Le Soleil de l'Alpha: Alpha Bad Boys, #13

Par Midnight Romance

COMMENT SORTIR AVEC UNE HUMAINE :

 

1. Dites non. 

Sunny Hines est la femme la plus horripilante que j'aie jamais rencontrée.

De longs cheveux, un grand sourire rayonnant, des taches de rousseur craquantes, un corps tonique grâce au yoga.

Une odeur délicieuse.

 

2. Résistez à l'envie de la revendiquer. Prenez vos distances. 

Mon loup désire la marquer, mais il est hors de question que je m'attache à une humaine.

Cette jolie petite hippie me rend fou.

Il y a deux ans, elle criait mon nom dans mes bras, puis elle est partie.

Maintenant, elle est de retour. Mais elle ne me mettra pas en laisse.

 

3. Non… Juste… non.

Mais quand je la vois avec un autre homme, je ne peux m'empêcher de marquer mon territoire et d'être très clair : Sunny est à moi.

 

Remarque de l'éditeur : Le Soleil de l'Alpha raconte l'histoire d'amour de deux personnes de la cinquantaine, un loup dominant et protecteur et une libre-penseuse. Ce récit se déroule dans le cadre de la série Alpha Bad Boys. Fin heureuse garantie !

 

Critique : « Voilà comment on réussit une romance avec des personnages de plus de 50 ans ! » ~ Aubrey Cara, auteure

 

• Langue: Français
• Éditeur: Midnight Romance
• Date de sortie: 29 juil. 2023
• ISBN: 9798223736042

Aperçu du livre

Le Soleil de l’Alpha

Le Soleil de l’Alpha

Renee Rose

Lee Savino

Traduction par

Marine Haven

Midnight Romance Publishing

Copyright © 2019 e 2023 Le Soleil de l’Alpha par Renee Rose et Lee Savino

Tous droits réservés. Cet exemplaire est destiné EXCLUSIVEMENT à l’acheteur d’origine de ce livre électronique. Aucune partie de ce livre électronique ne peut être reproduite, scannée ou distribuée sous quelque forme imprimée ou électronique que ce soit sans l’autorisation écrite préalable des auteures. Veuillez ne pas participer ni encourager le piratage de documents protégés par droits d’auteur en violation des droits des auteures. N’achetez que des éditions autorisées.

Publié aux États-Unis d’Amérique

Renee Rose Romance et Silverwood Press et Midnight Romance LLC et Midnight Romance LLC

Ce livre électronique est une œuvre de fiction. Bien que certaines références puissent être faites à des évènements historiques réels ou à des lieux existants, les noms, personnages, lieux et évènements sont le fruit de l’imagination des auteures ou sont utilisés de manière fictive, et toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux, des évènements ou des lieux est purement fortuite.

Ce livre contient des descriptions de nombreuses pratiques sexuelles et BDSM, mais il s’agit d’une œuvre de fiction et elle ne devrait en aucun cas être utilisée comme un guide. Les auteures et l’éditeur ne sauraient être tenus pour responsables en cas de perte, dommage, blessure ou décès résultant de l’utilisation des informations contenues dans ce livre. En d’autres termes, ne faites pas ça chez vous, les amis !

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Table des matières

Prologue

Chapitre un

Chapitre deux

Chapitre trois

Chapitre quatre

Chapitre cinq

Chapitre 1

Chapitre sept

Chapitre huit

Chapitre neuf

Chapitre 2

Chapitre onze

Chapitre douze

Chapitre treize

Épilogue

La Lune de l’Alpha ~ Extrait

La Lune de l’Alpha ~ Prochainement

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Prologue

Sunny

« Tu es tellement raide. »

Titus grogne. Son grand corps est étendu sur ma table de massage, son visage dissimulé, posé sur ses gros biceps. Je pétris ses épaules depuis une demi-heure, mais il ne s’est pas détendu une seule fois. Limite, il s’est encore plus crispé.

Je passe la main sur son incroyable dos large, puis je suis les lignes noires de ses tatouages tribaux en le griffant très légèrement. Il pousse un soupir frémissant. Presque un grondement, mais aussi un son plus doux, plus tendre. Un ronronnement.

