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Fables de Florian
Fables de Florian
Fables de Florian
Livre électronique241 pages2 heures

Fables de Florian

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À propos de ce livre électronique

DigiCat vous présente cette édition spéciale de «Fables de Florian», de Florian. Pour notre maison d'édition, chaque trace écrite appartient au patrimoine de l'humanité. Tous les livres DigiCat ont été soigneusement reproduits, puis réédités dans un nouveau format moderne. Les ouvrages vous sont proposés sous forme imprimée et sous forme électronique. DigiCat espère que vous accorderez à cette oeuvre la reconnaissance et l'enthousiasme qu'elle mérite en tant que classique de la littérature mondiale.
LangueFrançais
ÉditeurDigiCat
Date de sortie6 déc. 2022
ISBN8596547456599
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    Fables de Florian - Florian

    Florian

    Fables de Florian

    EAN 8596547456599

    DigiCat, 2022

    Contact: DigiCat@okpublishing.info

    Table des matières

    DE LA FABLE.

    LIVRE PREMIER

    FABLE PREMIÈRE La Fable et la Vérité.

    FABLE II. Le Bœuf, le Cheval et l'Ane.

    FABLE III. Le Roi et les deux Bergers.

    Fable IV. Les deux Voyageurs.

    FABLE V. Les Serins et le Chardonneret.

    FABLE VI. Le Chat et le Miroir.

    FABLE VII. La Carpe et les Carpillons.

    FABLE VIII. Le Calife.

    FABLE IX. La Mort.

    FABLE X. Les deux Jardiniers.

    FABLE XI. Le Chien et le Chat.

    FABLE XII. Le Vacher et le Garde-chasse.

    FABLE XIII. La Coquette et l'Abeille.

    FABLE XIV. L'Éléphant blanc.

    FABLE XV. Le Lierre et le Thym.

    FABLE XVI. Le Chat et la Lunette.

    FABLE XVII. Le jeune Homme et le Vieillard.

    FABLE XVIII. La Taupe et les Lapins.

    FABLE XIX. Le Rossignol et le Prince.

    FABLE XX. L'Aveugle et le Paralytique.

    FABLE XXI. Pandore.

    FABLE XXII. L'Enfant et le Dattier.

    LIVRE SECOND.

    FABLE PREMIÈRE. La Mère, l'Enfant, et les Sarigues.

    FABLE II. Le vieux Arbre et le Jardinier.

    FABLE III. La Brebis et le Chien.

    FABLE IV. Le bon Homme et le Trésor.

    FABLE V. Le Troupeau de Colas.

    FABLE VI. Le Bouvreuil et le Corbeau.

    FABLE VII. Le Singe qui montre la Lanterne magique.

    FABLE VIII. L'Enfant et le Miroir.

    FABLE IX. Les deux Chats.

    FABLE X. Le Cheval et le Poulain.

    FABLE XI. Le Grillon.

    FABLE XII. Le Château de cartes.

    FABLE XIII. Le Phénix.

    FABLE XIV. La Pie et la Colombe.

    FABLE XV. L'Éducation du Lion.

    FABLE XVI. Le Danseur de corde et le Balancier.

    FABLE XVII. La jeune Poule et le vieux Renard.

    FABLE XVIII. Les deux Persans.

    FABLE XIX. Myson.

    FABLE XX. * Le Chat et le Moineau.

    FABLE XXI. * Le Roi de Perse.

    FABLE XXII. Le Linot.

    LIVRE TROISIÈME

    FABLE PREMIÈRE. Les Singes et le Léopard.

    FABLE II. L'Inondation.

    FABLE III. Le Sanglier et les Rossignols.

    FABLE IV. Le Rhinocéros et le Dromadaire.

    FABLE V. Le Rossignol et le Paon.

    FABLE VI. Hercule au ciel.

    FABLE VII. Le Lièvre, ses Amis, et les deux Chevreuils.

    FABLE VIII. Les deux Bacheliers.

    FABLE IX. Le roi Alphonse.

    FABLE X. Le Renard déguisé.

    FABLE XI. Le Dervis, la Corneille et le Faucon.

    FABLE XII. Les Enfans et les Perdreaux.

    FABLE XIII. L'Hermine, le Castor et le Sanglier.

    FABLE XIV. La Balance de Minos.

    FABLE XV. Le Renard qui prêche.

    FABLE XVI. Le Paon, les deux Oisons et le Plongeon.

