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Le Chemin du Service Chrétien: Le Chemin Chretien, #7
Le Chemin du Service Chrétien: Le Chemin Chretien, #7
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Livre électronique252 pages4 heures

Le Chemin du Service Chrétien: Le Chemin Chretien, #7

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Ce livre traite du Chemin du Service. Servir le Seigneur, c'est quelque chose qui commence mieux en Sa présence immédiate. Quand une personne L'a servi en Sa présence immédiate et a satisfait Son cœur, Il peut alors envoyer cette personne servir de Sa part. Servir le Seigneur dans Sa présence immédiate consiste essentiellement à L'adorer. Il est dit des dirigeants de l'Eglise d'Antioche :
"Pendant qu'ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu'ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l'œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir". (Actes 13 : 2-3)
Barnabas et Saul furent envoyés de la présence du Seigneur pour Le servir dans l'œuvre à laquelle Il les avait appelés. Ils étaient en train de servir dans Sa présence lorsqu'Il les envoya servir en Son nom. Tout service pour le Seigneur devrait commencer de cette façon-là.
Le service du Seigneur est invariablement lié à la vie de résurrection. Personne ne peut réellement servir le Seigneur sans que Lui, le Seigneur de toute gloire, ait pris l'initiative de l'appeler à Son service. Cela en est ainsi parce que ceux qui Le servent doivent connaître à la fois la mort et la résurrection avec Christ. Le service est le débordement de la vie de Dieu, et il ne peut y avoir de débordement sans la vie de résurrection.
On peut faire beaucoup de choses au nom du Seigneur, mais seul ce qui découle de la vie va demeurer ; et pour que s'écoule la vie, il faut qu'il y ait d'abord la mort. Une personne ne peut servir qu'à la mesure de sa mort et de sa résurrection avec Christ.
Ceux qui s'écartent eux-mêmes des rudes exigences de la croix découvriront qu'ils se sont aussi écartés du ministère de la vie. Une personne connaîtra la vie de résurrection et le ministère de résurrection selon la mesure de sa soumission à la mort au monde et à la chair.
Une œuvre peut être en force et en puissance sans qu'elle soit pleinement du Saint-Esprit. Samson fit des œuvres de puissance, bien qu'il fût totalement hors de communion avec un Dieu saint. Dieu exige la sainteté de ceux qui veulent Le servir au point de Le satisfaire.
Finalement, nous voulons dire qu'une œuvre chrétienne n'est acceptable devant Lui et ne satisfait Son cœur que si elle est en harmonie avec Sa volonté et s'effectue sous Sa direction. Toute œuvre accomplie en dehors de Sa volonté et de Sa direction est non seulement inutile, mais est aussi une abomination devant Lui.
Plusieurs croyants sont aujourd'hui occupés à ne rien faire pour le Seigneur. Ils sont timides, retirés, et manquent de courage et de direction claire. Où sont ceux qui oseraient aller à Son commandement pour prendre des villages entiers, des villes, des provinces, des nations entières, et des continents entiers pour Lui?
Ma prière est que le Maître de la moisson utilise ces messages pour susciter des serviteurs et des esclaves pour Son glorieux Fils; que ceux-là commencent dans Sa présence et, sous Sa direction, qu'ils arrivent aux confins du monde.
Seigneur Jésus, ignore les faiblesses et les lacunes à la fois de ces messages et du messager humain, et utilise-les, Seigneur, pour Ta gloire. Amen.

LangueFrançais
Date de sortie14 oct. 2017
ISBN9781310213748
Le Chemin du Service Chrétien: Le Chemin Chretien, #7
Auteur

Zacharias Tanee Fomum

For FREE books from Zacharias Tanee Fomum: https://books.bookfunnel.com/ztf-free-ebooks. Professor Zacharias Tanee FOMUM was a man of uncommon spirituality, a leading voice for revival, a workaholic, a prophet-teacher, and a world-shaping spiritual genius. He was a bestselling Christian author (with over 350 books, over 10 million copies in circulation in over 100 languages) and a professor of Organic Chemistry (with over 160 published scientific works of high distinction (earning him the award of a Doctor of Science degree from the University of Durham, Great Britain). His books and the millions of people he influenced in more than 40 years of Christian ministry continue to impact the world with the Gospel today. He founded Christian Missionary Fellowship International (CMFI), a missionary movement that has planted churches in more than 120 nations on all continents. He believed in a life of simplicity and with the support and dedication of his wife and their seven children, his all—time, money, heart, and soul— was dedicated to spreading the Gospel. He carried out exploits for God through the making of disciples for Christ, planting of churches, building spiritual leaders according to the model of the Bible, and serving the body of Christ, especially as a teacher on prayer. Learn more and read exclusive excerpts at: https://ztfomum.org

