Le laboratoire de Bridgewood

Par Yannick Rossi

Bryan est un jeune ingénieur et scientifique au QI particulièrement élevé. Son esprit ne s’arrête jamais de réfléchir et le pousse à faire des choses extraordinaires. Venez découvrir l’histoire de Bryan et de son équipe pendant qu’ils conçoivent et commercialisent la machine infernale. Un engin totalement révolutionnaire qui va bouleverser plus d’une vie. Les plans étaient pourtant précis, mais tout ne se passera pas comme prévu. Il faut agir vite, le compte à rebours a commencé et il ne faudra pas se laisser dépasser par les événements. Vont-ils réussir à relever les défis du temps et ainsi tenir leurs promesses?

• Langue: Français
• Éditeur: Rossi Yannick
• Date de sortie: 1 oct. 2023
• ISBN: 9798890082480

Aperçu du livre

CHAPITRE 1 : Le commencement

« Bryan McBelum, candidat pour le poste de chef de projet, enchanté de vous rencontrer M. le directeur.

— Bonjour, M. McBelum ! Prenez place, je vous en prie.

— Merci…

— Bon, ne perdons pas de temps, commençons directement avec votre formation. J’ai vu que vous avez fait vos études au MIT, remarquable ! Qu’avez-vous appris concrètement pendant ces années ?

— Alors, vous le savez sûrement, mais on étudie de nombreuses choses durant toutes ces années de formations, mais je pense que l’informatique et l’ingénierie sont mes points forts. Je maîtrise relativement bien l’électrotechnique et ce qui en découle.

— Très bien, un bon point pour venir travailler dans notre centre de recherche. Avez-vous quelques connaissances en gestion de projet ?

— Quelques bases ! J’ai également été formé pour diriger une équipe donc forcément, les méthodes agiles, les diagrammes de Gant sont des sujets connus. Durant mes études, j’ai couramment dû gérer des projets en parallèle.

— Parfait, je vois que vous avez bien fait vos devoirs. Une dernière petite question. Que pensez-vous apporter de plus à notre entreprise ? Finalement, pourquoi vous et pas un autre ?

— Alors, pour deux raisons, je me pose les bonnes questions et je ne recule devant rien.

— Vous faites preuve de confiance en vous en tout cas, c’est le moins que l’on puisse dire. Je vous remercie pour votre sincérité. Je vous recontacte dans les plus brefs délais pour vous faire part de notre décision. »

À la suite de son entretien, Bryan sent qu’il avait su être convaincant. L’entretien était court et bref, mais suffisant pour dire ce dont il avait besoin pour se mettre en avant. Avec son expérience, son audace et sa conviction, il n'y a aucun doute pour lui. Ce poste lui est destiné. Trois jours se sont écoulés et finalement, Bryan reçoit une réponse positive à son poste. Motivé comme il ne l’avait plus été depuis bien longtemps, il est prêt ! Prêt à relever le prochain défi de sa vie et surtout prêt… à aller bosser dès le lendemain. Aussitôt la réponse reçue, Bryan sut que la soirée allait être longue, nul doute que trouver le sommeil ne sera pas une mince affaire. Même avec toute la volonté du monde, s’endormir est impossible ce soir-là. Tourmenté et perplexe, il peine à avoir le plein contrôle de ses réflexions. C’est après avoir entendu retentir les cloches de deux heures du matin que le sommeil s’empare de lui pour finalement laisser place au néant de la nuit, sombre et silencieuse.

Le matin se lève gentiment. Comme à son habitude, ouvrir la fenêtre, s’habiller et faire le lit représentent la première étape de sa routine matinale. L’odeur à la fois douce et énergisante du café tout juste prêt pour 7h tapante appelle Bryan et stimule déjà son esprit évasif. Juste le temps de finir la tasse à peine tiède à cause du courant d’air froid provoqué par les fenêtres ouvertes que la porte se claque derrière lui laissant la maison sans le moindre bruit. Le trajet ne dure que cinq minutes, le temps de quitter Bridgewood pour se rendre à Bollington, ville de l’ambition où la mentalité capitaliste dominante est établie depuis de nombreuses années dans les murs des grandes entreprises du secteur industriel. C’est d’ailleurs pour l’une d’elles que Bryan s’apprête à travailler. Son objectif est avant tout de se faire accepter au sein de l’équipe. Convaincu que créer un climat de confiance est la solution pour développer l’activité professionnelle de l’entreprise qui vient d’ouvrir ce nouveau secteur de recherche, il ne perd pas de temps, la réunion est lancée dès son arrivée…

« Bonjour à tous ! S’exprime Bryan d’une voix affirmée. Je serais votre nouveau superviseur et je vous assisterais dans cette mission de recherche. Tout le monde sait pourquoi il est là ?

— Bonjour ! M. McBelum, la réunion préparatoire était un peu confuse. Rétorque un membre de son équipe composée de trois chercheurs.

— Je vais faire court, je vais déjà me présenter et nous discuterons ensuite de nos objectifs. J’ai 24 ans, diplômé du MIT et titulaire d’un Master en ingénierie et d’un Doctorat en physique. L’idée que j’ai de ce travail, c’est avant tout une collaboration à l’aide d’échange de bons procédés. Notre objectif est de réussir à téléporter de la matière dans l’espace. À ce stade, personne n’y est encore arrivé. Nous sommes donc conviés à révolutionner le monde. Plus sérieusement, personne ne sait si cela sera possible un jour, mais j’y crois et je pense que vous devriez en faire autant.

— Qu’entendez-vous par échange de bons procédés ? Questionne un chercheur perplexe.

— J’ai carte blanche sur le budget et les ressources, mais nous devons pouvoir justifier les dépenses ! Cela signifie que si nous déclarons un budget conséquent, les recherches doivent avancer et nous devons proposer des résultats. »

La réunion s’éternise laissant survenir un climat de doute quant à la