Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

L'amateur d'équitation
L'amateur d'équitation
L'amateur d'équitation
Livre électronique237 pages2 heures

L'amateur d'équitation

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

"L'amateur d'équitation", de L. Peyremol. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, oubliés ou à découvrir, de la littérature mondiale. Nous publions les livres qu'il faut avoir lu. Chaque ouvrage publié par Good Press a été édité et mis en forme avec soin, afin d'optimiser le confort de lecture, sur liseuse ou tablette. Notre mission est d'élaborer des e-books faciles à utiliser, accessibles au plus grand nombre, dans un format numérique de qualité supérieure.
LangueFrançais
ÉditeurGood Press
Date de sortie6 sept. 2021
ISBN4064066323967
L'amateur d'équitation

Auteurs associés

Lié à L'amateur d'équitation

Livres électroniques liés

Classiques pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur L'amateur d'équitation

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    L'amateur d'équitation - L. Peyremol

    L. Peyremol

    L'amateur d'équitation

    Publié par Good Press, 2022

    goodpress@okpublishing.info

    EAN 4064066323967

    Table des matières

    AVANT-PROPOS

    AVANT DE MONTER A CHEVAL

    LE MONTOIR

    LE MONTOIR

    METTRE PIED A TERRE

    SAUTER A TERRE

    POSITION DU CAVALIER A CHEVAL

    POSITION DU CAVALIER A CHEVAL

    LES DIFFÉRENTES PARTIES DU CORPS DU CHEVAL

    LES AIDES DU CAVALIER

    LES AIDES DU CAVALIER

    ÉQUILIBRE DU CHEVAL

    ÉQUILIBRE DU CHEVAL

    BUT DE L’ÉQUITATION

    BUT DE L’ÉQUITATION

    L’ÉQUILIBRE DU CAVALIER COMBINÉ AVEC CELUI DU CHEVAL

    TRAVAIL A L’INTÉRIEUR DU MANÈGE

    TRAVAIL A L’INTÉRIEUR DU MANÈGE

    TRAVAIL PRÉPARATOIRE

    TRAVAIL AU PAS

    PRINCIPALES FIGURES DE MANÈGE.

    TRAVAIL AU TROT

    TRAVAIL AU TROT

    LE TROT A LA FRANÇAISE OU TROT ASSIS

    LE TROT A L’ANGLAISE OU TROT ENLEVÉ

    LA LEÇON COLLECTIVE

    LA LEÇON COLLECTIVE

    PIROUETTES PAS DE COTÉ

    PIROUETTES — PAS DE COTÉ

    TRAVAIL AU GALOP

    TRAVAIL AU GALOP

    LE SAUT LES FAUX PAS DES DÉFENSES PROMENADE A L’EXTÉRIEUR

    LE SAUT

    LES FAUX PAS

    DES DÉFENSES

    LA MARTINGALE

    PROMENADE A L’EXTÉRIEUR SANS LE PROFESSEUR

    TABLE DE LA PARTIE RAISONNÉE

    TABLE DE LA PARTIE PRATIQUE

    TABLE DES FIGURES.

    00003.jpg

    AVANT-PROPOS

    Table des matières

    «L’équitation n’est utile qu’aux officiers et aux hommes de cheval... Pour tous ceux qui ne peuvent être rangés dans l’une de ces deux catégories, ce n’est qu’un art d’agrément très dispendieux, qu’il faut laisser aux gens riches... D’ailleurs, grâce aux moyens de locomotion qui sont aujourd’hui à la disposition de tout le monde, le cheval n’a plus aucune utilité pratique...»

    Voilà ce qu’on entend dire à chaque instant, dans certains milieux.

    De tels propos semblent malheureusement justifiés par ce fait assez singulier: qu’il existe encore en France des villes possédant des établissements d’instruction très importants, dont les élèves se trouvent dans l’impossibilité matérielle d’apprendre à monter à cheval.