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    Aperçu du livre

    Le Chemin du Service Chrétien - Zacharias Tanee Fomum

    PRÉFACE

    Ce livre est le septième de la série du Chemin chrétien. Les livres de cette série sont :

    Le Chemin de la vie

    Le Chemin de l’obéissance

    Le Chemin d’être disciple

    Le Chemin de la sanctification

    Le Chemin du caractère chrétien

    Le Chemin de la puissance spirituelle

    Le Chemin du service chrétien

    Le Chemin du combat spirituel

    Le Chemin de la souffrance pour Christ

    Le Chemin de la prière victorieuse

    Le Chemin des vainqueurs

    Le Chemin de l’encouragement spirituel

    Le Chemin de l’amour pour le Seigneur

    Ce livre traite du service chrétien. Servir le Seigneur, c’est quelque chose qui commence mieux en Sa présence immédiate. Quand une personne L’a servi en Sa présence immédiate et a satisfait Son cœur, Il peut alors envoyer cette personne servir de Sa part. Servir le Seigneur dans Sa présence immédiate consiste essentiellement à L’adorer. Il est dit des dirigeants de l’Église d’Antioche : « Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir » (Actes 13:2-3). Barnabas et Saul furent envoyés de la présence du Seigneur pour Le servir dans l’œuvre à laquelle Il les avait appelés. Ils étaient en train de servir dans Sa présence lorsqu’Il les envoya servir en Son nom. Tout service pour le Seigneur devrait commencer de cette façon-là.

    Le service du Seigneur est invariablement lié à la vie de résurrection. Personne ne peut réellement servir le Seigneur sans que Lui, le Seigneur de toute gloire, ait pris l’initiative de l’appeler à Son service. Cela en est ainsi parce que ceux qui Le servent doivent connaître à la fois la mort et la résurrection avec Christ. Le service est le débordement de la vie de Dieu, et il ne peut y avoir de débordement sans la vie de résurrection.

    On peut faire beaucoup de choses au nom du Seigneur, mais seul ce qui découle de la vie va demeurer; et pour que s’écoule la vie, il faut qu’il y ait d’abord la mort. Une personne ne peut servir qu’à la mesure de sa mort et de sa résurrection avec Christ.

    Ceux qui s’écartent eux-mêmes des rudes exigences de la croix découvriront qu’ils se sont aussi écartés du ministère de la vie. Une personne connaîtra la vie de résurrection et le ministère de résurrection selon la mesure de sa soumission à la mort au monde et à la chair.

    Une œuvre peut être en force et en puissance sans qu’elle soit pleinement du Saint-Esprit. Samson fit des œuvres de puissance, bien qu’il fût totalement hors de communion avec le Dieu saint. Dieu exige la sainteté de ceux qui veulent Le servir au point de Le satisfaire.

    Finalement, nous voulons dire qu’une œuvre chrétienne n’est acceptable devant Lui et ne satisfait Son cœur que si elle est en harmonie avec Sa volonté et s’effectue sous Sa direction. Toute œuvre accomplie en dehors de Sa volonté et de Sa direction est non seulement inutile, mais est aussi une abomination devant Lui.

    Plusieurs croyants sont aujourd’hui occupés à ne rien faire pour le Seigneur. Ils sont timides, retirés, et manquent de courage et de direction claire. Où sont ceux qui oseraient aller à Son commandement pour prendre des villages entiers, des villes, des provinces, des nations entières, et des continents entiers pour Lui?

    Ma prière est que le Maître de la moisson utilise ces messages pour susciter des serviteurs et des esclaves pour Son glorieux Fils ; que ceux-là commencent dans Sa présence et, sous Sa direction, qu’ils arrivent aux confins du monde.

    Seigneur Jésus, ignore les faiblesses et les lacunes à la fois de ces messages et du messager humain, et utilise-les, Seigneur, pour Ta gloire. Amen.

