquilla les yeux.

    — Comment tu sais qu’on mangeait du choco...

    Elle posa brusquement une main sur sa bouche, clignant furieusement des yeux.

    — Sophie Elizabeth Davis !

    Will posa les mains sur ses hanches et lui lança un regard sévère.

    — Viens-tu juste de me dénoncer ?

    Avant qu’elle puisse réagir, il l’embrassa sur la joue.

    — C’est bon, mon canard. Je suis certain que Papa sait déjà que nous avons trouvé sa cachette de chocolat.

    Sophie gloussa lorsque Blake lâcha un halètement théâtral.

    Depuis la porte d’entrée, Ed éclata de rire.

    — Cela apprendra à Papa de ne pas l’avoir assez bien caché.

    Il lui tendit la main.

    — Très bien, Princesse, c’est l’heure de te mettre au lit.

    Sophie fit sa moue coutumière.

    — Daddy me laisse rester debout tard parce que j’ai presque quatre ans.

    Ed ricana.

    — Ouais, bien essayé. Cette mignonne petite moue marche peut-être avec tes pères, mais elle ne fonctionne pas avec Oncle Colin, ni avec moi.

    — Parle pour toi ! marmonna Colin, à côté de lui. J’étais tout à fait prêt à la laisser regarder quelques dessins animés avant d’aller se coucher.

    Ed lui lança un regard chargé d’avertissement, mais c’était trop tard. Sophie claqua des mains et rebondit sur le tapis, avançant vers les bras de Colin.

    Blake secoua la tête.

    — Joli coup, Oncle Ed.

    Leur fille leur adressa un petit signe de la main tandis que Colin la portait jusqu’à la voiture.

    — Désolé, les gars.

    Ed avait l’air abattu.

    Will sourit.

    — Nous refuserons également de nous sentir désolés pour vous demain, quand vous nous raconterez à quel point il vous a fallu longtemps pour obtenir qu’elle aille au lit.

    Lorsqu’Ed continua à les fixer du regard, Will éclata de rire.

    — Oh, allez... Tu as déjà fait du babysitting pour nous auparavant. Tu ne peux pas faire comme si tu étais surpris maintenant.

    Il imita le petit geste de Sophie.

    — Bonne nuit, Oncle Ed.

    Ed se retourna et sortit de la maison, marmonnant dans sa barbe, déclarant que c’était sa dernière tentative de faire quelque chose de gentil pour eux.

    La porte se referma et Blake écouta le son de la voiture reculant sur le parking. Il soupira lorsque Will glissa ses bras autour de sa taille et posa son menton sur son épaule.

    — Je suppose que nous devrions nous creuser le cerveau pour chercher un nom, déclara-t-il avant d’embrasser son oreille.

    Un frisson le traversa.

    — Maintenant ? Devons-nous le faire maintenant ?

    Will gloussa et déposa une pluie de baisers dans le cou de Blake.

    — Eh bien, j’ai quelques autres activités à l’esprit.

    Il frotta le ventre de Blake, faisant de petits cercles.

    — Le dîner, pour commencer...

    Blake était sur le point de se plaindre lorsque son estomac se mit à grogner.

    — Tu vois ?

    Will embrassa sa joue.

    — Allume un feu et je vais nous concocter un petit truc à manger sur le canapé. Rien de trop lourd. J’ai des plans pour toi plus tard.

    Il tapota le derrière de Blake et le quitta pour se diriger vers la cuisine.

    Blake se mit à la tâche, son sexe grossissant à la pensée des plans de Will. Il appuya sur la manette du gaz, regardant les flammes augmenter jusqu’à ce qu’il puisse les bloquer sur le niveau requis. Quand, soudain, une pensée le traversa, il ne put la retenir.

    — N’as-tu jamais regretté notre décision d’avoir des enfants ?

    Un instant plus tard, Will se trouvait à la porte du salon, le fixant, le front plissé.

    — Est-ce une question sérieuse ?

