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La résonance sous-cutanée (Resc): Une écoute subtile du corps
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La résonance sous-cutanée (Resc): Une écoute subtile du corps
Livre électronique191 pages2 heures

La résonance sous-cutanée (Resc): Une écoute subtile du corps

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À propos de ce livre électronique

La Resc (résonance sous-cutanée) offre un nouveau regard sur les déséquilibres de notre santé. En rapprochant connaissances occidentales et orientales, Patrick Fouchier a développé une méthode d’écoute subtile des ondes parcourant le corps. Dans ce livre, il raconte ­l’histoire des longues recherches et des observations sur lesquelles il s’est appuyé pour proposer une nouvelle approche du soin : la résonance sous-cutanée. La Resc est enseignée et pratiquée dans de nombreux établissements de santé et proposée à tous les acteurs de soins. Elle permet ainsi à chaque soignant, dans son rôle propre, par une écoute subtile du corps, de proposer un accompagnement personnalisé vers l’apaisement psychocorporel.


À PROPOS DE L'AUTEUR 

Patrick Fouchier, kinésithérapeute, est diplômé du Cedat (Centre d’enseignement et de diffusion de l’acupuncture traditionnelle) du Dr Nguyen Van Nghi (Faculté des sciences de Marseille) et de l’Union of the Schools for Traditional Chinese Medecine présidé par Elisabeth Studer.

LangueFrançais
ÉditeurGlyphe
Date de sortie24 nov. 2022
ISBN9782369342090
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    Aperçu du livre

    La résonance sous-cutanée (Resc) - Patrick Fouchier

    Introduction

    La résonance sous-cutanée (Resc) est une nouvelle approche digitale du corps, appliquée du bout des doigts sur des points cutanés repérés et évalués en acupuncture depuis des millénaires comme ayant une fonction réactive au contact. Elle est appliquée selon des protocoles précis, élaborés en fonction des déséquilibres ressentis ou observés, occasionnés par la maladie, la douleur ou le stress.

    La nouveauté dans cette méthode est l’association de la médecine traditionnelle chinoise (MTC) avec la connaissance de la physique des sons dans les liquides, et la signature acoustique conférée par tout contact sur la matière, qu’elle soit solide ou liquide. De cette association est née une méthode du toucher tout à fait originale appelée « contact / écoute ». Ce toucher relève de l’écoute et non du simple massage, de la digitopuncture, de l’acupressure, de la microkiné, du Shia Tsu ou autre technique de ce type.

    La finesse de cette pratique exige une formation spécifique, car elle associe au développement d’un toucher d’écoute des vibrations du corps, l’apprentissage d’un effet résonant par un contact subtil.

    D’après l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et à la lumière des résultats d’études de plus en plus nombreuses sur le sujet, l’acupuncture semble aujourd’hui témoigner d’une réelle efficacité en tant qu’approche complémentaire.

    Les références de la Resc s’inscrivent tout à fait dans cette orientation, en s’appuyant sur la notion d’énergie (le Qi) telle que décrite par la médecine traditionnelle chinoise « comme une matière subtile du domaine de l’essence, dotée d’une force vitale en perpétuel mouvement pour continuer à préserver les activités de la vie », E. Kiener (Revue d’acupuncture, 3e trimestre 2003).

    L’énergie régit l’univers au sein duquel l’Homme se situe entre le ciel (représentant l’esprit, la pensée, l’abstrait) et la Terre (représentant le corporel, la matière, le symptôme) :

    –selon la cartographie cutanée des méridiens parcourus de points (considérés comme des puits) dont le potentiel d’action est déjà décrit pour chacun d’eux ;

    –en associant une notion de fluidité que nous retrouvons dans les textes anciens, laissant supposer le passage d’un fluide « souterrain » ou sous-cutané.

    Ainsi, nous définirons la Resc comme une écoute des ondes qui parcourent les méridiens que nous appellerons des « canaux ». Le mental et l’expression corporelle seraient donc en écho entre le haut et le bas car les canaux internes circulent selon ce même schéma.

    Dans la Resc, un contact, même très léger, provoque l’émission d’une onde qui suit des trajets privilégiés ; elle est amortie dans des zones creuses, telle la vessie, qui agissent comme un lac et tendent à les disperser. Par contre les zones qui souffrent apparaissent comme des obstacles à sa propagation. L’examinateur perçoit donc les informations fournies par la propagation des ondes émises à distance, par le contact/ écoute d’un doigt et celui de son autre main.

