Projet Transaqua : Transfert des Eaux du Bassin du fleuve Congo au lac Tchad: Ses Conséquences, ses Enjeux et Pistes de solutions
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Sinaseli Tshibwabwa
Sinaseli TSHIBWABWA est Licencié Agrégé en Biologie de l'Université Nationale du Zaire /Institut Pédagogique National de Kinshasa, Docteur en Sciences, Groupe Sciences Biologiques (Ichtyologie) de l'Université Notre-Dame de la Paix de Namur/Belgique. Il est détenteur de plusieurs certificats (Microscopie électronique, Pédagogie universitaire, Écotechnologie des Eaux Continentales, Système International de gestion des Matières Dangereuses utilisées en milieux de Travail (SIMDUT), etc.)
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Aperçu du livre
Projet Transaqua - Sinaseli Tshibwabwa
Couverture :
Carte du Projet Transaqua :
Grosse ligne bleue : le tracé du canal ; la partie hachurée :
zone de capture des eaux.
Source : Jacques Cheminade, 28 décembre 2016
© 2020 PUA & INADEP
Reproduction pour usage pédagogique autorisée
TABLE DES MATIÈRES
Dédicace
Remerciements
Préface
INTRODUCTION
CHAPITRE I DU LAC TCHAD ET DU PROJET TRANSAQUA
1.1. Le bassin du Lac Tchad en bref
1.2. Hypothèses sur les causes de son assèchement à la base du Projet Transaqua
1.3. État actuel du Projet Transaqua
1.4. Impossible d’atteindre l’objectif de navigation sur le Lac Tchad
1.5. Facteurs Évaporation / Infiltration et Apport dans le lac de sable du Désert du Sahara
1.6. Conséquences environnementales du Projet Transaqua
1.7. Enjeux cachés du Projet Transaqua
1.7.1. Eaux du Congo : Objet sans maître ou patrimoine universel?
1.7.2. Accès aux richesses du sol et sous-sol de la riche région-Est de la R.D. Congo
1.7.3. Impact sur le futur barrage Grand Inga
1.7.4. Projet de balkanisation de la R.D. Congo
1.8. Que pensons-nous des mirages du Projet Transaqua?
1.8.1. Développer une vaste zone pour une agriculture intensive par irrigation tout le long du canal de dérivation des eaux
1.8.2. Désenclaver le Tchad et la République Centrafricaine par la navigabilité sur le gigantesque canal.
1.8.3. Construire des microcentrales hydroélectriques le long du canal pour éclairer le Tchad, la République Centrafricaine, la R.D. Congo et les nouvelles cités.
1.9. Qui paiera la facture du Canal Transaqua et ses Infrastructures connexes ?
CHAPITRE II. DE L’URGENCE ET DE LA NÉCESSITÉ DE CRÉER UN MINISTÈRE DÉDIÉ À L’EAU EN R.D. CONGO
2.1. Importance du Bassin du Fleuve Congo
2.2. Vulnérabilité de la R.D. Congo face aux convoitises de ses ressources en eau, Or bleu de ce siècle
2.3. Attributions du Ministère des Ressources Hydrauliques et Électricité
2.4. Attributions du Ministère de l’Environnement et Développement Durable
2.5. De la Nécessité de Créer un Ministère des Ressources en Eau en R.D. Congo
CHAPITRE III. PISTES DE SOLUTIONS À L’ASSÈCHEMENT DU LAC TCHAD
3.1. Aménagement des systèmes fluviaux des pays riverains du Lac Tchad 73
3.2. Dessalement de l’eau de l’Océan Atlantique au large de Douala
3.3. Pompage de l’eau du sous-sol du Désert du Sahara
3.4. Transfert par « pipeline » des eaux du Bassin du Fleuve Congo au Lac Tchad et les dix arguments qui soutiennent cette piste de solution
3.4.1. Premier argument
3.4.2. Deuxième argument
3.4.3. Troisième argument
3.4.4. Quatrième argument
3.4.5. Cinquième argument
3.4.6. Sixième argument
3.4.7. Septième argument
3.4.8. Huitième argument
3.4.9. Neuvième argument
3.4.10. Dixième argument
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Dédicace
Nous dédions ce livre aux Congolaises et Congolais qui, jaloux de leur
pays, ne ménagent aucun effort pour juguler toutes les menaces
(internes et externes) qui visent à porter atteinte à son intégrité en tant
qu’une nation souveraine.