    Blake s’agenouilla sur le tapis.

    — Colin m’y a fait penser, c’est tout.

    — Quoi... ne pas vouloir d’enfants parce que cela pourrait ruiner leur vie sexuelle ?

    Will lâcha un petit rire.

    — Tu sembles dire ça comme si nous ne baisions plus du tout.

    — Pas autant que nous le faisions avant l’arrivée de Sophie.

    — Et cela te dérange-t-il ?

    Il entra dans la pièce et s’assit sur l’accoudoir du canapé. Il croisa les bras.

    — Allez, Blake ! Dis-moi tout...

    Celui-ci intercepta le regard de son mari.

    — Très bien. Il y a des fois où cela me manque... le fait d’être capables de passer une journée à faire l’amour si l’envie nous en prend, de ne pas avoir à nous soucier de faire beaucoup de bruit, peu importe la pièce dans laquelle nous choisissons de baiser. Toutefois, pour ce qui est de regretter la petite fille qui fait partie de nos vies ? Jamais !

    — Tu veux savoir ce que je pense ? fit Will en souriant. Je crois que c’est ce qui rend ces occasions que nous avons de passer un peu de temps seuls, encore plus précieuses. Souviens-toi, lorsque nous avons acheté cette maison et que Sophie est restée avec Lizzie et Dave pendant une semaine, le temps de tout terminer ?

    Son sourire s’élargit.

    — Je suis à peu près certain que nous avons baptisé chaque pièce.

    Blake s’échauffa aux souvenirs.

    — Sans oublier de mentionner le jardin.

    Puis, il frissonna.

    — Même si je me suis gelé les fesses. Je veux dire... qui fait l’amour en extérieur en plein mois de décembre, pour l’amour de Dieu ?

    Will roula des yeux.

    — Tu étais dans le jacuzzi, bébé. Je crois que cela ne peut pas vraiment compter comme dehors.

    Blake souffla.

    — Il y avait certaines parties de mon anatomie qui ont parfaitement senti ce froid glacial, il me semble me rappeler.

    Will se leva de l’accoudoir et avança vers l’endroit où Blake était agenouillé. Il se pencha afin de l’embrasser sur la bouche, appliquant un baiser délibérément sensuel.

    — Alors, peut-être que nous devrions en faire le maximum cette nuit. Parce que, très bientôt, la vie changera de nouveau pour nous deux.

    — Qu’as-tu à l’esprit ? murmura Blake contre ses lèvres.

    — Je pensais à un dîner, une douche ensemble, puis nous deux, sur le canapé. Du moins, nous pourrons commencer là.

    Will sourit.

    — Qu’en dis-tu ?

    Blake indiqua la cuisine.

    — Va là-bas et déniche-nous quelque chose à manger. Ne perdons pas de temps.

    Will éclata de rire tout en retournant vers la cuisine.

    — Oui, monsieur.

    — À ton avis, combien d’heures avons-nous ? cria Blake.

    — Aucune idée et je m’en moque, tant que nous les passons autant que possible nus, renvoya Will.

    Blake était tout à fait d’accord avec ce plan.

    Will entra dans la chambre, juste à temps pour surprendre Blake observant le reflet de son corps nu dans le miroir de la porte de l’armoire tandis qu’il terminait de se sécher après la douche. Il sourit.

    — Eh bien, je ne jetterai pas ce corps hors de mon lit, ça, c’est sûr.

    Blake tourna la tête et plissa les yeux.

    — Tu ferais mieux ! Je connais des gens...

    Il laissa tomber sa serviette sur le tapis. Will émit un petit halètement faussement dramatique.

    — Viens-tu juste de me menacer ?

    Blake hocha lentement la tête.

    — Alors, sois gentil et peut-être que je ne passerai pas quelques coups de fil.

    Will gloussa et traversa la pièce pour se tenir derrière son mari. Il admira le reflet de Blake, tendant ses bras autour de lui pour caresser lentement son torse et son ventre, ignorant délibérément son sexe.

