Monde de l'eau

Par Simone Malacrida

L'ouvrage est dans la veine d'aller esquisser les caractéristiques de la "planète eau" tout en portant un regard différent sur l'ensemble. Au lieu de n'aborder qu'un seul aspect particulier (scientifique-technologique ou social par exemple), on a préféré considérer tous les liens que l'eau entretient avec l'homme et la société, en esquissant ensuite une série de "voyages", chacun correspondant à chacun des sept chapitres qui forment la structure de l'écriture. Très brièvement, ces points de vue différents et complémentaires peuvent être résumés dans cette esquisse : Le lien indissoluble entre l'eau et la vie, de l'Univers à notre Planète en passant par la biosphère et nos cellules. Les propriétés chimiques et physiques de l'eau, de quoi elles dépendent et quelles influences elles ont dans la définition de l'importance de cette molécule. Phénomènes liés à l'eau tels que le cycle de l'eau, la géologie, les types d'eau et tout ce qui concerne la morphologie de la planète Terre. Quels usages, combien de consommation et traitements sont liés à l'eau pour comprendre le nombre, les objectifs et la qualité de l'eau utilisée. Quels sont les aspects sociaux liés à l'eau depuis les aspects historiques, économiques et politiques jusqu'à toutes les formes d'expression artistique et de la vie quotidienne. Comment on s'attaque à l'eau à travers les pollutions de toutes sortes, le problème du réchauffement climatique, et les déchets liés à la société d'aujourd'hui. La notion de droit à l'eau, la rareté de la ressource en eau avec les inégalités qui y sont liées, la confrontation-choc entre vision marchande et droits humains essentiels. Le début et la fin du livre constituent les thèmes centraux autour desquels se déploient tous les arguments. Le lien à la vie et le droit à l'eau sont les deux faces d'une même médaille qui conduiront à des conclusions très précises et détaillées, telles que la prise de conscience d'un nouveau modèle de développement durable, les actions nécessaires pour lutter contre les problèmes mondiaux tels que la pollution, le réchauffement climatique et la rareté de l'eau, et la conviction que les droits et la vie sont plus importants et nécessaires que les questions purement économiques.

• Langue: Français
• Éditeur: Simone Malacrida
• Date de sortie: 17 janv. 2023
• ISBN: 9798215666203

Simone Malacrida

Simone Malacrida (1977) Ha lavorato nel settore della ricerca (ottica e nanotecnologie) e, in seguito, in quello industriale-impiantistico, in particolare nel Power, nell'Oil&Gas e nelle infrastrutture. E' interessato a problematiche finanziarie ed energetiche. Ha pubblicato un primo ciclo di 21 libri principali (10 divulgativi e didattici e 11 romanzi) + 91 manuali didattici derivati. Un secondo ciclo, sempre di 21 libri, è in corso di elaborazione e sviluppo.

Aperçu du livre

INTRODUCTION _

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Tout coule.

On ne peut pas se plonger deux fois dans les eaux d'un même fleuve.

(Héraclite)

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Au cours de la dernière décennie, un énorme intérêt pour toutes les questions liées à l'eau a émergé dans le monde tant en termes de discussions de nature économique et géopolitique qu'en termes de publication d'articles, de livres, de résumés de conférences et d'écrits de genres divers.

Un ferment renouvelé qui repose sur une solide prise de conscience. L'eau, ses liens avec d'autres aspects sociaux et économiques, ses implications vitales sont des sujets phares de cette période historique, au moins pour une bonne vingtaine d'années, et impliquent, de diverses manières, toutes les populations de la planète et les groupes sociaux.

Les raisons sous-jacentes de cette reconnaissance seront analysées en détail au fil des chapitres ; au début, il convient seulement de rappeler qu'il existe un problème général d'approvisionnement en ressources en eau avec des aspects de pénurie dans de nombreux pays et avec un besoin croissant pour nourrir les activités humaines, mais en même temps, il y a des nouvelles de plus en plus évidentes de la façon dont nous nuisons les eaux, qu'elles soient douces ou marines.