    Yaoundé, le 26 octobre 1982

    Zacharias Tanee Fomum

    1

    UNE ŒUVRE DE DIEU

    Avant de beaucoup penser à servir le Seigneur, je crois qu’il serait normal que nous définissions d’abord clairement et soigneusement ce qu’on peut appeler « une œuvre de Dieu ».

    De nos jours, il y a trop de confusion dans le monde et les gens font plusieurs choses qu’ils appellent « des œuvres de Dieu ». Mais il faut se poser la question suivante : « Ces projets sont-ils des œuvres de Dieu ? »

    Fondamentalement, il n’y a que deux sortes d’œuvres :

    L’œuvre de Dieu.

    L’œuvre du diable.

    Tout ce qui n’est pas une œuvre de Dieu est une œuvre du diable. Il n’y a aucun terrain neutre sur lequel on peut entreprendre une œuvre qui ne soit ni de Dieu, ni du diable. Une œuvre peut être entreprise au nom de Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, mais être en fait une œuvre du diable. Le nom donné à une œuvre par l’homme ne fait pas nécessairement d’elle une œuvre de Dieu.

    Une question se pose alors : « Comment puis-je distinguer l’œuvre de Dieu de celle du diable ? Comment puis-je être sûr qu’en investissant ma vie dans une œuvre, je ne suis pas de ce fait en train d’aider l’Ennemi à bâtir son royaume ? »

    Premièrement, j’aimerais dire que le succès d’une œuvre ne signifie pas nécessairement qu’elle soit une œuvre de Dieu. Une œuvre peut apparemment avoir beaucoup de succès et pourtant ne pas être une œuvre de Dieu. D’autre part, le fait qu’une œuvre soit apparemment démunie de tout succès ne signifie pas qu’elle ne soit pas de Dieu. Si l’on se base sur le nombre de ceux qui avaient écouté le Seigneur Jésus et qui Lui étaient restés fidèles, l’œuvre du Seigneur Jésus fut un échec, et pourtant elle fut l’œuvre-même de Dieu.

    Deuxièmement, ce n’est pas le nom donné par les hommes à une œuvre qui fait d’elle une œuvre de Dieu. Une œuvre peut porter des noms bibliques, et même le nom du Seigneur Jésus, tout en étant une œuvre du diable.

    Troisièmement, les motifs des ouvriers ne font pas nécessairement d’une œuvre une œuvre de Dieu. Les motifs peuvent être sincères et désintéressés, mais l’œuvre demeure une œuvre du diable. Un païen qui fait sincèrement des sacrifices à une idole ne peut pas, par sa sincérité, transformer ce qu’il est en train de faire en une œuvre de Dieu.

    Quatrièmement, le degré de sacrifice consenti pour l’œuvre ne fait pas d’elle une œuvre de Dieu. Les gens peuvent se livrer pour être brûlés pour une œuvre qui n’est pas l’œuvre de Dieu. Le sacrifice consenti et le degré de consécration des ouvriers ne peuvent pas changer en une œuvre de Dieu ce qui n’était pas une œuvre de Dieu.

    Enfin, la pureté de ceux qui sont engagés dans une œuvre ne fait pas nécessairement d’elle une œuvre de Dieu, car quelqu’un peut être pur, mais dérouté et trompé. Il peut être pur, mais ignorant et par conséquent, trompé.

    Quelles sont donc les caractéristiques d’une œuvre de Dieu? Voici sept caractéristiques qui distinguent une œuvre de Dieu. En les lisant, examine dans un esprit de prière l’œuvre que tu es en train d’accomplir ou de planifier, et regarde si réellement elle est une œuvre de Dieu. Si tu découvres que ce n’est pas une œuvre de Dieu, arrête-la immédiatement, non seulement parce que tu ne travaillais pas pour Dieu, mais parce que, sans le savoir, tu étais en train d’aider Son Ennemi à bâtir ce royaume, qui s’oppose violemment au royaume de Dieu.

    I - L’ŒUVRE DOIT AVOIR SON ORIGINE EN DIEU

    Toute œuvre de Dieu doit avoir son origine en Dieu. Dieu doit en être l’Auteur. Dieu doit en être le seul Auteur. Ce doit être :

    « Au commencement, Dieu... ». Ce doit être :

    « Et Dieu dit : Faisons... » (Genèse 1 : 26).

    « Et Dieu dit : Que la lumière soit... » (Genèse 1 : 3).