    Bases scientifiques

    Les liquides du corps

    Les textes anciens de la médecine orientale comparent fréquemment le fonctionnement du corps humain à celui d’un océan, de la mer (mer des os, mer des moelles, mer du sang, etc.), des fleuves, rivières ou chenaux (méridiens), ou même des étangs, des marécages (stagnation de l’humidité dans les muqueuses). Or, au début du siècle dernier, Claude Bernard et surtout son disciple René Quinton mirent en évidence les similitudes entre les proportions des liquides des premières cellules vivantes dans la mer et celles du corps humain, considérant ainsi que nous conservions, en nous, les éléments de base essentiels de nos origines. Plus récemment, Mme Rousseau, docteur en pharmacie, écrivait dans la revue Effervescience, Sept. 2003 : « L’eau est un résonateur… car elle est le relais entre l’être vivant et son milieu grâce à son énergie qui est tributaire du facteur thermique et de l’état dynamique de l’élément liquide ».

    L’étude des mers et océans a généré une nouvelle science, riche en enseignements sur la physique, la biologie et les résonances en milieux liquidiens. C’est en comparant les lois énergétiques du corps humain, telles que décrites dans la médecine traditionnelle chinoise, aux lois physiques du fonctionnement des océans que me sont apparues de nombreuses similitudes. Ainsi j’y ai retrouvé les notions de fluidité, de température, de turbulences, de remous, de résonances, d’ondes de sons, de cycle nycthéméral, de relaxation moléculaire (modification chimique dans une molécule au passage de l’onde de son), de trajet balistique, de niveaux de propagation superficiel, moyen, profond, modifiant les fréquences, etc. qui seront développées dans la description des « effets miroir » dans le chapitre des espaces.

    Ainsi, en faisant un parallèle général entre le milieu marin et le milieu corporel, il apparaît que, répartie en deux secteurs, le secteur intracellulaire et le secteur extracellulaire (lui-même subdivisé en secteur plasmatique et interstitiel), l’eau représente environ 70 % du poids du corps. Ce pourcentage varie légèrement selon l’âge, le sexe, et l’état de masse corporelle des individus. L’eau contient aussi du bicarbonate, du potassium, du calcium, du magnésium, et du phosphate. D’autre part, l’eau recouvrant 70 % de la surface de la Terre et sa composition ionique étant identique à celle de l’eau corporelle, avec une majorité de NaCl, nous pouvons faire le rapprochement entre le milieu corporel et le milieu marin. C’est pourquoi étudier la propagation des ondes dans le milieu marin peut se révéler utile pour comprendre la propagation des ondes de sons dans le milieu corporel. C’est la recherche fondamentale de la Resc.

    Les cellules

    Le corps humain est constitué de milliards de cellules en contact les unes avec autres ayant chacune sa particularité et sa capacité d’adaptation aux changements de son environnement.

    Une cellule est constituée de trois parties : un noyau central, un espace liquidien entourant le noyau, et une enveloppe, appelée la membrane. Cette membrane délimite l’espace cellulaire. Elle est le tissu qui transmettra les vibrations, le lieu de la transduction et de l’osmose. La transduction est, en biologie, l’action d’une cellule qui convertit un signal en un autre… L’osmose est le transfert d’une solution hypotonique vers une solution concentrée. Le cluster est l’ensemble de molécules d’eau reliées par des ponts hydrogène Ces molécules peuvent se détacher d’un cluster et se rattacher à un autre, transmettant ainsi toutes les informations. Cluster est un mot anglais signifiant « grappe ».

    Dans La Révolution des ondes qui soignent, en 2015, le Pr Vieilledent écrivait : « La masse cellulaire est composée de 80 % d’eau ; commune à toutes les cellules, elle joue ainsi un rôle fondamental dans son bon fonctionnement même si elle n’est pas décrite en tant qu’élément constitutif de chacune d’elles ». De plus, chaque cellule émet des biophotons impliqués dans la communication intercellulaire.

    En conclusion, toute perturbation d’origine externe ou d’origine interne est aussitôt transmise à travers cette sensibilité membranaire et liquidienne soit dans un secteur limité, soit à tout l’espace corporel. Selon Mme Rousseau : « C’est au-delà d’une certaine tolérance qu’il y a déséquilibre, déclenchant ainsi la contractilité des membranes : ce qui n’est autre que le mécanisme de la douleur ».

    Les ondes et vibrations

    Une onde est la propagation d’une perturbation entraînant la modification des caractéristiques physiques d’un milieu. Il existe 3 types d’ondes : les ondes mécaniques, les ondes électromagnétiques et les ondes gravitationnelles.

    Les ondes mécaniques nécessitent un support, en l’occurrence de la matière, pour se déplacer. Alors que les ondes électromagnétiques et gravitationnelles peuvent très bien se déplacer dans le vide.

    Parmi les ondes mécaniques, on peut distinguer les ondes sismiques, les ondes stationnaires et les ondes sonores. Ce sont sur ces dernières que se base la méthode Resc.

    Les ondes sonores

    Dans ce cas la perturbation est provoquée par une vibration de molécules composant la matière. La vibration est mécanique, il peut s’agir de la membrane d’un haut-parleur, des cordes vocales, du toucher des doigts sur la peau dans la Resc, etc. Attention, la matière ne subit qu’un faible déplacement, c’est l’énergie qui se déplace réellement.