Je propose doucement : « Tu peux te retourner, maintenant. » Je lève la serviette pour qu’il puisse se tourner en toute pudeur. Je ne reluque jamais mes clients ; pourtant, avec Titus, je ne peux m’en empêcher. La courbe ferme de son derrière, l’arête de ses hanches, le gros membre long que j’aperçois, niché dans une toison rêche…

Quand il s’allonge sur le dos, la cause de sa tension devient claire.

« Whoa. Tu es raide. » Soit il a planté un mât entre ses jambes sous la serviette, soit je n’ai jamais vu une érection plus énorme. Il est resté allongé dessus tout ce temps ? Pas étonnant qu’il soit mal installé.

Je m’humecte les lèvres en fixant la serviette qui se soulève. Je devrais commencer à lui masser les jambes, pétrir ses cuisses puissantes, passer ma paume dans le creux de son genou, mais ça ne servirait à rien. Pas tandis que cette superbe bite est au garde-à-vous. Il ne se détendra pas avant que quelqu’un s’en occupe.

Et ce quelqu’un, c’est moi. Hourra !

Je m’attache les cheveux à l’aide de l’élastique à mon poignet. J’ai déjà enlevé mon châle bohème. Mes bras sont nus et mon débardeur à fines bretelles laisse entrevoir la naissance de ma poitrine, mouchetée de taches de rousseur.

« On va te mettre à l’aise », dis-je à voix basse en passant la main sous la serviette légère. Par la Déesse, quel membre. J’en agrippe la base palpitante d’une main pendant que je retire la serviette de l’autre. Quelques gouttes perlent sur son gland. Je le goûte de la pointe de ma langue…

Avec un grondement féroce, Titus se redresse et saisit mon menton. « Tu fais ça pour tous tes clients ? » Ses yeux flamboient. Habituellement gris, ils sont à présent d’un bleu vif, très vif, qui contraste avec le halo d’énergie orange et rouge autour de sa tête.

Son aura est vraiment incroyable. La passion, la chaleur — des flammes crépitantes. Si intense…

« Sunny ! »

Je cligne des yeux. Il me parle. Me demande quelque chose. Quelque chose d’important… parce que le rouge signifie…

« Tu es en colère », dis-je en un souffle, émerveillée par ces couleurs chatoyantes de soleil couchant.

Il grogne de nouveau, mais sa main est douce contre ma mâchoire. Avec sa carrure, il pourrait me briser par inadvertance. Il n’en fait rien, cependant. Il est infiniment doux, et grimace lorsque ma table grince sous le poids de son corps musclé. Il a passé l’après-midi sous mon van, à manipuler des clés et à maugréer des jurons, jusqu’à ce que le moteur ronronne comme un chaton. Le massage était censé être un remerciement. Je savais qu’il y avait de l’alchimie entre nous… mais je n’avais jamais remarqué à quel point.

« Réponds-moi », ordonne-t-il. Si autoritaire. « Tu fais des pipes à tous tes clients ? »

Mes joues se colorent. Je crois en l’amour libre. Si un autre homme sous-entendait la même chose, je lui filerais une baffe. À la place, je hausse un sourcil. « Tu as une érection chaque fois qu’on te masse ? »

Son torse se soulève, puis son soupir fait s’envoler les cheveux autour de mon visage. Il va exploser d’un instant à l’autre. Tant de colère. Elle ne me fait pas peur. À quoi une telle passion ressemblerait-elle au lit ?

« Non », lâche-t-il.

Je croise les bras pour lui montrer que je ne me laisserai pas intimider. Il baisse les yeux sur mes seins moulés par mon fin débardeur.

Le regard de Titus est si excité et désespéré que je le prends en pitié. « Je ne fais pas de pipes à mes clients. Pas même à ceux qui m’aident quand mon van tombe en panne. » Ou à ceux qui me protègent quand ma fille a des emmerdes. Je touche sa cuisse rigide. L’énorme muscle tressaute sous ma petite main. « C’est pour toi, Titus. Seulement pour toi. »

La lumière qui entoure sa tête prend une vive teinte dorée.

« À moi », gronde-t-il. Sa voix est si profonde que je comprends à peine les mots. Il se jette sur moi avant que je puisse protester. Sa grande main se glisse sous mon débardeur, remonte sur mon ventre plat et se referme sur mon sein.