    « Et Dieu dit : Qu’il y ait... » (Genèse 1 : 6).

    Une œuvre qui commence de cette façon a une origine céleste. Toute œuvre de Dieu a une origine céleste. Elle n’a rien de terrestre, de charnel ou de diabolique en elle. Aujourd’hui, les gens veulent parfois faire quelque chose pour une raison ou une autre. L’œuvre commence en eux. Ils en sont l’origine, et l’appellent par la suite une œuvre de Dieu. Evidemment, elle ne devient pas une œuvre de Dieu parce qu’ils l’appellent une œuvre de Dieu. C’est leur œuvre à eux. Ils peuvent dire : « Bien ! J’ai rêvé de cela », ou « j’ai senti dans mon cœur qu’il serait bon que je fasse ceci ou cela ». Ils peuvent discuter avec quelqu’un qui les aidera à voir le besoin de faire ceci ou cela. La question demeure : a-t-elle Dieu pour origine ? Dieu en est-Il le seul Auteur? Je te conjure devant Dieu de répondre à cette question devant Lui, avant de continuer à faire la moindre chose du projet dans lequel tu t’es engagé. Peut-être espérais-tu que ce soit une œuvre de Dieu. Peut-être souhaitais-tu que ce soit une œuvre de Dieu. Arrête de souhaiter et d’espérer. Dieu n’agit pas dans le domaine des souhaits et des espoirs humains. Il agit dans le domaine de Ses faits. Confronte-les. Je te demande encore : Dieu est-Il l’unique Auteur de l’œuvre dans laquelle tu es engagé ? S’Il ne l’est pas, alors il n’y a qu’une chose correcte que tu dois faire et je t’encourage à la faire maintenant. C’est celle-ci : Si Dieu n’est pas l’unique Auteur de ton œuvre, arrête-la immédiatement. Tu peux y avoir passé plusieurs années ; tu peux avoir dépensé des millions pour elle ; plusieurs personnes y sont peut-être engagées avec toi. Cependant, dès la seconde où tu découvres que Dieu n’en est pas l’Auteur, tu dois l’arrêter.

    Tu ne peux pas remédier devant Dieu à une œuvre que Dieu n’a pas commencée. Il n’y a aucune récompense pour une œuvre dont Il n’est pas L’initiateur. Tu ne peux pas L’inviter à venir prendre la direction de ce dont Il n’a pas été l’Auteur. Ainsi, ne prie pas en disant : « Seigneur, Tu ne l’as pas commencée, je l’ai commencée dans l’ignorance, mais mon intention était de faire Ton œuvre. Viens prendre cette œuvre qui est le produit de mes efforts sincères et fais-la Tienne. Agis, Seigneur. Ne permets pas qu’elle soit gaspillée. Sauve mes efforts à tout prix, Seigneur. Sois miséricordieux envers moi. Regarde tous les efforts qui ont été faits. Regarde le sacrifice, Seigneur, ne l’écarte pas complètement ». Une telle prière peut continuer éternellement, mais Dieu n’y répondra jamais. Il ne peut pas prendre la relève de ce qu’Il n’a pas commencé. De façon ultime, ce qu’Il n’a pas commencé vient du diable. Dieu devrait-Il prendre la relève de ce qui a été entrepris par le diable ?

    En un sens, Dieu est sans pitié. Il peut être considéré comme un « gaspilleur ». Il n’épargna pas le monde lorsque celui-ci pécha, mais Il l’extermina par le déluge. Il n’épargna pas Sodome et Gomorrhe, mais Il les détruisit. Il est concerné par Son œuvre. Devrait-Il permettre à l’Ennemi d’être glorifié et que ses plans soient accomplis, afin que ta petite œuvre demeure? Jamais. Il n’interviendra jamais à la dernière minute pour prendre la relève de ce qu’Il n’a pas débuté. Cette œuvre doit prendre fin. Elle doit être détruite. Si tu l’arrêtes maintenant, tu t’épargneras davantage de douleur. Si tu continues, elle sera détruite au Jour du Jugement, et alors quelle perte !!

