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Le chevalier blanc
Le chevalier blanc
Le chevalier blanc
Livre électronique144 pages1 heure

Le chevalier blanc

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À propos de ce livre électronique

À l’image des contes de son enfance, Chloé est l’héroïne d’un conte moderne. Comme toutes les princesses, elle devra affronter un terrible monstre, et le sien fait partie de son entourage. Face à cet ennemi rusé et redoutable, la jeune fille aura besoin d’aide. Seulement, dans ce monde sans pitié, qui peut revêtir l’armure du chevalier ?


À PROPOS DE L'AUTEURE

Passionnée de lecture, l’écriture s’est imposée à Florence Halluin comme une évidence. Elle, qui d’habitude se laisse emporter par les histoires, a vu les personnages venir à elle et, au lieu de découvrir ligne après ligne leur aventure, elle s’est mise à l’écrire elle-même.

LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie19 oct. 2022
ISBN9791037772169
Le chevalier blanc

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    Aperçu du livre

    Le chevalier blanc - Florence Halluin

    Florence Halluin

    Le chevalier blanc

    Roman

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    © Lys Bleu Éditions – Florence Halluin

    ISBN : 979-10-377-7216-9

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    — Bonjour, ma chérie. C’est l’heure de se lever, petite princesse. Tu sais, je t’aime très fort.

    Cette phrase, Chloé ne se lassait pas de l’entendre. Tous les matins, elle ensoleillait son réveil.

    Même encore aujourd’hui sa chère petite maman, Anne, venait la rejoindre pour ce réveil chaleureux.

    Oh bien sûr, pas en personne, mais cette voix douce et aimante, c’était le message de réveil de son téléphone qui le lui transmettait.

    Aujourd’hui, c’est dimanche, pas besoin de se lever maintenant, mais ce message Chloé l’avait tout de même programmé, elle en avait besoin.

    Même encore aujourd’hui, à presque vingt-cinq ans, elle ne se lassait pas de l’entendre. Sa maman lui manquait.

    Depuis très longtemps, leurs vies avaient pris des directions différentes, elles s’aimaient énormément, mais elles ne se voyaient que très peu.

    Alors merci à toutes ces nouvelles technologies. Comme cela, elles pouvaient partager des instants magiques.

    Dimanche soir d’ailleurs, elles avaient passé la soirée ensemble, la caméra de l’ordinateur était leur meilleure amie.

    Chloé avait trouvé sa maman plus fatiguée que d’habitude.

    — Fais attention à toi, ma petite maman, ton maquillage n’estompe pas tes cernes, tu travailles trop, pense un peu à toi.

    C’était une petite plaisanterie entre elles deux, qui revenait souvent.

    La fille qui prend soin de sa maman.

    Sauf que ce soir-là, Chloé était vraiment inquiète, sa maman paraissait très lasse.

    Mais comme d’habitude, Anne dans un rire lui répondait :

    — Oui, maman chérie, je te promets de me coucher tôt ce soir.

    Ne t’inquiète pas, ma petite princesse, je vais bien, elle insista bien sur cette phrase.

    Tu sais, il y a beaucoup de travail en ce moment, les commandes n’ont jamais été aussi nombreuses, mais les vacances approchent. Le soleil arrangera tout.

    Et puis, comme d’habitude, elles avaient parlé de tout et de rien, elles avaient beaucoup ri. Et quelques heures plus tard s’étaient quittées en s’envoyant des gros bisous en les soufflant sur leurs mains.

    Chloé revoyait ce beau visage souriant.

    Anne Dorsay était en effet une très belle femme, elle aurait pu être mannequin, Chloé en était persuadée.

    Elle avait une chevelure magnifique, d’un roux éclatant, dont la jeune fille avait hérité ainsi que ses yeux d’un vert profond. Leur regard à toutes les deux pouvait changer suivant leurs émotions. D’un beau vert océan quand elles étaient calmes, jusqu’à devenir sombre les soirs de tempête.

    C’était tout à fait ça leur couleur, celui de l’océan.

    Chloé était très fière de ressembler autant à sa maman, elle était juste plus petite, un peu trop petite, le pensait-elle souvent.

    Chloé ferma les yeux, elle n’était pas pressée ce matin, le visage de sa maman revenait à sa mémoire, et puis il rajeunissait et elle la revoyait dans sa plus tendre enfance.

    Elle avait six ans.

    Elle aimait revivre sans cesse cette période de sa vie où chaque réveil annonçait une journée pleine de joie, de fou rire, d’histoires de princesses et de chevaliers…

    Cela commençait toujours par l’entrée de maman, elle ouvrait doucement la porte, penchait légèrement sa tête, puis avançait en riant en répétant invariablement la même phrase.

    « Bonjour, ma chérie, c’est l’heure de se lever ma jolie princesse. Tu sais, papa et moi on t’aime très fort. »

    Elle s’approchait du lit, s’asseyait auprès de Chloé, et le premier mais énorme câlin de la journée était donné, suivi de la rafale de bisous.

    Ces mots faisaient toujours sourire Chloé, « rafale de bisous », quelle drôle d’idée !

    Mais cela faisait partie du vocabulaire de Jim et Anne Dorsay.