La conséquence de cette nouvelle centralité du « problème de l'eau » est assez claire, il suffit de faire une recherche bibliographique ou de visiter les nombreux sites Internet qui ont vu le jour autour de ces sujets. Ces derniers temps, les raisonnements et discussions autour de l'eau se sont considérablement multipliés, gonflant le panorama général et ne créant, parfois et heureusement que dans de rares cas, un bruit de fond constitué d'énoncés douteux et contradictoires.

Par conséquent, à ce jour, divers écrits peuvent être trouvés, chacun avec ses propres particularités. Habituellement, on a tendance à mettre l'accent sur un aspect particulier, qu'il soit purement scientifique et technologique (traitements de l'eau ou propriétés physico-chimiques) ou des aspects plus liés à la société et à l'économie (le rôle de l'eau dans l'histoire ou la modification de vie humaine quotidienne ou tout ce qui touche aux privatisations modernes). Ces écrits - dont la plupart sont conçus avec des critères - constituent un véritable patrimoine dans lequel puiser et certains d'entre eux sont présentés dans la bibliographie.

Ce livre, cependant, n'est pas caractérisé par une vision de cette nature; l'un des sujets mentionnés ci-dessus ne sera pas exploré dans les moindres détails, mais plutôt l'exact opposé.

Le texte présenté ici a pour objet exprès de faire comprendre le phénomène de l'eau dans sa globalité, sans négliger ni faire prévaloir aucun lien possible et imaginable. Le nœud crucial autour duquel l'attention va tourner ne sera donc pas la recherche du détail, mais plutôt la vision d'ensemble, l'ensemble des enjeux liés à l'eau.

Cette croyance est fondée sur certaines hypothèses et certaines observations générales. Dans le panorama hautement spécialisé qui caractérise toute discipline moderne, il manque très souvent la vision unitaire, le regard général qui recueille, de manière synthétique et exempte d'interprétations a priori, les faits essentiels et incontestables à partir desquels tirer des conclusions également fondées . Une vision large à caractère général précisément pour refléter l'immensité et la complexité de certaines réalités modernes (en général des ressources telles que l'eau ou l'énergie ou les sciences ou, dans un sens plus large, la société actuelle).

Parfois, nous préférons ne pas faire face à cette perspective parce qu'elle est inconfortable, difficile à expliquer et à accepter, mais ce faisant, nous risquons de sombrer dans la recherche de maniérismes détaillés, perdant de vue la situation générale et le cadre de référence.

Comme déjà mentionné, ce livre se charge plutôt d'une vision générale et, pour compléter cette opération, une structure caractéristique a été donnée à l'écriture qui a permis de contenir et de définir, dans les différences spécifiques de chaque aspect, un lien commun unique et global.

Sept thèmes généraux liés à l'eau seront présentés ci-dessous, divisés en autant de sept chapitres. Chaque chapitre est conçu comme une structure unique, dans laquelle se trouvent des analyses, des conclusions et des propositions, mais qui se connecte à tous les autres dans un lien à la fois séquentiel et global, suggérant que l'ordre présenté est le symptôme d'une forma mentis de l'auteur, plutôt qu'une véritable conséquence logique.

Les sept chapitres sont donc configurés en sept voyages pour découvrir un aspect particulier de la planète eau.

En un mot, nous pouvons esquisser le parcours de ces voyages, laissant la définition des destinations et des points de départ au déroulement des chapitres.

Le lien indissoluble entre l'eau et la vie, de l'Univers à notre Planète en passant par la biosphère et nos cellules.

Les propriétés physico-chimiques de l'eau, de quoi elles dépendent et quelles influences elles ont dans la définition de l'importance de cette molécule.

Phénomènes liés à l'eau tels que le cycle de l'eau, la géologie, le type d'eau et tout ce qui touche à la morphologie de la planète Terre.

Quels usages, quelle consommation et quels traitements sont liés à l'eau pour comprendre le nombre, les finalités et la qualité des eaux utilisées.

Quels sont les aspects sociaux liés à l'eau depuis les aspects historiques, économiques et politiques jusqu'à toutes les formes d'expression artistique et de la vie quotidienne.