    II - IL FAUT QUE L’ŒUVRE TROUVE SA PLACE DANS LE DESSEIN ÉTERNEL DE DIEU

    Dieu a un but éternel qui a été dans Sa pensée avant même qu’Il ne pose les fondations du monde. Son dessein éternel est que Christ soit tout et en tous (Colossiens 3 : 11). Toute œuvre de Dieu trouve sa place dans ce but, qui est d’avoir Christ comme tout en tous. Pour que quelqu’un appelle ce qu’il fait une œuvre de Dieu, celle-ci doit, non seulement avoir Dieu pour origine, mais elle doit trouver sa place dans le but unique de Dieu. Elle ne doit pas avoir de motifs secondaires.

    Aujourd’hui, c’est très souvent que plusieurs personnes disent qu’elles servent Dieu, qu’elles font l’œuvre de Dieu. Parmi le peuple de Dieu né deux fois, certains peuvent réellement avoir Dieu en pensée, mais pour plusieurs d’entre eux, ce n’est pas Christ et Christ seul qui est le but. Pour un grand nombre, c’est souvent Christ, plus quelque chose d’autre :

    une ambition secrète de glorifier le « moi » ;

    une doctrine particulière ;

    une dénomination particulière ;

    une méthode particulière ;

    une personnalité particulière ;

    une nationalité particulière ;

    etc.

    Toute œuvre qui a Christ plus quelque chose d’autre, ou une personne d’autre, comme son but ou son dessein, ne peut jamais être une œuvre de Dieu. Dieu ne connaît pas de suppléments à Christ. Pour qu’elle soit une œuvre de Dieu, il faut qu’elle commence en Dieu et en Lui seul, et qu’elle soit pour la gloire de Christ, et seulement pour Sa gloire.

    La plupart des activités religieuses humaines ne sont pas l’œuvre de Dieu. Elles ont Christ plus un autre but. Ceci est immédiatement évident quand ce qui a été ajouté à Christ est menacé.

    Tout sera fait pour protéger ce qui a été ajouté à Christ, et si cette chose ne peut pas être mise en sécurité, l’œuvre sera abandonnée sans que l’on tienne compte des besoins de l’œuvre de Dieu en ce lieu. Ceci montre clairement que le but principal n’était pas Christ, car Il est Celui qui est sacrifié dans les crises. Je vais illustrer cet aspect par deux exemples que je connais à partir de mon expérience personnelle.

    Une jeune église manquait de littérature chrétienne, dans un pays en voie de développement. Un jour, je parlais avec un missionnaire en visite, appartenant à une grande dénomination qui avait une influence mondiale et financière, mais qui ne pouvait pas être reconnue dans ce pays pour des raisons politiques. Le grand missionnaire en visite a dit : « Notre dénomination a beaucoup de littérature chrétienne et assez d’argent pour faire beaucoup de choses ici en un temps record. Le problème est que nous ne sommes pas reconnus par le Gouvernement ». Ils avaient la littérature, ils avaient l’argent, mais parce que le premier intérêt était la gloire de la dénomination, ils ne pouvaient pas pourvoir aux besoins, parce que le nom de leur dénomination n’apparaîtrait pas de façon remarquable aux yeux de plusieurs. Ils pouvaient laisser les intérêts de Christ connaître une grande perte. Cela ne les inquiétait pas. L’essentiel était que leur dénomination soit remarquée, et puisque ce n’était pas le cas, ils ne firent rien de significatif.

    Dans une autre situation, une organisation internationale de distribution des Bibles ne put, pour des raisons politiques, se faire enregistrer comme organe indépendant dans un pays. Cependant, il y avait une soif et un besoin spirituel profonds dans ce pays. Il y avait des organisations locales par lesquelles cette organisation internationale pouvait distribuer des Bibles dans ce pays, à condition que cette organisation renonce à l’une de ses lois qui stipulait que l’organisation ne devait travailler que comme organe indépendant, sans s’affilier à aucune autre organisation. Que firent les dirigeants de cette organisation internationale ? Ils dirent : « Nous préférons arrêter notre œuvre dans ce pays plutôt que de passer par l’organe local. Notre règlement intérieur interdit une telle action ». Et ils le firent ! Vois-tu ce que je suis en train de dire ? Je veux dire que bien qu’ayant Christ en vue, Il n’occupait qu’une petite position dans toute l’organisation. Si le but était de servir le Seigneur Jésus et de ne servir que Lui, ces gens auraient laissé tomber leur règlement intérieur, afin que ce pays soit gagné par la Parole. Mais, puisque le nom de l’organisation et son règlement intérieur avaient la position centrale, ceux-ci furent sauvegardés, et Christ et Ses intérêts dans ce pays furent écartés.

