Bâtir une nation spirituelle : la stature d’homme d’État spirituel: Autres livres, #9

Par Theodore Andoseh

Le Seigneur Jésus-Christ est venu fonder un grand royaume composé de nombreuses nations spirituelles — la race des élus, la communauté des rois-sacrificateurs — et les apôtres en ont été les bâtisseurs. Dans un sens, chaque ministère, chaque communauté, a un fondateur et les autres sont les bâtisseurs de cette nation spirituelle.

Le Seigneur a appelé notre communauté à émerger comme une grande nation spirituelle — un organe possédé par le Saint-Esprit pour l'accomplissement des desseins de Dieu à la fin des temps. Le concept général et le contexte biblique d'une nation spirituelle sont présentés dans le livre Bâtir une nation spirituelle : la fondation du même auteur.

Bâtir une nation spirituelle : la stature d'homme d'État spirituel nous fait franchir une étape supplémentaire par rapport au simple fardeau de l'organisation en vue de l'efficacité, pour nous confronter à la nécessité de devenir des hommes d'État spirituels et des bâtisseurs de nations. Il s'agit d'une étude simple avec des leçons qui changent la vie, tirées du génie du leadership du roi David. Il a forgé une nation spirituelle pour Dieu avec une vaillance septuple et l'a dirigée avec des mains habiles.

Dans ce livre, tu apprendras les principes du leadership organique dans l'édification d'une communauté craignant Dieu, qui apporte la fusion et assure la coordination réglementaire à travers le travail d'équipe ; le leadership d'équipe ; et des équipes de dirigeants. Les obstacles majeurs tels que l'individualisme, l'égoïsme et l'exaltation de soi, qui sont toxiques et cancéreux pour un tel paradigme de leadership, sont identifiés et traités.

• Langue: Français
• Éditeur: Books4revival
• Date de sortie: 23 juil. 2023
• ISBN: 9798223968726

Theodore Andoseh

The current leader of Christian Missionary Fellowship Internation

Aperçu du livre

Bâtir une nation spirituelle

BÂTIR UNE NATION SPIRITUELLE

la stature d’homme d’État spirituel

THEODORE ANDOSEH

Books4Revival

Copyright © 2022 par Theodore Andoseh

Tous droits réservés.

Titre Original: Building a Spiritual Nation: Spiritual Statesmanship

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TABLE DES MATIÈRES

Avant-propos

1. Introduction — 1

Un rapport de situation

2. Introduction — 2

L’organisation en vue de l’efficacité : une révision

3. Introduction — 3

La stature d’homme d’État spirituel

4. La vaillance martiale

5. La vaillance du sanctuaire

6. La vaillance du leadership

7. La vaillance administrative

8. La vaillance spirituelle

9. La vaillance de la vision

10. La vaillance dynastique

11. La marche à suivre

Postface

Annexe

Divers

Bibliographie

AVANT-PROPOS

Ce livre est une chronique vivante du message délivré par son auteur lors de la 9e Retraite des assistants de ministère (RAM) qui s’est tenue à Ndoumbi, Bertoua, au Cameroun, du 2 au 11 septembre 2022.

Contrairement aux trois années précédentes qui étaient axées sur l’organisation en vue de l’efficacité, cet autre rassemblement visait la recherche de bâtisseurs de nations et d’hommes d’État spirituels pour la construction de la nation spirituelle que Dieu nous a appelés à être et à bâtir.

Le Seigneur Jésus-Christ est venu fonder un grand royaume composé de nombreuses nations spirituelles — la race des élus, la communauté des rois-sacrificateurs — et les apôtres en ont été les bâtisseurs. Dans un sens, chaque ministère, chaque communauté, a un fondateur et les autres sont les bâtisseurs de cette nation spirituelle.

Le Seigneur a appelé notre communauté à émerger comme une grande nation spirituelle — un organe possédé par le Saint-Esprit pour l’accomplissement des desseins de Dieu à la fin des temps. Le concept général et le contexte biblique d’une nation spirituelle sont présentés dans le livre Bâtir une nation spirituelle : la fondation du même auteur.