Comment on s'attaque à l'eau à travers divers types de pollution, le problème du réchauffement climatique et les déchets liés à la société actuelle.

Le concept de loi sur l'eau, la raréfaction de la ressource en eau avec les inégalités qui en découlent, la confrontation-choc entre vision marchande et droits humains essentiels.

A partir de ce petit résumé, il est possible de souligner à la fois la vision générale et les différences particulières de chaque chapitre qui caractérisent les voyages individuels.

Le début et la fin du livre, en particulier ce qui est traité dans les premier et septième chapitres, n'ont pas été pris au hasard, mais constituent une boucle du cercle représenté par les thèmes abordés dans le texte.

Ce n'est pas un hasard si nous commençons par les liens entre l'eau et la vie et terminons par le droit à l'eau, au contraire ces grands thèmes formeront les piliers de tous les autres chapitres en raison de leur importance capitale et apparaîtront comme un arrière-plan général sur qui définissent les spécificités individuelles de chacun des thèmes choisis.

De plus, une connexion entre début et fin nous ramène à une logique circulaire plutôt qu'à une logique conséquentielle, plus conforme à la nature même de l'eau qui, se transformant en toutes formes et états et imprégnant toute la biosphère terrestre, est présente, presque éternellement , dans un cycle continu sans commencement ni fin, mais de devenir progressif et infini, comme mentionné dans l'ouverture avec l'aphorisme d'Héraclite qui correspond parfaitement à la nature de l'eau, dynamique et changeante.

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Le véritable concept qui sous-tend ce livre et qui reviendra à chaque page de celui-ci est cependant très simple et, en même temps, une hypothèse de nature à produire des conséquences évidentes lorsque nous parlons du modèle dans le dernier chapitre. du développement, de l'économie, des inégalités et des droits.

L'eau est un bien indispensable, une ressource vitale, un droit inaliénable pour chacun d'entre nous.

Il n'y a pas d'autre explication qui justifie et fonde les variations infinies que cette molécule a dans la vie humaine, des besoins essentiels aux inspirations philosophico-religieuses.

Après tout, l'eau est elle-même la vie, une expression, une source, une origine et une conséquence de la même chose et il ne faut jamais l'oublier.

Ce concept de base servira de toile de fond à toutes les propriétés chimiques, physiques, morphologiques, scientifiques et sociales qui seront approfondies ci-après, au fil des paragraphes.

En terminant cette introduction, il semble presque superflu de souligner à quel point le livre lui-même est, en réalité, un voyage général pour découvrir tous les secrets de l'eau, de cette molécule si importante et nécessaire qu'on la définit comme l'or bleu et la source de la vie.

Or, comme on pourrait le dire en paraphrasant le Faust de Goethe à propos du but de ce voyage , il faut plutôt que nous commencions dans la vaste mer.

CHAPITRE 1

L'EAU ET LA VIE

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Comment ça se joue

l'eau

Et chanter

(indubitablement

elle est vivante!)

(Eau de Walt Whitman)

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Comme déjà mentionné dans l'introduction, toutes les questions liées à l'eau, qu'elle soit conçue dans son sens chimique et physique, ou qu'il soit fait référence à ce qui est lié à la littérature, à l'art et à la partie de la pensée humaine qui n'est pas purement rationnelle, renvoient nécessairement au thème de la vie.

Cette affirmation a une double vérité en soi. La vie telle que nous la connaissons sur cette planète est née dans l'eau primordiale et, grâce à l'eau, continue de prospérer. On peut donc voir dans cette molécule, l'origine et la source de la vie sur la planète Terre. En effet, on peut difficilement imaginer une vie extraterrestre sans la présence de cet élément. De plus, avec une analyse scientifiquement exquise, la présence d'eau dans ses trois états (solide, liquide et gazeux) est l'une des raisons pour lesquelles la vie s'est développée sur cette planète (et pas sur les autres du système solaire), ainsi que la présence d'une atmosphère adéquate, d'un champ magnétique puissant et d'une stabilité de l'axe de rotation terrestre.