    Comme nous l’avons dit plus haut, Dieu ne connaît pas de suppléments à Christ. Pour qu’une œuvre soit de Dieu, elle doit commencer en Dieu et être pour Christ. Si les gens sacrifient leur vie pour une doctrine particulière, une dénomination, un système, une organisation, etc., nous demandons encore : « Sont-ils en train de servir Christ et Christ seul ? »

    As-tu jamais évalué les motifs de ton œuvre ? Y mêles-tu l’amour personnel, l’exhibition personnelle, la publicité personnelle, la volonté personnelle, etc. ? Si c’est le cas, alors ton œuvre est un mélange, et Dieu n’a que faire des mélanges. Des motifs mélangés sont une abomination à Dieu. Servir Dieu en partie pour Sa gloire et en partie pour être remarqué, c’est là une idolâtrie. Est-ce ainsi que tu sers le Seigneur? Es-tu jamais tombé sur ta face devant Dieu pour Lui dire : « Seigneur, je suis un idolâtre. Je Te sers en partie pour ma propre gloire, et en partie pour Ta gloire. Aie pitié de moi, et accomplis une œuvre radicale en moi ». T’es-tu jamais repenti du grand péché d’idolâtrie que tu as commis? L’idole ici n’est pas une pierre, un arbre, ou une chose semblable. L’idole, c’est le « moi ».

    L’œuvre de Dieu ne peut être faite qu’à partir des motifs purs. Il ne peut pas supporter des motifs mélangés. Dieu est pur. Il n’y a pas de mélange quelconque en Lui.

    Le Seigneur Jésus est pur, Lui qui est le But de toute œuvre de Dieu. Il n’y a aucun mélange en Lui. L’œuvre qui commence en Dieu et qui est faite pour Christ doit nécessairement être pure, et aucune œuvre pure ne peut résulter de motifs impurs. C’est là une loi divine.

    III - L’ŒUVRE DOIT ÊTRE FAITE PAR DIEU

    La Bible dit :

    « … Le Seigneur travaillait avec eux » (Marc 16 : 20) ;

    « … Dieu créa... » (Genèse 1 : 1) ;

    « … Dieu sépara... » (Genèse 1 : 4) ;

    « … Dieu produit en vous... » (Philippiens 2 : 13).

    Dieu ne peut pas concevoir une œuvre pour la gloire de Christ, et ne pas l’accomplir Lui-même. Il est évident qu’Il veut des canaux à travers lesquels travailler, mais Il doit être Celui qui travaille à travers eux. C’est seulement jusqu’au point où Lui, l’Auteur, continue à travailler à travers les hommes, ou par des instruments humains que cette œuvre peut continuer à être la Sienne.

    Plusieurs personnes traitent Dieu comme un Seigneur absent. Ils pensent qu’Il a un travail à faire, mais qu’Il est parti et qu’Il l’a oublié. D’une manière ou d’une autre, ils pensent que bien que Dieu ait abandonné l’œuvre, Son dessein initial était correct, et pour cela, ils se sentent obligés de continuer pour Lui, afin de Lui éviter la confusion d’une tâche non achevée.

    Il est évident que ceci ne marchera pas. Quiconque pense et agit de cette manière pense et agit d’une manière insensée et dans l’ignorance, et ce qu’il fait ne sera jamais une œuvre de Dieu.

    Pour qu’une œuvre soit faite par Dieu, Il doit trouver des canaux par lesquels travailler. C’est ici qu’intervient l’homme. Il est le canal de Dieu, l’instrument de Dieu. Il travaille avec Dieu, mais toute l’initiative est de Dieu. Le canal n’oserait pas dire à Dieu ce qu’il faut faire. Le canal doit être entièrement en harmonie avec Dieu. Lorsque Dieu ne travaille plus, tous les efforts du canal sont vains. Si Dieu doit utiliser des canaux, alors Il a le droit de choisir quel canal utiliser et quel canal laisser. Il est souverain. Il n’a aucune obligation d’utiliser quiconque. Quiconque est utilisé par Dieu sait que c’est un privilège et non un droit.

    Dieu préfère cependant un certain genre de canaux. Nous verrons ceci plus en détail après, mais il suffit de dire que si Dieu doit utiliser un canal pendant longtemps, celui-ci doit avoir certaines qualifications qui incluent :

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