« Pas de soutif. Je le savais.

— Je n’en porte jamais. Ni de culotte. »

Il pousse un grognement impuissant et tombe à genoux. Son autre main passe sous ma jupe évasée. Il se penche, puis approche son visage de ma chatte nue et inspire. Oh, ma Déesse. J’ai les jambes en coton. Je m’allonge sur la table.

« Titus…

— Silence. » Toujours dans mon débardeur, sa main gauche malaxe mon sein sans douceur. « J’en ai ma claque que tu te pavanes, que tu parades ton petit corps bandant… merde ! » Il déplace sa main droite et me pénètre avec deux doigts. « Comment tu fais pour être aussi musclée ?

— Le yoga, dis-je en haletant. Plein de yoga.

— Non, ici, je veux dire, grogne-t-il sans cesser de me baiser avec ses doigts. Merde, ta chatte est tellement serrée que j’ai l’impression qu’elle va me sectionner les phalanges. Putain !

— Ah, oh… ça ? Ça faisait un moment… » Depuis combien de temps ne me suis-je pas envoyée en l’air ? J’ai une opinion très positive sur le sexe, mais j’ai connu un passage à vide. « Il s’est passé plein de trucs. La mafia, les ennuis de ma fille…

— Tais-toi, murmure-t-il sans méchanceté contre mon sexe. Voilà comment ça va se passer. Je vais te lécher jusqu’à ce que tu hurles. Ensuite, je vais te baiser, et tu crieras un peu plus. » Il lèche mon sexe de haut en bas, et mes genoux cèdent. Je soupire. « Titus…

— C’est ça, chérie. Dis mon prénom. C’est moi qui te baise. Personne d’autre. »

Ah, si délicieusement possessif. Si de la tension ne sous-tendait pas ses mots, ça me ferait rire. Sa mâchoire crispée m’évoque de la souffrance. Quelqu’un a fait du mal à ce bel homme musclé.

Je touche sa joue. « Cette nuit, je suis à toi. »

Avec un grondement qui se mue presque en rugissement, il me soulève, me porte jusqu’à la chambre et ouvre la porte d’un coup de pied.

Trois jours plus tard…

La douce lumière du jour tombe sur mon visage. Je rampe pour me libérer de l’énorme bras tatoué de Titus et me lève sans le réveiller. Son visage n’a pas été aussi détendu de toute la semaine. Depuis que j’ai tenté de le masser, nous n’avons pratiquement plus quitté le lit. Nous n’en sommes sortis que pour nous rendre au barbecue organisé par le club de moto de Tank, le fils de Titus. Pour un biker, Titus est plutôt coincé. Il dort présentement comme une souche.

Une bonne séance de sexe a cet effet sur un homme. Je frime intérieurement. C’est grâce à moi.

Je m’approche de mon sac sur la pointe des pieds, puis grimace lorsque le lit grince. Il penche d’un côté… il est cassé. Oups. Je me couvre la bouche avant de pouffer comme une gamine. Difficile de trouver quelqu’un de plus coincé et maître de lui-même que Titus, mais quand il se lâche ? Le lit n’est pas le seul à ressentir la force de sa passion. Je vais être irritée pendant des jours, mais ça ne me dérange pas. Le sexe était fantastique. Débridé, sauvage, bestial. Je pense que Titus s’est même fait peur en voyant à quel point il avait envie de moi. Combien il avait besoin de me posséder.

Si sexy.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin.

Je sors l’une de mes cartes postales peintes à la main — une aquarelle de Cathedral Rock, à Sedona — et la retourne. Au dos, j’écris avec un stylo de calligraphie noir :

Titus,

merci pour tout.

Je mordille ma lèvre inférieure tandis que je me souviens de l’éclair de chagrin qui a traversé son visage. Une femme a fait souffrir Titus. J’ai beau être une pacifiste, j’arracherais volontiers les yeux de cette salope si je la croisais. Mais il ne s’agit pas de mon combat.

Je tapote la carte de la pointe du stylo. Qu’écrire ? J’aimerais que tu sois prêt pour une relation ? Appelle-moi quand tu auras réglé tes problèmes ?