Bâtir une nation spirituelle : la stature d’homme d’État spirituel nous fait franchir une étape supplémentaire par rapport au simple fardeau de l’organisation en vue de l’efficacité, pour nous confronter à la nécessité de devenir des hommes d’État spirituels et des bâtisseurs de nations. Il s’agit d’une étude simple avec des leçons qui changent la vie, tirées du génie du leadership du roi David. Il a forgé une nation spirituelle pour Dieu avec une vaillance septuple et l’a dirigée avec des mains habiles.

Dans ce livre qui arrive à point nommé, tu apprendras les principes du leadership organique dans l’édification d’une communauté craignant Dieu, qui apporte la fusion et assure la coordination réglementaire à travers :

le travail d’équipe ;

le leadership d’équipe ; et

des équipes de dirigeants.

Ce principe de leadership organique s’oppose directement aux paradigmes toxiques et cancéreux alimentés par l’individualisme, l’égoïsme et l’exaltation de soi, qui proviennent de la vie du moi non crucifié — l’ennemi intérieur !

Que le Seigneur te bénisse richement pendant que tu lis !

1

INTRODUCTION — 1

Un rapport de situation

Au cours des trois dernières années, le fardeau de la RAM n’a cessé d’être « l’organisation en vue de l’efficacité ».

Un certain nombre de choses se sont produites au cours de ces trois dernières années. Dieu a libéré un certain nombre d’entre nous de nos dépendances humaines :

le frère Bello ¹ est mort ;

le frère Joe Besong ² est mort ;

la sœur Emilia Tendo ³ est partie ;

ainsi qu’un certain nombre d’autres dirigeants.

Nous devons tous apprendre quelque chose lorsque Dieu fait certaines choses. Ce que je comprends de tous ces départs, c’est le besoin de grandir. Nous avons besoin de grandir. Dieu nous enlève nos zones de confort et nos dépendances pour que nous puissions grandir, pour que nous puissions grandir intérieurement, trouver un nouveau potentiel dans le Seigneur et nous développer.

La seule façon d’étendre quelque chose est de l’étirer. Il n’y a pas d’autre moyen d’obtenir un cœur plus grand que d’accepter plus de pression pour s’étirer. Il n’y a pas d’autre moyen de toucher de nouveaux seuils dans la vie spirituelle, de nouveaux seuils de foi, sans embrasser de plus gros problèmes.

Même dans le corps humain, lorsqu’une partie de ton corps est mutilée, ton corps compense cette déficience en développant d’autres compétences.

Ainsi, dans la psychologie de la vie spirituelle, Dieu sait que si nous voulons grandir, il nous faut grandir. Il n’y a pas de croissance plastique. Toute croissance doit être une croissance véritable.

Par conséquent, Dieu veille à ce que nous grandissions.

En outre, lorsque Dieu exige que les dirigeants grandissent, c’est parce qu’il y a des charges plus importantes à porter, pour lesquelles les capacités actuelles sont inadéquates. Le Seigneur de l’œuvre est le Saint-Esprit. Il ne fait pas seulement croître l’œuvre ; Il fait aussi croître les dirigeants, car la croissance externe de l’œuvre correspondra toujours à la croissance interne du dirigeant et du nombre de dirigeants. Si le nombre de dirigeants ne croît pas, ce que le nombre actuel de dirigeants portera sera limité. Si les dirigeants actuels ne grandissent pas, ils atteindront leurs limites. Ainsi, Dieu s’assure que les dirigeants actuels qui sont engagés grandissent en eux et que le nombre de dirigeants augmente afin qu’un plus grand travail puisse être réalisé.

Et pour assurer cette croissance, Dieu doit nous handicaper, car aucun d’entre nous n’aime le changement. Nous avons tous tendance à nous sentir à l’aise. Ainsi, si Dieu t’a destiné à quelque chose de plus grand que ce que tu fais actuellement, Il devra te blesser. Il ne peut pas faire des princes à partir des escrocs sans leur casser les jambes. Il ne peut pas garantir la subsistance d’une famille qui s’agrandit sans les blessures qui résultent du fait d’être criblé de notre amour naturel. Pour quelqu’un comme Jacob, s’il restait là, heureux avec son Joseph, il n’y aurait pas eu de provisions à l’avenir quand la famine serait venue.