Il n'est donc pas surprenant que le chemin parcouru pour comprendre toutes les facettes de cette molécule parte de l'essentiel : le lien entre l'eau et la vie.

Dans ce premier chapitre, l'attention se portera d'abord sur la présence d'eau en dehors de cette planète pour ensuite toucher les chiffres d'eau qui la caractérisent plutôt et descendre lentement vers les individus et la nourriture.

Un voyage de l'universel au particulier qui fera comprendre les dimensions réelles du lien indissociable entre l'eau et la vie. Une vision à toujours garder à l'esprit lorsqu'on aborde d'autres sujets et, pour cette raison, présentée au début, comme une sorte de toile de fond constante à laquelle se référer.

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L'eau hors de la Terre

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En commençant ce voyage à travers l'Univers, on peut dire que la molécule d'eau ne peut être présente sous aucune de ses formes et états sur les étoiles, comme notre Soleil, en raison de la température excessivement élevée (tant à la surface qu'à l'intérieur de l'étoile) qui ne permet pas la stabilité de la molécule et des liaisons qu'elle contient. Il n'y a aucune trace d'eau même parmi les objets célestes les plus disparates, tels que les trous noirs, les étoiles à neutrons, les quasars et les pulsars.

Or, l'eau est présente dans les nuages interstellaires des galaxies, comme cela a été observé dans notre Voie lactée, et dans les nébuleuses issues d'une activité stellaire antérieure. La relative abondance de cette molécule dans ces formations célestes est due au fait que les composants élémentaires (hydrogène et oxygène) sont parmi les plus abondants de l'Univers ; en particulier l'hydrogène, étant l'élément le plus simple, représente plus de 90% de tous les éléments existants, tandis que l'oxygène est un sous-produit des réactions nucléaires qui ont lieu dans la phase terminale de la vie des étoiles. Par ailleurs, un autre facteur qui joue en faveur de la présence d'eau dans les nébuleuses est la génération d'ondes de choc qui caractérisent la formation des étoiles et qui permettent la genèse de molécules stables.

Cela dit, l'eau est massivement présente sur les planètes. Sur ces objets secondaires, issus soit de la phase initiale de création des étoiles, soit de la phase terminale de leur explosion (quelqu'un, de manière très poétique, a dit que les planètes, dont la nôtre, ne sont que de la poussière d'étoile) , l'eau montre une présence considérable.

La vie ne doit donc pas être recherchée sur les étoiles, comme le note parfois à tort la science-fiction, mais sur les planètes, où un élément comme l'eau peut abonder.

Les étoiles, avec leur énergie et leur chaleur, sont le moteur de la vie et de toute autre activité, tandis que l'eau présente dans les planètes devient l'habitat idéal pour la prolifération des formes vivantes.

Notre système solaire est composé d'un ensemble de planètes qui sont certainement les objets célestes les plus connus et les plus observés depuis l'Antiquité. On peut essentiellement distinguer les planètes du système solaire en deux grandes familles. Celles dites terrestres, positionnées dans la partie la plus proche du Soleil, sont généralement rocheuses, tandis que les plus externes sont plutôt formées de masses gazeuses ou de liquides congelés. Dans la première famille, nous pouvons inclure, par ordre de distance à notre étoile, Mercure, Vénus, la Terre et Mars, tandis que dans la deuxième famille, il y a tous les géants depuis Jupiter jusqu'aux frontières où se termine le système solaire.

Sur les planètes rocheuses, la présence d'eau est déterminée par une série de facteurs concomitants tels que la proximité du Soleil (qui à son tour influence l'irradiation moyenne et la température au sol) et la taille de la planète. En particulier, c'est précisément la taille qui détermine à la fois la force de gravité et la vitesse d'échappement et donc la présence et la composition de toute atmosphère, une exigence fondamentale pour la vie et pour la présence d'eau liquide.