À la place, j’inscris :

J’espère qu’on se reverra bientôt.

Bisous,

Sunny.

Voilà. Court et gentil. Ce mot contient tout ce que j’ai à lui dire. À pas de loup, je sors de l’appartement prêté pour la semaine par le club de moto et referme doucement la porte. Je demanderai à ma fille de venir chercher ma table de massage et de la garder jusqu’à ce que je revienne à Tucson. Elle s’y est installée et y a rencontré son âme sœur. Maintenant qu’elle habite avec le fils de Titus, elle ne risque plus rien. Foxfire et Tank étaient faits l’un pour l’autre.

Titus et moi… c’est une autre histoire. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, mais j’ai raison de m’en aller.

Il y a de l’alchimie entre nous… énormément. Mais je suis bien trop compliquée pour cet homme.

C’est l’histoire de ma vie.

Titus est comme le loup, son animal-totem. Il est fait pour la liberté totale. C’est un chasseur ; mais après m’avoir attrapée, il ne savait pas quoi faire de moi.

Et il est hors de question que je reste si c’est pour souffrir à nouveau.

Si nous devons être ensemble, l’Univers nous réunira.

J’en suis sûre.

Aussi honteuse qu’une étudiante rentrant d’une soirée de débauche, je m’engage sur le trottoir et monte à bord de Daisy, mon van Volkswagen. Grâce à Titus, il démarre tout de suite.

Un voile de larmes brouille la route pendant que je m’éloigne, mais je ne regarde pas en arrière.

Je ne peux pas.

J’ai raison de m’en aller, peu importe combien c’est douloureux.

Chapitre un

Titus

Je gare ma moto près de la gorge du Rio Grande et m’approche pour contempler le spectacle à l’extrémité du pont.

Et c’en est un. Des vendeurs sont amassés d’un côté, certains devant des tables pliantes, d’autres commerçant depuis leur van ou le coffre de leur pickup. Ils vendent des pignons. Du miel du coin. Des bijoux. Les marchands sont composés d’un mélange d’Amérindiens et de hippies.

Le pont traverse la gorge à l’altitude vertigineuse de cent quatre-vingts mètres au-dessus du gigantesque canyon. J’entends un guide touristique dire qu’il s’agit de l’un des plus hauts du pays. Je l’ai déjà vu dans Easy Rider et l’un des Terminator, qui font partie de mes films favoris.

Je lève la tête et hume l’air jusqu’à ce que je détecte une odeur de café, de glace, de sueur. Le soleil tape plus fort à cette altitude. Ma veste en cuir me semble soudain trop chaude.

Je l’enlève et la jette sur le siège de la moto. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai un bon pressentiment concernant cette aire de repos. J’ai l’impression que j’obtiendrai l’information dont j’ai besoin grâce à l’un des humains qui s’affairent ici. Une énergie positive crépite dans l’air.

Quelqu’un sait quelque chose. Je ne suis pas venu pour rien ; je peux le sentir.

Mon alpha m’a envoyé confirmer une piste, la présence potentielle d’un autre labo de DataX situé sur une mesa du Nouveau-Mexique. J’ai fouiné dans le coin des laboratoires Sandia, parce que nous pensions qu’il s’y trouvait peut-être. Je n’y ai senti aucune odeur de métamorphes. Je suis passé à Roswell, à cause des légendes sur un labo étudiant des extraterrestres, mais je n’y ai rien trouvé non plus. Il y a peut-être des extraterrestres, mais aucun métamorphe.

Le seul loup que je connais au Nouveau-Mexique est un solitaire. Il n’est rattaché à aucune meute et vit en totale autarcie. À tel point qu’il n’a pas de téléphone, ni ligne fixe ni portable. Je ne l’ai pas vu depuis des années. Merde, je ne sais même pas s’il est toujours par ici. Mais s’il l’est, je pense qu’il saura si des activités en lien avec DataX, des tests gouvernementaux ou des disparitions étranges ont eu lieu dans cet État.

Je suis donc venu là où je sais qu’il se rend chaque été : à Red River, une station balnéaire aux alentours de Taos.

« Titus ? Oh, ma Déesse ! » Je pile