L’élargissement de l’œuvre, l’élargissement de la vision, l’élargissement des ressources nécessitent des conditions qui font sortir de nous de nouveaux potentiels.

C’est de cette manière que j’interprète les départs coûteux de la sœur Emilia et du frère Joe — du moins en ce qui me concerne.

Ainsi, les fardeaux qui concernent l’ensemble du ministère exigeront des hommes plus grands ; il nous faut grandir.

Le seuil de ministère qui doit être rendu maintenant dans les nations, dans un monde en crise, avec les circonvolutions actuelles, exige des hommes qui ne sont pas séniles quant à leur génie spirituel. Et comment Dieu va-t-Il produire cela ? Il doit nous handicaper.

Il y a un animal qui, lorsque sa patte est coupée, en fait repousser une autre. Lorsqu’on coupe toutes les plantes qui sont des rhizomes, elles font pousser de nouvelles veines. Si on ne suit pas ce processus, on deviendra simplement un administrateur de biens acquis et on continuera ainsi jusqu’à ce qu’on se fossilise.

Dans la vision qu’Il a donnée au frère Zach, si Dieu a vraiment 250 nations pour lesquelles nous devons être pertinents, si cette vision exige vraiment que nous dirigions un milliard de personnes, alors nous ne sommes pas encore ce que cette vision exige. Nous avons besoin de :

grandir dans notre expérience humaine ;

grandir dans notre expérience spirituelle ;

grandir dans notre leadership ;

grandir dans nos compétences ;

grandir dans nos capacités.

Si tu es satisfait de ta situation actuelle, une seule autre direction t’attend : celle de la dégénérescence et de l’effacement.

Voilà le fardeau qui pèse sur mon cœur depuis que beaucoup de nos frères sont partis. Et dans mon propre parcours spirituel, il en a toujours été ainsi. Chaque fois que Dieu veut me faire grandir, Il enlève ceux dont j’ai appris à dépendre.

Lorsque j’ai cru, la vision du royaume est devenue plus claire à mesure qu’Il me séparait de plus en plus de ma famille naturelle.

À Yaoundé, mes responsabilités s’étaient agrandies dans le Corps. Pour partir en tant que missionnaire, j’ai dû être déraciné.

À Lagos, après les nombreuses conventions, alors que je me sentais très rassuré d’avoir des co-ouvriers, des serviteurs et des aides, Dieu m’a circoncis de ma confiance charnelle et m’a envoyé à Jos pour repartir à zéro. Vous pouvez oublier votre âge réel après avoir eu beaucoup de personnes à votre service. Lorsque Dieu vous renvoie dans la rue, pour corriger les exercices vous avez ratés, Il vous aime. Il ne donne pas à tout le monde la possibilité de corriger ses erreurs. En allant à Jos, Il nous a donné l’occasion de corriger nos erreurs et de commencer à apprendre la dépendance absolue envers le seul vrai Dieu.

Lorsque les hommes vous ont juré d’être fidèles pour toujours et qu’ils changent par la suite, c’est alors qu’on apprend qu’on n’est rien. Quelle arrogance de croire que l’on mérite les services des hommes ! Lorsque les toiles d’araignée seront retirées de ton cœur, peut-être commenceras-tu à apprendre ton nom et à réaliser que tu es simplement Theodore. Tu réapprendras à te connaître. Alors, peut-être, Dieu pourra recommencer avec toi, parce que Dieu aime travailler avec ceux qui ne sont rien.

Il a dit à Saül :

« Quand tu étais petit à tes propres yeux, ne t’ai-Je pas fait roi ? Maintenant, tu es devenu grand et tu ne peux plus M’obéir. Je dois chercher un autre roi parce que tu es inutilisable ; Je ne peux pas t’utiliser maintenant. Quand tu étais petit à tes propres yeux, pas aux yeux des autres, ne t’ai-Je pas utilisé ? ».

Ainsi, les dépouillements de Dieu sont là pour nous aider, afin que Dieu ne nous abandonne pas de sitôt.

C’est là où nous en sommes maintenant.

Certains vont grandir, d’autres vont se faner.

