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TEAM Cirque - Mystère et jonglerie
TEAM Cirque - Mystère et jonglerie
TEAM Cirque - Mystère et jonglerie
Livre électronique139 pages1 heure

TEAM Cirque - Mystère et jonglerie

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À propos de ce livre électronique

TEAM est une collection jeunesse pour les mordus de sports!

Entraînements, compétitions et rivalités seront au rendez-vous dans ces histoires qui vous donneront autant envie de lire que de bouger!

Quand ses parents lui annoncent qu’il devra encore déménager et s’éloigner de tous ses amis, Olivier se referme sur lui-même. Sa seule consolation? Il aura la chance d’étudier dans un programme spécialisé en cirque pour son entrée au secondaire. Alors que la jonglerie lui permettra de s’évader et d’oublier sa solitude, ses camarades à l’école de cirque lui apprendront qu’il suffit d’un peu de volonté pour repartir à neuf.
LangueFrançais
Date de sortie9 nov. 2022
ISBN9782897656201
TEAM Cirque - Mystère et jonglerie
Auteur

Dany Hudon

Dany Hudon est dans l’univers du cheerleading depuis 2006. Fort de son expérience en tant qu’athlète et entraîneur, il rallie sa passion sportive avec celle de l’écriture pour vous offrir un regard nouveau et authentique sur ce sport qui ne cesse de gagner en popularité.

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    Aperçu du livre

    TEAM Cirque - Mystère et jonglerie - Dany Hudon

    Chapitre 1

    Une nouvelle vie

    Samedi 3 juillet – 13 h 43

    Pourquoi il fallait que ça m’arrive encore, à Moi ? Après quatre fois, j’ai assez donné, non ? Mais bon, comme toujours, on dirait que mon opinion ne compte pas et que je suis le seul à me plaindre… Mes parents, eux, sont beaucoup trop heureux et attendaient cette journée avec impatience.

    — Allez, chéri, ne fais pas cette tête, essaie de m’encourager ma mère en baissant le volume de son Bryan Adams qui joue à tue-tête dans la voiture depuis une heure. C’est une offre de rêve que ton père a reçue. Tu devrais être heureux pour lui…

    Une Offre ? Mon œil ! Mon père est militaire et ses supérieurs décident de l’affecter à l’endroit de leur choix quand ça leur chante. Comme une vraie marionnette ! Ce qui fait que moi, Olivier Beaulieu, je dois Encore déménager. Mes parents ont si hâte de recommencer une nouvelle vie au Saguenay (à l’autre bout du monde, ouais !), mais pas moi !

    — Cette fois, Oli, on devrait rester beaucoup plus longtemps au même endroit.

    Plus longtemps que notre escapade d’un an seulement dans ce petit appartement miteux à Longueuil ? Ou que les deux années précédentes à Québec ? Je ne crois plus ma mère quand elle me fait ces promesses… Je n’ai jamais le temps de me faire de bons amis qu’on est déjà repartis.

    En tout cas, amis ou pas, au moins j’ai réussi à convaincre mes parents (j’ai de grands talents de négociateur) de me laisser finir ma sixième année là-bas avant de partir. Arriver dans une nouvelle école primaire pour seulement un mois avant d’entrer au secondaire ? Non Merci !

    Pour ajouter à ma déprime, il pleut tellement fort que je ne peux pas passer le temps en lisant les panneaux publicitaires sur notre chemin. Tout ce que j’arrive à distinguer du paysage, depuis plus d’une heure (depuis notre arrêt au McDo, seul point fort de ce voyage), c’est des arbres à perte de vue. Oui, j’aime la nature, mais il y a des limites ! On s’en va vivre dans un vieux chalet moisi perdu en forêt ou quoi ? Parce que non, ma mère ne m’a rien montré de la nouvelle maison, me disant que c’était une « surprise ». Toute une surprise ! Je suis vraiment excité… (sarcasme)

    — Je comprends que tu sois fâché, mais…

    Fâché ? Le mot n’est même pas assez fort… Je ne prends pas la peine d’écouter la fin de sa phrase ; je retourne ma casquette sur ma tête pour me cacher le visage de sa vue et enfonce mes AirPods bien profondément dans mes oreilles pour me changer les idées avec ma musique.

    Samedi 3 juillet – 18 h 48

    Quand on est arrivés au Saguenay, j’ai pensé avouer à ma mère qu’elle avait raison, mais je n’ai pas osé. Finalement, c’est bien vrai, ma nouvelle maison n’est pas un vieux chalet en bois rond. Je dirais même qu’elle est plutôt belle. Toute recouverte de briques rouges, elle se démarque pas mal dans la rue avec ses deux étages et sa grande cheminée. En plus, même si on habite en ville, on a un grand terrain avec plein d’arbres dessus et… une Piscine ! Pour une surprise, j’avoue que c’en était toute une. Même si je ne l’ai pas laissé paraitre (j’ai de l’orgueil quand même), pour une fois, on peut dire qu’ils ont eu du goût, les parents.