    Une pareille anomalie est d’autant plus regrettable que cet art soi-disant d’agrément est devenu presque une nécessité, à notre époque où tout le monde est forcé de servir le pays sous une forme quelconque.

    Or, à l’heure actuelle, tout soldat, quelle que soit l’arme à laquelle il appartient, qu’il fasse partie de l’armée active ou de la territoriale, qu’il se destine au métier militaire ou qu’il accepte simplement ce dernier comme une corvée passagère, peut, un jour ou l’autre, même contre toute prévision, être appelé à remplir des fonctions qui nécessitent l’emploi du cheval.

    Ne se placerait-on qu’au point de vue patriotique, c’est déjà, ce me semble, un argument suffisant en faveur de l’équitation!.....

    Je n’insisterai pas, voulant étudier seulement le côté pratique de cette dernière, sans sortir du cadre des connaissances absolument indispensables aux personnes qui, pour un motif quelconque, désirent savoir monter.

    Cependant, malgré leur bonne volonté, beaucoup d’amateurs n’ont ni le temps, ni la facilité de prendre un nombre de leçons suffisant pour arriver à un degré de force leur permettant d’affronter sans crainte les éventualités qui peuvent survenir au cours d’une promenade (surtout avec un animal qu’on ne connaît pas), et qui ne sont qu’un jeu pour celui qui en a l’habitude.

    Je n’ai pas la prétention de combler cette lacune; mais, ayant la ferme conviction que, en dehors de la partie gymnastique ou physique, le raisonnement peut jouer un très grand rôle à l’avantage des cavaliers novices, c’est surtout à ces derniers que je destine le résultat de laborieuses observations faites sur plusieurs centaines d’élèves; et comme, en équitation du moins, la fin justifie les moyens, je les prierai de me pardonner les comparaisons parfois vulgaires auxquelles j’aurai recours pour essayer de bien me faire comprendre.

    Le but de ce travail est donc de prendre le cavalier à sa première leçon et de le conduire, par une progression raisonnée , jusqu’au moment où il pourra se servir d’un cheval sans danger pour les autres et pour lui-même, tant pendant les promenades à l’extérieur qu’au cours des exercices de manège.

    Ce qui m’a décidé à présenter ces quelques pages sous la forme scientifique qu’elles semblent affecter au premier abord, c’est la rapidité des progrès faits par les élèves à qui un certain degré d’instruction permet de comprendre les comparaisons et les expressions employées par le professeur.

    Depuis longtemps j’ai remarqué, surtout dans les cours collectifs suivis par les jeunes gens des collèges et des pensions, l’apathie avec laquelle ils reçoivent les observations qui se bornent à de simples rectifications de position.

    Ayant constaté, d’autre part, l’entrain que les mêmes élèves mettent à exécuter les mouvements commandés quand le professeur, au lieu d’employer les termes purement techniques de l’équitation, fait appel à leur intelligence par des comparaisons que la nature de leurs études les met à même de saisir du premier coup et de retenir plus facilement, j’ai essayé de réunir les éléments d’une méthode à laquelle je crois pouvoir attribuer de bons résultats.

    Ce travail ne s’adressant donc qu’à une certaine catégorie de cavaliers, j’ai dû chercher des comparaisons qui, tout en présentant quelque analogie avec la charpente et les aplombs du cheval, fussent appuyées sur des bases qu’on ne pût accuser d’appartenir au domaine de la fantaisie; et c’est pour ne laisser aucun doute à cet égard que j’ai cru devoir remonter aux principes les plus élémentaires des sciences auxquelles sont empruntées ces comparaisons.

    Ce simple exposé fait déjà pressentir le véritable objet de l’équitation , qui consiste à rendre le cavalier apte à tirer le meilleur parti possible de son cheval.

    On verra plus loin comment on ne peut tirer un bon parti du cheval sans l’équilibrer, c’est-à-dire sans opérer une bonne répartition des forces ou mieux du poids des différentes parties du corps de l’animal.