    FABLE XVII. Le Hibou, le Chat, l'Oison et le Rat.

    FABLE XVIII. Le Parricide.

    FABLE XIX. L'Amour et sa Mère.

    FABLE XX. * Le Perroquet confiant.

    FABLE XXI. * L'Aigle et la Colombe.

    FABLE XXII. * Le Lion et le Léopard.

    LIVRE QUATRIÈME.

    FABLE PREMIÈRE. Le Savant et le Fermier.

    FABLE II. L'Écureuil, le Chien et le Renard.

    FABLE III. Le Perroquet.

    FABLE IV. L'Habit d'Arlequin.

    FABLE V. Le Hibou et le Pigeon.

    FABLE VI. Le Vipère et la Sangsue.

    FABLE VII. Le Pacha et le Dervis.

    FABLE VIII. Le Laboureur de Castille.

    FABLE IX. La Fauvette et le Rossignol.

    FABLE X. L'Avare et son Fils.

    FABLE XI. Le Courtisan et le dieu Protée.

    FABLE XII. La Guenon, le Singe et la Noix.

    FABLE XIII. Le Lapin et la Sarcelle.

    FABLE XIV. Pan et la Fortune.

    FABLE XV. Le Philosophe et le Chat-huant.

    FABLE XVI. Les deux Chauves.

    FABLE XVII. Le Chat et les Rats.

    FABLE XVIII. Le Miroir de la Vérité.

    FABLE XIX. Les deux Paysans et le Nuage.

    FABLE XX. Don Quichotte.

    FABLE XXI. Le Voyage.

    FABLE XXII. * Le Coq Fanfaron.

    LIVRE CINQUIÈME.

    FABLE PREMIÈRE. Le Berger et le Rossignol.

    FABLE II. Les deux Lions.

    FABLE III. Le Procès des deux Renards.

    FABLE IV. La Colombe et son Nourisson.

    FABLE V. L'Âne et la Flûte.

    FABLE VI. Le Paysan et la Rivière.

    FABLE VII. Jupiter et Minos.

    FABLE VIII. Le petit Chien.

    FABLE IX. Le Léopard et l'Écureuil.

    FABLE X. Le Prêtre de Jupiter.

    FABLE XI. Le Crocodile et l'Esturgeon.

    FABLE XII. La Chenille.

    FABLE XIII. La Tourterelle et la Fauvette.

    FABLE XIV. Le Charlatan.

    FABLE XV. La Sauterelle.

    FABLE XVI. La Guêpe et l'Abeille.

    FABLE XVII. Le Hérisson et les Lapins.

    FABLE XVIII. Le Milan et le Pigeon.

    FABLE XIX. Le Chien coupable.

    FABLE XX. L'Auteur et les souris.

    FABLE XXI. * L'Aigle et le Hibou.

    FABLE XXII. Le Poisson volant.

    ÉPILOGUE.

    TABLE ALPHABÉTIQUE DES FABLES.

    DE LA FABLE.

    Table des matières

    Il y a quelque temps qu'un de mes amis, me voyant occupé de faire des fables, me proposa de me présenter à un de ses oncles, vieillard aimable et obligeant, qui, toute sa vie, avait aimé de prédilection le genre de l'apologue, possédait dans sa bibliothèque presque tous les fabulistes, et relisait sans cesse La Fontaine.

    J'acceptai avec joie l'offre de mon ami: nous allâmes ensemble chez son oncle.


    Je vis un petit vieillard de quatre-vingts ans à-peu-près, mais qui se tenait encore droit. Sa physionomie était douce et gaie, ses yeux vifs et spirituels; son visage, son souris, sa manière d'être, annonçaient cette paix de l'ame, cette habitude d'être heureux par soi qui se communique aux autres. On était sûr, au premier abord, que l'on voyait un honnête homme que la fortune avait respecté. Cette idée faisait plaisir, et préparait doucement le cœur à l'attrait qu'il éprouvait bientôt pour cet honnête homme.

    Il me reçut avec une bonté franche et polie, me fit asseoir près de lui, me pria de parler un peu haut, parce qu'il avait, me dit-il, le bonheur de n'être que sourd; et, déjà prévenu par son neveu que je me donnais les airs d'être un fabuliste, il me demanda si j'aurais la complaisance de lui dire quelques uns de mes apologues.

