SVHS : Dans votre livre Cerveau et nature : pourquoi nous avons besoin de la beauté du monde (éd. Flammarion), vous décortiquez l’impact sur le cerveau et le corps de différentes expériences de nature. Flotter dans l’eau, croiser le regard d’un animal, contempler les étoiles… Ce qui est assez incroyable, c’est que la seule évocation de ces situations fait du bien. Comment est-ce possible ?
Si vous vous sentez bien à cette simple évocation, cela suggère que vous connaissez déjà l’un ou l’autre de ces cas de figure. Vous en avez fait l’expérience dans votre enfance, probablement, et vous éprouvez une réminiscence de ce que vous avez vécu par l’intermédiaire de sa description. C’est une reconnexion à un souvenir personnel. Ce n’est pas le cas de tout le monde : certaines personnes vivent avec un soupçon de nature dans leur vie, mais souffrent d’un manque d’expérience de la nature. Y faire allusion dans mes livres est