    La réalisation de cet équilibre offre de très grandes difficultés, car le plus souvent le tact du cavalier doit suppléer aux mauvais effets résultant d’une conformation défectueuse ou de la faiblesse de certaines régions.

    En outre, en admettant qu’une conformation irréprochable ne donne lieu à aucune préoccupation, l’équilibre n’en resterait pas moins très difficile à obtenir, attendu qu’il peut être modifié par le moindre changement survenu dans les attitudes ou dans les allures.

    Enfin, si, aux causes qui s’opposent à ce que le cheval soit bien équilibré, c’est-à-dire: conformation défectueuse, changement dans l’attitude ou l’allure, dressage incomplet, etc., on ajoute les modifications que peuvent apporter à cet équilibre le poids ou la position du cavalier, on voit que ce dernier est tenu à une attention et à une préoccupation constantes.

    Pour exprimer nettement ma pensée, je dirai que le cavalier qui est à la recherche de l’équilibre parfait me produit un effet analogue à celui d’un homme qui jonglerait en marchant sur un sol très rocailleux ou semé d’obstacles.

    Ceux qui ont assisté à un spectacle de ce genre ont dû remarquer avec quelle activité l’artiste en question porte son attention du terrain qu’il parcourt aux objets avec lesquels il s’exerce et réciproquement, afin d’éviter la moindre circonstance de nature à porter atteinte à la régularité de ses mouvements.

    De même, le cavalier doit se mettre en garde contre tout ce qui peut nuire à l’équilibre du cheval, lequel ne s’obtient qu’à l’aide du rassembler.

    Il faut donc, avant de chercher à combattre les difficultés que la nature ou les circonstances apportent à sa réalisation, que le cavalier commence par détruire, autant que possible, celles qui sont occasionnées par son propre poids ou par sa position; c’est dire que l’équilibre du cavalier (p. 80) est une condition indispensable de celui du cheval et que, avant de songer à équilibrer ce dernier, on doit tout d’abord éviter de le gêner par une position défectueuse ou un mauvais emploi des aides.

    D’où la nécessité d’être maître de son assiette, pour avoir la liberté entière de ses mouvements.

    Le rassembler, avons-nous dit, est la base de l’équitation, puisque c’est le seul moyen dont le cavalier dispose pour maintenir l’équilibre dans les différentes parties du cheval.

    Mais les causes qui peuvent modifier cet équilibre sont tellement nombreuses, que le rassembler parfait est presque impossible à obtenir d’une manière continue.

    Du reste, l’abus qu’on en ferait dans un travail prolongé pourrait amener un résultat contraire à celui que l’on se propose, en occasionnant au cheval une fatigue qui entraînerait rapidement l’usure de l’animal.

    Je crois donc pouvoir tirer de ce qui précède, par rapport à la pratique de l’équitation, la conclusion suivante:

    L’équilibre parfait du cheval et le rassembler parfait doivent (au moins pour la plupart des cavaliers amateurs) être regardés comme des principes dont l’exactitude ne saurait être contestée, mais dont la réalisation est à peu près impossible à atteindre, ce qui n’empêche pas qu’on doit chercher à s’en rapprocher le plus possible .

    Dès lors, puisque le but à atteindre n’est qu’approximatif, les moyens employés pour y arriver ne peuvent avoir la prétention d’être plus parfaits que le but lui-même.

    Je n’ai jamais songé, d’ailleurs, en employant des comparaisons tirées des sciences exactes, à prouver l’infaillibilité de mes assertions, mais à établir une certaine corrélation entre les principes eux-mêmes et les fâcheuses conséquences auxquelles on aboutirait en s’en éloignant par trop.

    C’est ce qui m’a fait adopter la marche suivie dans l’étude de l’équilibre du cheval par exemple .

    Les réflexions qu’on y trouvera et qui, au point de vue de la pratique, constitueraient une véritable utopie, n’en font pas moins ressortir une analogie palpable avec des vérités incontestables, témoin la relation qui existe entre les conditions d’aplombs requises par l’hippologie et la régularité de la figure désignée en géométrie sous le nom de rectangle .