    Je ne me fis pas presser, j'avais déjà de la confiance en lui. Je choisis promptement celles de mes fables que je regardais comme les meilleures; je m'efforçai de les réciter de mon mieux, de les parer de tout le prestige du débit, de les jouer en les disant; et je cherchai dans les yeux de mon juge à deviner s'il était satisfait.

    Il m'écoutait avec bienveillance, souriait de temps en temps à certains traits, rapprochait ses sourcils à quelques autres, que je notais en moi-même pour les corriger. Après avoir entendu une douzaine d'apologues, il me donna ce tribut d'éloges que les auteurs regardent toujours comme le prix de leur travail, et qui n'est souvent que le salaire de leur lecture. Je le remerciai, comme il me louait, avec une reconnaissance modérée; et, ce petit moment passé, nous commençâmes une conversation plus cordiale.

    J'ai reconnu dans vos fables, me dit-il, plusieurs sujets pris dans des fables anciennes ou étrangères.

    Oui, lui répondis-je, toutes ne sont pas de mon invention. J'ai lu beaucoup de fabulistes; et lorsque j'ai trouvé des sujets qui me convenaient, qui n'avaient pas été traités par La Fontaine, je ne me suis fait aucun scrupule de m'en emparer. J'en dois quelques uns à Ésope, à Bidpaï, à Gay, aux fabulistes allemands, beaucoup plus à un Espagnol nommé Yriarté, poète dont je fais grand cas, et qui m'a fourni mes apologues les plus heureux. Je compte bien en prévenir le public dans une préface, afin que l'on ne puisse pas me reprocher...

    Oh! C'est fort égal au public, interrompit-il en riant. Qu'importe à vos lecteurs que le sujet d'une de vos fables ait été d'abord inventé par un Grec, par un Espagnol, ou par vous? L'important, c'est qu'elle sait bien faite. La Bruyère a dit: Le choix des pensées est invention. D'ailleurs, vous avez pour vous l'exemple de La Fontaine. Il n'est guère de ses apologues que je n'aie retrouvés dans des auteurs plus anciens que lui. Mais comment y sont-ils? Si quelque chose pouvait ajouter à sa gloire, ce serait cette comparaison. N'ayez donc aucune inquiétude sur ce point.

    En poésie, comme à la guerre, ce qu'on prend à ses frères est vol, mais ce qu'on enlève aux étrangers est conquête.

    Parlons d'une chose plus importante. Comment avez-vous considéré l'apologue?

    A cette question je demeurai surpris, je rougis un peu, je balbutiai; et, voyant bien, à l'air de bonté du vieillard, que le meilleur parti était d'avouer mon ignorance, je lui répondis, si bas qu'il me le fit répéter, que je n'avais pas encore assez réfléchi sur cette question, mais que je comptais m'en occuper quand je ferais mon discours préliminaire.

    J'entends, me répondit-il: vous avez commencé par faire des fables; et, quand votre recueil sera fini, vous réfléchirez sur la fable. Cette manière de procéder est assez commune, même pour des objets plus importans. Au surplus, quand vous auriez pris la marche contraire, qui sûrement eût été plus raisonnable, je doute que vos fables y eussent gagné. Ce genre d'ouvrage est peut-être le seul où les poétiques sont à-peu-près inutiles, où l'étude n'ajoute presque rien au talent, où, pour me servir d'une comparaison qui vous appartient, on travaille, par une espèce d'instinct, aussi bien que l'hirondelle bâtit son nid, ou bien aussi mal que le moineau fait le sien.

    Cependant je ne doute point que vous n'ayez lu, dans beaucoup de préfaces de fables, que l'apologue est une instruction déguisée sous l'allégorie d'une action: définition qui, par parenthèse, peut convenir au poème épique, à la comédie, au roman, et ne pourrait s'appliquer à plusieurs fables, comme celles de Philomèle et Progné, de l'Oiseau blessé d'une flèche, du Paon se plaignant à Junon, du Renard et du Buste, etc. qui proprement n'ont point d'action, et dont tout le sens est renfermé dans le seul mot de la fin; ou comme celles de l'Ivrogne et sa Femme, du Rieur et des Poissons, de Tircis et Amarante, du Testament expliqué par Ésope, qui n'ont que le mérite assez grand d'être parfaitement contées, et qu'on serait bien fâché de retrancher, quoiqu'elles n'aient point de morale. Ainsi cette définition, reçue de tous les temps, ne me paroît pas toujours juste.

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