Remerciements
Nos sincères remerciements s’adressent d’abord au premier des citoyens congolais, SEM Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’État, grand défenseur de la biodiversité et des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo pour sa vision sur le sujet traité dans cette étude.
En effet, c’est suite à son intervention sur le changement climatique à New York, le 23 sept 2019 évoquant un éventuel transfert des eaux du Bassin du Fleuve Congo au Lac Tchad par pipeline, et suite aux nombreuses et diverses réactions qui s’en étaient suivies au Congo et à l’étranger que nous avons pris la décision de publier cette importante étude, synthèse de plusieurs analyses antérieures originales, afin d’apporter des arguments scientifiques pouvant éclairer l’opinion publique et guider les décideurs politiques de tous les pays impliqués dans les projets de transfert des eaux du Bassin du Fleuve Congo au Lac Tchad.
Nous exprimons ensuite nos sincères remerciements aux réviseurs anonymes de CONGO-C.R.I.T.E.R.E.-B., collaborateurs scientifiques infatigables, dont les suggestions sont toujours très appréciées. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude.
Nos remerciements s’adressent ensuite à Madame Claudine Tshimanga, Professeure à la Faculté d’Économie et Développement de l’Université Catholique du Congo (UCC) à Kinshasa et Coordonnatrice de « l’Observatoire de Politiques Economiques et de Développement Humain » (OPEDH) pour son appui scientifique dans la préparation d’un colloque sur le Projet Transaqua.
C’est aussi l’occasion pour nous de remercier toute son équipe scientifique de l’UCC, et plus particulièrement son Assistant Hervé Nlandu pour son efficacité, sa contribution et sa ponctualité dans nos différentes rencontres pour l’élaboration de différents documents relatifs à l’organisation du colloque et, suite au report de ce dernier à cause des mesures de confinement pour contrer la pandémie à Covid-19, la rédaction d’un appel à contribution des articles autour du thème : « Les Projets de Transfert des eaux du Bassin du Fleuve Congo au Lac Tchad – Enjeux et perspectives » pour le second numéro de leur Revue de l’OPEDH.
Nous remercions le Professeur Mubabinge Bilolo, Philosophe, Égyptologue et Politologue, disciple du Savant sénégalais Cheik Anta Diop, sensible aux questions de l’Eau et de l’Énergie en Afrique et Directeur de l’Extension de l’Institut Pan-Africain d’Études Prospectives en Europe (en abrégé : Centre Europe de l’INADEP), pour avoir accepté de préfacer ce travail et pour avoir attiré notre attention sur l’importance et la vocation africaines de notre étude. Ses nombreux conseils et encouragements ont été d’une grande contribution.
Nous adressons notre reconnaissance au team de l’Extension de l’INADEP en Europe et à son Directeur Général et Président du Conseil d’Administration des Universités du Congo à Kinshasa, Son Excellence Mgr. Th. Tshibangu Tshishiku, pour nous avoir confiés la direction de l’Unité de recherche : « Observatoire des Ressources Africaines en Eau Douce » et pour avoir pris en charge l’impression de cet ouvrage. Nous signalons que l’INADEP est un Institut public de recherche, à « vocation africaine », placé sous la tutelle du Ministère ayant la Recherche Scientifique dans ses attributions (cf. Art. 1-3 de l’Ordonnance 89-287 du 9 novembre 1989).
Nous exprimons notre reconnaissance à M. Pierre Kompany, Ingénieur Industriel en Mécanique aéronautique, Député au Parlement Bruxellois, premier bourgmestre noir de l'histoire de Belgique dans la commune de Ganshoren et passionné de questions environnementales, pour les fructueux échanges qu’il avait bien voulu avoir avec nous. Ces échanges nous avaient révélés sa parfaite connaissance