    Une semblable corrélation semble exister entre le manque d’équilibre du cheval par rapport au sol ou, ce qui revient au même, par rapport à l’horizon, et l’irrégularité de la figure géométrique appelée trapèze .

    On pourra porter le même jugement sur la théorie exposée au chapitre du trot relativement aux rapports existant entre le centre de gravité de l’homme et celui du cheval .

    Tous les développements scientifiques qu’on y rencontrera seraient complètement inutiles s’ils ne tiraient leur origine d’une loi fondamentale de la physique: la pesanteur.

    Il paraîtra sans doute étrange, d’après ce qui vient d’être dit de difficultés dont seule une longue pratique peut venir à bout, que le sujet de l’équilibre du cheval ait sa place au début de cet ouvrage, l’une des règles les plus élémentaires d’une bonne méthode étant de «commencer par les objets les plus simples et les

    «plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme

    «par degrés jusques à la connaissance des plus composés», (DESCARTES, 2e partie du Discours de la Méthode.)

    C’est pour se conformer à cette opinion du grand philosophe du XVIIe siècle que l’ordre des matières traitées dans cet ouvrage a été établi, quant à la pratique , suivant la progression du travail qu’on peut raisonnablement exiger des élèves, et, si cette progression a été violée en ce qui touche le rassembler, c’est uniquement pour que ceux-ci aient, dès le commencement, la notion purement théorique du but vers lequel ils doivent tendre, s’ils veulent devenir des cavaliers sérieux.

    La principale qualité d’un travail technique étant, à mon avis, la clarté, j’ai cru devoir dresser, pour faciliter les recherches du lecteur, les cinq tables suivantes:

    1° Table des matières dans l’ordre de la progression de l’ouvrage (partie raisonnée et partie pratique), page 225.

    2° Table de la partie raisonnée, page 229;

    3° Table de la partie pratique, page 231;

    4° Table alphabétique des matières traitées et des termes techniques, page 233;

    5° Table des figures, page 237.

    Enfin, les figures coloriées qui accompagnent le texte présenteront toujours les mêmes teintes pour désigner les mêmes objets ou des objets ayant entre eux d’intimes rapports.

    Les développements qui composent la partie raisonnée de ce travail pourraient peut-être, au premier abord, sembler en désaccord avec l’intention que j’ai déjà manifestée de n’étudier que le côté pratique de J’équitation; je tiens donc à m’expliquer sur ce point.

    Par le côté pratique, je n’entends pas seulement désigner la partie matérielle, gymnastique en un mot, de l’exercice du cheval, mais tous les moyens capables d’amener, à chaque leçon, de nouveaux progrès chez le jeune cavalier.

    Pour arriver à ce résultat et pour observer la progression adoptée dans cet ouvrage, il est nécessaire que l’élève n’entame aucune partie de cette progression avant d’avoir correctement exécuté celle qui précède.

    Guidé par l’intime conviction que, chez un homme intelligent, le raisonnement peut précisément venir en aide à cette partie matérielle, je n’ai eu d’autre objectif que de disséquer, pour ainsi dire, une à une les difficultés du début, et d’aplanir autant que possible ces dernières, en initiant l’élève à des trucs (qu’on veuille bien me pardonner l’expression) dont une longue expérience peut seule donner le secret.

    Enfin, ce n’est pas seulement l’intérêt du cavalier qui m’a fait insister sur la nécessité d’un ménage bien compris, mais encore le désir de contribuer, dans la limite de mes moyens, à épargner au noble animal dont les services, trop souvent méconnus, mériteraient cependant tant d’égards, la fatigue et les mauvais traitements que l’inexpérience peut lui attirer.

    AVANT DE MONTER A CHEVAL

    Table des matières

    Le premier devoir du professeur étant d’éloigner

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1