    Vocabulaire dû à leur travail.

    Jim et Anne avaient poursuivi leurs études dans une école très prestigieuse, celle qui fournit les élites d’un pays. Ils s’étaient d’ailleurs rencontrés là-bas.

    Durant toutes leurs études, ils s’étaient disputés les premières places dans toutes les matières, toujours en concurrence. Mais Anne racontait toujours à sa petite fille :

    — Ton papa, c’est mon prince charmant. Tu sais, je suis sûre qu’aux derniers examens, il n’a été deuxième que pour me laisser les honneurs. Je suis certaine qu’il devait être le premier.

    Pour Jim, cela n’avait pas grande importance de savoir qui était le premier. Il savait déjà qu’il allait épouser Anne et donc c’était le couple des Dorsay qui serait vainqueur. Ensemble, ils étaient les meilleurs et ils étaient invulnérables.

    Et ils l’avaient bien prouvé.

    Jim et Anne étaient à la direction d’une importante fabrique d’armes légères et de pièces détachées pour armes lourdes. Une des plus grandes entreprises du pays.

    Chloé ne comprenait pas tout à fait en quoi consistait leur travail, mais à six ans, elle était tout simplement très fière.

    Jim et Anne étaient des parents très attentionnés, malgré leur investissement professionnel, ils préservaient toujours des instants magiques pour leur « petite princesse ».

    Un rituel avait été mis en place, le matin maman était là, pour le réveil, le petit déjeuner, et tout ce qui devait être fait avant l’école.

    Ensuite leur gouvernante, Louise, prenait le relais jusqu’au repas, durant lequel, normalement ses parents étaient présents et le dîner prenait un peu un air de fête, la joie de vivre avait une bonne place au sein de cette petite famille.

    Ensuite, la lecture des histoires, un autre moment important, très important pour la petite fille.

    Que du bonheur, ce n’était pas toujours très calme, papa aimait beaucoup jouer, il interprétait toujours le premier rôle, enfourchait un cheval imaginaire, chevauchait à travers la chambre, combattait les montres fantastiques, et évidement remportait la victoire et regagnait triomphant son beau château où il retrouvait sa reine et sa princesse.

    Mais au moment de dormir, il lui promettait qu’elle était en sécurité et que son chevalier monterait la garde toute la nuit.

    Ainsi se déroulait la vie paisible, malgré un travail considérable, de la famille Dorsay.

    Tous leurs amis enviaient cette complicité indestructible qui les unissait dans leur vie professionnelle comme dans leur vie privée.

    Quelques fois, le soir, tout changeait, Anne et Chloé partageaient le dîner toutes les deux.

    Jim, lui, en repas d’affaires se devait de négocier de nouveaux contrats. Il essayait toujours de convaincre Anne de l’accompagner, elle cédait en de rares occasions, mais le plus souvent elle lui répondait en lui faisant son plus beau sourire qu’elle accompagnait d’un léger baiser :

    — Notre travail est très important, mais notre princesse l’est encore plus. Je serais avec toi par la pensée comme toujours. Et Nous signerons ensemble ces nouveaux contrats.

    Jim lui rendait son baiser et faisait une grimace :

    — Ce n’est quand même pas pareil, j’aime que tu sois auprès de moi. Mais que ne ferait-on pas pour notre adorable princesse ? Tiens le téléphone près de toi, je t’appelle dès que je le peux.

    Jim se présentait toujours en avance à ses rendez-vous, et là comme promis il appelait Anne. Il lui décrivait le restaurant de l’extérieur puis en rentrant dans l’établissement il devenait ses yeux. Anne découvrait en même temps que lui, le lieu où dans quelques minutes les négociations allaient se dérouler.

    Ensuite, durant le repas, prétextant une envie de fumer, il sortait, nouvel appel pour son épouse, là il discutait des personnes présentes, de ses impressions, lui demandait des conseils s’il avait quelques doutes. Ainsi, pas à pas, Anne pouvait suivre la soirée. Mais toujours avant de raccrocher il lui faisait promettre de faire de gros bisous à Chloé.

    Ces soirs-là, Anne se chargeait de la lecture, l’histoire ne ressemblait en rien à toutes celles lues par son papa mais Chloé faisait bonne figure, car elle savait que juste avant de dormir papa téléphonerait pour lui dire bonne nuit et lui promettre que rien ne pouvait lui arriver, le chevalier veillait.

    Et surtout dès son retour, quelle que soit l’heure bien tardive, il repasserait forcément par sa chambre.

    Comment un chevalier pouvait aller dormir, s’il n’avait été embrasser sa petite princesse ?

    Mais ce soir-là, sans savoir pourquoi, Chloé avait un pressentiment très bizarre, comme si un drame allait se produire. Pourtant son papa trouva le temps de l’appeler comme à chaque sortie, il lui raconta même, mais en allure rapide, son histoire préférée, et il lui fit la promesse d’une belle nuit calme et paisible.

    Cette nuit-là, pour Chloé, ne fut pas calme. Elle fit des cauchemars dans lesquels le chevalier affrontait de féroces dragons ou autres monstres tout aussi terrifiants, mais hélas, cette fois il n’en sortait pas vainqueur.

    Puis

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