    Peu après notre arrivée, j’ai donné un coup de main à ma mère pour décharger la voiture, et des gars de la base militaire, où mon père va travailler, sont venus aider à vider le gros camion de déménagement avec tous les meubles lourds, puisqu’on n’a pas de famille ou d’amis dans le coin (et je me demande vraiment si je m’en ferai…). Maintenant que tout est déchargé, ma mère a commandé de la pizza (incluant de la double peppéroni, comme je les aime) pour remercier tout le monde.

    Mais avant de manger, je prends soin de nourrir Woody, notre chat de couleur caramel (avec une tache blanche autour de l’œil gauche qui le rend unique), qui se promène partout dans la maison depuis qu’on est arrivés pour découvrir son nouveau territoire. Lui aussi, il doit être affamé !

    Après avoir dévoré trois grosses pointes, j’ai besoin de bouger pour digérer (en plus d’avoir passé la journée complète en voiture), sans compter que je suis un peu tanné d’être entouré de tous ces inconnus…

    — Hé, maman ? Je peux aller me promener en vélo pour… pour découvrir le quartier ?

    Ouf, j’avais oublié que « pour ne pas avoir à défaire les boîtes » n’aurait sûrement pas fonctionné.

    — Bonne idée, mon chéri ! Ton vélo est derrière la maison. Tu pourras en profiter pour rencontrer d’autres jeunes de ton âge. Mais rentre avant qu’il fasse complètement noir, compris ?

    — Oui, oui !

    Rencontrer d’autres personnes… Non merci ! De un, c’est beaucoup trop gênant, et de deux, de quoi je parlerais bien avec eux ? De toute façon, je ne m’attends pas à passer plus d’un an ici, alors je vais faire comme d’habitude : rester seul ! Ce sera plus simple et je n’aurai pas besoin de dire au revoir encore une fois.

    Je récupère ma casquette blanche à palette plate avec un T-Rex noir brodé au-devant (oui, je trouve ça cool, les dinosaures) et la plaque sur ma tête pour cacher mes cheveux noirs, qui donnent l’impression que je viens de participer à trois combats de lutte. Je me dirige ensuite vers l’auto pour y récupérer mon sac à dos, ainsi que son précieux contenu, et m’élance vers mon BMX vert lime et noir auquel est accroché mon casque de la même couleur. On m’a déjà dit que c’était cool, parce que mon équipement s’agençait avec la couleur de mes yeux, qui sont d’un vert perçant.

    En sortant de notre cour asphaltée, je prends la gauche et roule jusqu’au bout de ma petite rue pour y lire son nom, question de retrouver ma route au retour. Des Martinets et Des Tangaras… Je suis censé retenir ça Comment moi ? J’ai entendu mon père dire qu’on habitait dans le quartier des oiseaux à Chicoutimi, et que toutes les rues étaient nommées en conséquence. Mais voilà que je ne connais même pas les oiseaux des deux premières rues que je vois… Ça va être beau tantôt pour revenir !

    J’ai vu sur Google Maps qu’un grand parc se trouve à proximité, alors je parcours quelques rues dans la direction que je crois être la bonne. En quelques coups de pédales, je me retrouve sur Des Viréos, vient ensuite Des Roitelets (ça ne s’améliore vraiment pas ces noms…), et finalement une grande affiche me confirme que je suis bien arrivé à destination : « Parc de la Rivière-du-Moulin ». Selon l’affiche, on peut y faire du vélo, de la randonnée, du kayak, des pique-niques… Je sens que je vais aimer cet endroit ! Je n’ai jamais eu d’espace de ce genre à proximité de chez moi puisque j’ai toujours habité en grande ville. Plusieurs modules de jeux sont installés dans un vaste bac de sable, un imposant bâtiment vitré semble servir d’accueil et un grand stationnement à moitié rempli de voitures mène aux sentiers qui s’enfoncent dans la nature.

    Je me dirige vers un grand espace de gazon où sont installées des tables, toutes inoccupées (c’est parfait, j’aurai la paix). Une fois mon sac déposé sur la première table, j’en sors mes plus fidèles amies, les seules qui ne me laissent jamais tomber et qui m’accompagnent partout où je vais : mes balles de jonglerie.

    Jongler, ça me fait du bien. Ça me vide la tête. Je rentre dans ma bulle et plus rien d’autre ne compte.

    Je commence par saisir trois balles pour m’échauffer avec une petite jonglerie de base et quelques trucs que je maîtrise bien. Sous la jambe, derrière le dos, la douche (jongler en cercle), la boîte (en une sorte de carré cette fois-ci), le Mills’ Mess (une technique assez complexe qui demande de croiser ses mains en continu pour aller de droite à gauche)… Aucun truc ne me résiste à trois balles.

    Progressivement, j’ajoute une quatrième balle, pratique quelques enchaînements et augmente jusqu’à cinq balles. Il semblerait

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