    — Ça, c’est un homme sexy.

    Il embrassa le cou de Blake, appréciant les décharges électriques qui traversaient le corps de son amant. Will joua avec ses mamelons, se délectant des frissons qu’il avait créés. Le regard de Blake était rivé sur son reflet.

    Will lécha un chemin jusqu’à son cou et prit le lobe de son oreille entre ses dents. Il le mordilla doucement, pendant qu’il tordait les petits nœuds qui se raidissaient.

    — Ouais, tu aimes nous regarder dans le miroir, n’est-ce pas ?

    Il empoigna les cheveux de Blake et tira sa tête en arrière afin qu’il les admire tous les deux.

    — Regarde un peu ce corps sexy.

    De son autre main, il caressa le ventre tendu de son mari.

    — Cela fait plus de dix ans et pourtant, tu es toujours aussi svelte et musclé que tu l’étais la nuit de ton trentième anniversaire.

    Blake gloussa.

    — Oh, je n’en suis pas aussi sûr. La gravité et l’âge finiront bien par prendre leur dû.

    Will embrassa son cou, sachant très bien à quel point cela excitait Blake.

    — Oui, mais tu prends soin de toi.

    Blake posa sa tête contre son épaule, un petit gémissement lui échappant alors que Will pinçait ses mamelons plus fort maintenant. Puis, il murmura à son oreille.

    — Je n’ai pas oublié combien tu aimais que je prenne les choses en charge.

    Il frotta son sexe rigide contre le derrière de Blake, son propre souffle suivant le même rythme que le sien lorsque Blake se repoussa, ses bras tendus vers l’arrière afin de caresser les côtes de Will.

    — Regarde, mon amour... Sens mes mains caresser ton corps. Vois comment ta queue se lève, combien elle fuit déjà.

    — Cela te surprend ? haleta Blake, ses hanches ondulant lentement tandis qu’il essayait de tenir Will immobile pendant qu’il frottait son postérieur contre son érection brûlante.

    Will glissa ses mains plus bas et toucha le haut des cuisses de Blake.

    — Admire... Tu te rends compte à quel point tu es beau ? Tu remarques ces belles cuisses ? Tu sais ce que je vais faire ? Je vais les écarter et te baiser, profondément, lentement et fortement.

    Un bruyant gémissement échappa à Blake.

    — Putain, ouais ! Je veux ça !

    La main de Will contourna sa chair brûlante pour saisir les fesses de Blake, serrant les globes fermes avant de les écarter.

    — C’est à moi ce soir.

    Des frissons déferlèrent dans tout le corps de Blake.

    — Oui, Seigneur, oui ! C’est tout à toi.

    Will pressa son érection entre les fesses de Blake et ondula des hanches, son membre glissant le long de la raie tandis qu’il écoutait les petits sons qui s’échappaient des lèvres de son amant, indiquant son besoin, son désir et son plaisir. Il aimait le fait qu’ils soient tous les deux versatiles, tout en sachant combien Blake adorait ça lorsqu’il se montrait plus dominant. Après tout, il y avait une raison pour laquelle les quatre pieds de leur lit contenaient des anneaux métalliques.

    Il saisit la gorge de Blake et la renversa en arrière pour embrasser son cou, cette fois-ci prenant le temps d’aspirer la peau exposée, sachant qu’il allait laisser une marque. Ma marque sur lui. Merde ! Cela l’excitait.

    — Touche-moi, murmura Blake.

    Will gloussa contre son cou.

    — C’est exactement ce que je fais.

    Un grognement sourd sortit de sa poitrine.

    — Tu sais ce que je veux dire, sale bâtard. Touche ma queue !

    Will claqua sa langue.

    — Mon Dieu, quel langage ! Je suis content que tu n’utilises pas cette bouche ordurière quand notre fille est dans les parages.

