Pressentiment Masculin

Par Vena Groeth

Un simple pressentiment qu'il voulait repousser! Cette attirance vers les hommes etait inabituelle pour lui, tabou, mais une chose est sure, elleetait intenable et persistante. Un jour il le saura, et ce jour la est arrivé...au premier regard laporte du plaisircharnel s'ouvrit à lui, et ilne le regrettera pas 

• Langue: Français
• Éditeur: Vena Groeth
• Date de sortie: 26 juin 2023
• ISBN: 9798223597018

Aperçu du livre

Cinq mois environ après mon divorce et ma séparation avec ma femme, j'ai décidé à contre cœur d'accepter une offre de longue date de mon employeur et de m'installer à Los Angeles. Je suis un gars qui vient d'une petite ville du sud et j'appréhendais un peu de partir vivre dans une métropole pareille, mais je savais aussi que j’avais besoin de changement et que c’était le moment où je devais partir, pour beaucoup de raisons. Pour mon divorce et l’effet que cela a causé mais aussi parce que les principaux amis que j’avais à cette époque étaient les amis de mon ex-femme principalement. Une fois divorcé, ceux-ci m’ont laissé tomber ou presque et je me sentais très seul. Aucune femme pendant ces quelques mois n’est venue adoucir ma solitude, si c’était le cas, j’aurai peut être changé d’avis, mais rien de tout cela ne s’est produit.

Je connaissais assez bien Los Angeles pour savoir que mon principal souci serait de trouver un logement décent et abordable. J'avais emménagé dans un taudis à la sortie est de la ville et juste quelques jours après, une de mes collègues m’avait mis en contact avec un de ses amis qui avait une belle  baraque dans un quartier chic et qui justement cherchait un colocataire. Ma collègue m’a expliqué que c’était un chic type, très rigolo et un travailleur acharné. Il avait mon âge (trente-cinq ans), et c’était apparemment quelqu’un de bien selon ses dires.

-  Il est gay, je te préviens au cas où, me lança-t-elle.

-  Hey ça va, je ne suis pas aussi coincé que ça, il fait ce qu’il veut de sa vie, pour moi je veux juste que ce soit un coloc sympa, le reste je m’en fiche, j’avais répondu.

-  Super, me dit-t-elle, et sur ça elle m'a donné son e-mail, en me promettant de lui toucher un mot à mon sujet.

L’après-midi, je lui ai envoyé un mail.

Salut Doug. Ma collègue Megan m’a transmis vos coordonnées, et m'a dit que vous cherchiez un colocataire. Je suis intéressé, si jamais vivre avec un gars vieux jeu qui vient d'un coin perdu et qui aime les vieux films est supportable pour toi.

Une demi-heure plus tard, j'ai reçu sa réponse.

Bonjour Jeff. Surtout pas de vieux films, ça me rappelle ma mère, ceci dit les gens des petites villes ont la réputation d’être organisé, et ce serait bien un peu d’organisation chez moi et dans ma vie! Une autre mère chez moi ne serait pas une si mauvaise idée finalement. Je suis partant pour un café, on se voit et on discute si vous voulez bien.

Il au sens de l’humour, je me suis dit, c’est cool.

Il s'est avéré que son entreprise n’était qu’a quelques pâtés de maisons de la mienne, nous avons donc décidé de prendre un café ce jour la juste après le boulot. Quand on s’est mis à nous décrire pour pouvoir nous reconnaitre, nous nous sommes aperçus que nous étions habillés de la même façon pratiquement, il a ri et a rétorqué :

-  Wow, mon nouveau colocataire est mon jumeau, ne me dis pas que tu portes des chaussettes roses aussi !

J’ai eu comme un court moment de timidité avant de répondre en souriant ;

-  Je préfère les chaussettes fuchsia !

-  Ça ne devrait pas poser de problème alors me dit-il. Rendez-vous à dix-huit heures mec.

J'ai quitté le bureau un peu avant l’heure et en marchant, je me suis rendu compte de la belle soirée qui s’annonçait. Dommage pour moi, je n’avais ni des amis avec lesquels passer la soirée, ni un chez moi décent ou me reposer. J’étais dans un petit studio crasseux et encombrant.

Quand je suis arrivé au café, j’ai vu un gars que je pensais être Doug qui venait juste d'entrer. Il s'est arrêté à mon niveau et m'a jeté un regard interrogateur, alors j'ai mis mes mains dans mes poches et j'ai remonté un peu mon pantalon pour que les chaussettes fuchsia apparaissent.

-  Impossible de te rater, reconnaissable entre mille, me dit-il, en s'avançant en souriant pour me serrer la main.

Ma première impression bizarrement a été de constater que c’était un beau mec. Cheveux blonds, yeux bleus, traits confirmés, une silhouette mince avec une allure athlétique, un peu comme un nageur. Mais ce qui m’a surtout marqué, c’était son sourire. Un sourire attachant et vif, très communiquant qu’il affichait en regardant d’un coin de l’œil, comme s’il vous pesait.

Je suppose que j'ai fait bonne impression également car il m’a tout de suite proposé un verre, en m’indiquant une table à l’intérieur de la salle. Il désigna un endroit décontracté de l'autre côté de la rue avec quelques tables à l'avant.

-  Bien sûr, je répondis, avec plaisir.

-  Tu prends quoi ?

-  Une bière.

-  Deux alors, s’est-il exclamé alors que la serveuse partait avec nos commandes.

Une fois celle-ci partie, il se tourna vers moi :

-  Megan m’a dit que vous cherchez une location plutôt  abordable. Un peu comme 2 millions de personnes ici à Los Angeles.

-  Ouais, je répondis. Je ne connais pas beaucoup la ville et ce que j’ai réussi à trouver dépasse de beaucoup mon budget, et encore, je n’ai pas fait tous les quartiers.

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