Précisément pour ces raisons, sur Mercure, il n'y a pas de présence d'eau sous quelque forme ou état que ce soit, puisque son extrême proximité avec le Soleil et sa très petite taille ne permettent pas l'existence d'une atmosphère ou la présence de liquide ou solide (trop élevée température du sol) et même pas gazeuse (la vapeur d'eau ne serait pas retenue par la planète). Par conséquent, la vie sur Mercure n'est pas techniquement possible, et ne l'a probablement jamais été.

Vénus a une atmosphère dense, mais la présence d'eau gazeuse est négligeable par rapport au dioxyde de soufre. Les conditions du sol de cette planète sont terribles et inhospitalières en raison de la présence de la vie, avec une température d'environ 450°C, un rayonnement solaire presque à l'abri de l'atmosphère, des pluies d'acide sulfurique ; autant d'éléments qui indiquent que la vie aujourd'hui est totalement impossible sur cette planète. La présence d'eau liquide sur Vénus est donnée comme hypothèse dans le passé, puis un effet de serre dévastateur a provoqué ces conditions inhospitalières et la disparition de l'eau liquide sur le sol vénusien. Il n'y a pas d'accord (car il n'y a toujours pas de preuve scientifique) sur la présence de glace ou d'eau liquide souterraine dans le sous-sol de cette planète.

Le cas de Mars est différent, qui semble être la planète la plus semblable à la nôtre, bien que la plus grande distance du Soleil provoque une irradiation et une température moyenne plus faible et des dimensions plus petites, une atmosphère beaucoup plus raréfiée par rapport à la nôtre. L'eau sur Mars est présente sous forme de glace dans les calottes polaires et, dans une bien moindre mesure, sous forme gazeuse dans l'atmosphère. Il faut dire que l'eau stockée dans les calottes polaires de Mars est relativement faible si on la compare à celle présente dans les équivalents terrestres et que la présence d'eau liquide à la surface est impossible en raison des conditions de pression et de température de la planète. Cela dit, les explorations scientifiques modernes se sont focalisées sur Mars pour la recherche d'eau liquide ou solide dans le sous-sol, mais surtout pour la présence éventuelle, dans le passé, d'eau liquide en surface et la possibilité de vie sur cette planète, pas seulement comme une pure idée de science-fiction comme dans le livre bien connu de Ray Bradbury The Martian Chronicles. La querelle qui a surgi depuis l'époque de Schiapparelli à propos des fameux canaux martiens pourrait donc trouver une réponse scientifique définitive. De toutes les planètes du système solaire, Mars est pratiquement la seule où une forme de colonisation par la vie terrestre pourrait être conçue.

Une intéressante recherche en cours vise à découvrir l'existence possible de glace lunaire. En fait, notre satellite, n'ayant pas d'atmosphère, ne possède aucun type d'eau liquide ou gazeuse, mais dans certains des cratères formés par les nombreux impacts d'astéroïdes, il pourrait y avoir de la glace qui était présente dans ces astéroïdes et qui, positionnée au fond de ces cratères, ne reçoit pas le rayonnement solaire et reste donc sous forme solide, étant les zones ombragées de la Lune bien en dessous de 0°C.

Sur les planètes gazeuses, l'eau est abondante dans l'atmosphère. On trouve de la vapeur d'eau solidifiée dans les atmosphères de Jupiter et de Saturne et de l'eau sous forme de glace dans les anneaux et dans de nombreuses planètes satellites, dont Europe, Titan, Encelade et Triton. Sous la surface d'Encelade et d'Europe, de l'eau liquide a pu être trouvée, en particulier le deuxième satellite mentionné représente un cas plus unique que rare dans le panorama du système solaire et attire l'attention de nombreuses études astronomiques. La présence d'eau est également attendue sur Uranus et Neptune sous forme de vapeur d'eau dans l'atmosphère.

Nous concluons ce tour d'horizon sur la présence d'eau en dehors de notre planète en considérant les comètes, objets célestes provenant d'une zone extérieure au système solaire (le nuage de Oort) et qui croisent périodiquement leurs trajectoires jusqu'à se rapprocher du Soleil. ont été définies à plusieurs reprises, les comètes sont des boules de neige sales, ce qui signifie qu'elles sont des formations rocheuses réunies en un seul conglomérat avec de la glace.