Certains vont s’étirer, d’autres vont se casser.

Que va-t-il t’arriver ?

Il y a tant de gens qui profitent déjà de leur âge et de leur ancienneté. J’ai lu un proverbe africain qui dit que la bénédiction de la vieillesse est que l’on peut péter sans se soucier de la personne qui est autour. À quatre-vingts ans, on ne lève pas les fesses, on laisse sortir les gaz. Certains excès sont pardonnés à ceux qui sont vieux. Par conséquent, les gens profitent de l’immunité de la vieillesse.

Les as-tu rejoints ?

Tu ne parles plus comme ceux qui supplient les gens de les suivre. Tu peux parler n’importe comment. Quand tu avais encore un grand avenir devant toi, tu parlais comme quelqu’un qui supplie. Maintenant, tu ne parles plus comme quelqu’un qui supplie ; tu es à l’aise avec l’immunité et tu n’as plus le tourment de plaire. Quand on est là depuis assez longtemps, et qu’on s’attend à ce que les gens apprécient ce qu’on a fait, alors le désir de plaire a disparu.

Il y a des tendances qui accompagnent la vieillesse, aussi bien spirituellement que naturellement ; il s’agit d’attitudes, d’implacabilité.

Récemment, j’ai lu un article intitulé Huit servitudes dont une femme doit se libérer après l’âge de soixante ans. L’une des chaînes dont il faut se libérer c’est le fait d’être bien dans sa peau. Sois délivré des chaînes de la réputation. Et il y avait huit chaînes de la sorte. Si tu es de ce genre, cela signifie que tu as vieilli. Si Dieu veut se servir de toi, tu devras peut-être redevenir jeune à tes propres yeux ; Dieu veut se servir de gens qui ont encore peur d’échouer, qui se voient encore petits à leurs propres yeux.

Nous nous sommes réunis à l’occasion de cette retraite des assistants de ministère (RAM) pour examiner la nation spirituelle que Dieu nous a appelés à bâtir.

Nous nous sommes réunis à cette RAM pour susciter des hommes d’État spirituels, des bâtisseurs de nations ; des hommes d’État spirituels qui vont bâtir la nation spirituelle que Dieu nous a appelés à être et à bâtir.

Tout au long de ces dix jours, nous nous efforcerons de susciter des hommes d’État spirituels.

Voilà l’introduction à cette retraite.

Tant de choses se sont passées, Dieu a de grands projets pour nous. Nous devons être le genre de personnes qui peuvent les accomplir.

Et peut-être que certains d’entre nous ont besoin de nous dire à nouveau que nous pouvons encore compter sur eux, parce que quelques-uns sont à bout, quelques-uns ont donné tout ce qu’ils pouvaient donner, et au lieu d’attendre davantage d’eux, nous devrions les remercier pour ce qu’ils ont fait.

Tel est le fardeau de cette retraite.

Nous voulons nous détourner du simple fardeau d’efficacité et nous confronter à la nécessité de devenir des hommes d’État spirituels et des bâtisseurs de nations.

Si la pénétration des « 250 nations » est une réalité, si le milliard est une réalité, alors nous devons devenir les hommes qui peuvent porter cela. Nous devons nous dépouiller de nos vieilles peaux comme le fait le serpent. Nous devons secouer nos plumes comme le fait l’aigle. Nous devons nous défaire de nos gloires et de nos succès passés.

Dieu nous appelle à bâtir une nation spirituelle puissante pour Lui. Il faut des hommes qui ont encore du jus dans leur corps, pas ceux qui ont été asséchés par la vie et desséchés par les épreuves.

Pour faire une analogie sexuelle, toutes ces femmes ménopausées sont desséchées : desséchées dans leurs parties intimes, desséchées dans leur tête, desséchées dans leur corps, même leurs yeux sont desséchés. Nous avons besoin de ceux qui ont encore du jus dans leur corps. Même si ton corps naturel est ménopausé ou andropausé, il faut que tu retrouves ta jeunesse spirituelle, car nous avons une grande nation à bâtir.

J’ai dit ceci aux frères de Koumé : nous vivons actuellement la période de vacances de notre ministère, car si ce milliard est vrai,