    En effet cette vibration de molécules va se propager de façon périodique de proche en proche. C’est-à-dire que chaque molécule mise en mouvement va s’entrechoquer avec la molécule voisine qui va, à son tour, s’entrechoquer avec une autre, et ainsi de suite, pour permettre la propagation de la vibration. Dans la majorité des cas, quand on parle d’onde sonore, on prend pour exemple le son créé par un haut-parleur : la membrane de celui-ci, en vibrant, va mettre en mouvement les molécules d’air qui se trouvent juste devant, et ainsi propager l’onde, qui en arrivant à nos oreilles, nous fait part du son. Mais il peut arriver que la matière en question ne soit pas de l’air, mais de l’eau.

    Ainsi, ce sont les molécules d’eau qui vont subir une vibration et s’entrechoquer entre elles afin de créer et de propager l’onde.

    Les ondes sonores en milieu liquide

    L’acoustique aquatique est largement étudiée car les ondes sonores constituent le meilleur moyen de transmission sous l’eau.

    Une onde est caractérisée par :

    –sa longueur d’onde (distance parcourue par l’onde pendant une période) ;

    –sa fréquence (nombre de périodes par unité de temps) ;

    –sa période (intervalle de temps séparant deux molécules successives au même état vibratoire) ;

    –sa célérité (vitesse de propagation de l’onde).

    En considérant que la célérité varie de façon inversement proportionnelle à la masse volumique, on pourrait croire qu’une onde sonore se propage moins vite dans l’eau que dans l’air. Car, pour rappel, à 0° et à pression atmosphérique normale, la masse volumique de l’air est de 1,3 kg/m³, et la masse volumique de l’eau de 997 kg/m³.

    Et pourtant, une deuxième caractéristique du milieu fait varier la célérité : il s’agit de la compressibilité, c’est-à-dire la capacité du milieu à reprendre sa forme initiale après la perturbation. Ainsi dans l’eau, le facteur de compressibilité est si faible que l’onde s’y propage beaucoup plus vite que dans l’air. De plus, il existe un facteur freinant le passage et pouvant provoquer une réfraction de l’onde, l’impédance ou résistance du milieu à la propagation de l’onde : l’impédance acoustique d’un milieu pour une onde acoustique caractérise la résistance du milieu au passage de cette onde.

    Cette impédance acoustique, proportionnelle à la masse volumique, est donc milieu-dépendante : l’impédance de l’air est plus faible que celle de l’eau, et celle de l’eau est plus faible que celle d’un solide. C’est ce qui explique qu’une onde allant d’un milieu d’impédance moindre à un milieu d’impédance élevée se réfléchit en grande partie.

    Le sonar en est une excellente illustration. Un sonar est un émetteur et récepteur d’ondes sonores sous l’eau. Il émet une onde qui en rencontrant un solide (comme un iceberg) s’y réfléchit (l’impédance de ce solide étant plus élevée que celle de l’eau) puis revient vers le sonar. Ce moyen permet en océanographie de détecter les obstacles sous l’eau.

    En médecine, on peut illustrer ce propos avec l’échographie. Le principe de cette dernière est fondé sur une sonde émettant une onde sonore de fréquence très élevée (ultrasons) se réfléchissant sur des « obstacles » organiques (os, muscles, liquides, air…). Cette même sonde va recevoir ces informations et les traiter pour en déduire la densité et la nature des tissus.

    En associant ces notions d’océanographie, d’impédance et en faisant le parallèle entre milieu marin et milieu corporel, nous considérerons le soignant comme un sonar émetteur-récepteur dans la méthode Resc. Celui-ci émet une onde sonore, reçoit la part réfractée ou réfléchie, et ainsi peut « écouter » les obstacles rencontrés par cette onde dans le corps du patient. La propagation des ondes acoustiques sous-marines serait donc comparable à celle de l’énergie circulant dans les méridiens en médecine traditionnelle chinoise. Celle-ci utilise d’ailleurs de très nombreux termes en rapport avec l’eau, et le parallèle entre le corps humain et l’océan est souvent retrouvé.

    Dans son ouvrage La Révolution des ondes qui soignent, le Pr Vieilledent conclut : « En physique quantique, la description du monde est basée sur un concept complexe appelé fonction d’onde qui représente l’état quantique du système ».

    Nous sommes bien dans un changement de paradigme des interactions biochimiques.

    Les résonances ondulatoires

    En Resc, nous distinguerons aussi différents types d’ondes sinusoïdales qui parcourent le corps en fonction de la morphologie des zones mobiles du corps.

    Chaque individu, bien qu’unique, est relié à tous les autres ; il en est de même des hommes comme des vagues de la mer. Chaque vague est bien individualisée,

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