    Il dessina de grands cercles sur le ventre de Blake, évitant toujours son sexe qui était dressé, rigide et paraissant délicieux.

    Blake inclina la tête et embrassa le cou de Will, murmurant entre deux baisers.

    — S’il te plaît, Will... S’il te plaît... Touche-moi...

    Will abaissa lentement sa main posée sur le torse ferme et saisit le sexe de Blake à sa base, tout en passant son autre bras autour de ses épaules afin de le plaquer contre sa poitrine.

    — Tu es dur, Monsieur Davis, et cela m’excite. Merde, je veux tellement être en toi maintenant...

    — Je veux ça, chuchota Blake... ta queue dans mon cul.

    Will commença à frotter plus vite l’érection de Blake.

    — Regarde ce bel engin.

    Les petits gémissements et geignements de Blake étaient une douce musique à ses oreilles. Il poussa rudement Blake jusqu’à ce qu’il se retrouve plaqué contre le miroir, puis Will utilisa ses pieds afin de séparer les jambes de son amant. Il se mit à genoux, écarta les délicieuses fesses et enfouit son visage entre les globes recouverts de poils pour lécher la petite ouverture qui l’attendait.

    La réaction de Blake fut pratiquement instantanée. Il se repoussa, inclinant son postérieur, posant ses mains à plat sur la glace.

    — Putain, ouais... plus !

    Will gloussa et se remit à la tâche, entreprenant de faire complètement perdre l’esprit à son mari. Cela ne prit pas longtemps. Après quelques minutes à peine de pénétrations par sa langue, Blake le suppliait.

    — S’il te plaît, Will... Maintenant... S’il te plaît... S’il te plaît... !

    Non pas que Will ait le moindre désir de retarder l’inéluctable. Il poussa Blake vers le canapé installé au pied de leur lit et s’assit.

    — Viens là. Chevauche-moi.

    D’ordinaire, il voulait la bouche talentueuse de Blake sur son sexe, mais ils étaient tous les deux trop près de jouir. Il désirait éjaculer sa semence à l’intérieur de son amant. Will tint son sexe bien droit pendant que Blake attrapait le tube de lubrifiant dans le tiroir à proximité. Will vibrait pratiquement de désir.

    Blake enduisit le pénis de Will, puis s’assit à califourchon sur lui, guidant son érection, la maintenant en position. Il s’empala sur le sexe brûlant et tous les deux gémirent. Dès que Will se retrouva enfoui dans ce canal étroit, Blake commença à rebondir sur son membre, les mains agrippant l’arrière du sofa.

    — Tu es si beau, haleta Will tandis que Blake le prenait rapidement et profondément, s’empalant encore et encore.

    Il souleva ses hanches, pénétrant le fourreau brûlant de Blake et le baisa, Blake venant à la rencontre de ses coups avec de longs cris et gémissements tandis qu’il le suppliait de le prendre.

    — C’est ça, bébé, cria Will, s’enfonçant en lui. Laisse-moi t’entendre.

    Blake gémit et positionna ses mains sur la poitrine de Will, puis il se pencha pour l’embrasser, leurs bouches se rencontrant dans une collision échauffée, se nourrissant mutuellement de leurs soupirs et grognements de plaisir.

    — Merde ! Je suis si près, haleta Blake.

    — Pas encore...

    Will se jeta sur lui.

    — Je ne veux pas que tu jouisses encore.

    Il enroula ses bras autour de Blake et l’attira à lui pour un baiser languide, Blake ondulant lentement des hanches, émettant de petits sons indiquant son besoin urgent d’atteindre son orgasme. Will prit son menton en coupe et fixa ses yeux.

    — Sur le dos, bébé.

    Blake hocha la tête et se libéra de l’érection de Will. Il s’allongea sur le canapé et remonta ses jambes contre sa poitrine, exposant son entrée luisante. Will s’agenouilla devant lui, écarta plus largement ses jambes et le pénétra jusqu’à la garde, le projetant

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