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Notice historique et bibliographique sur la bibliothèque de Draguignan, par Octave Teissier
Notice historique et bibliographique sur la bibliothèque de Draguignan, par Octave Teissier
Notice historique et bibliographique sur la bibliothèque de Draguignan, par Octave Teissier
Livre électronique98 pages1 heure

Notice historique et bibliographique sur la bibliothèque de Draguignan, par Octave Teissier

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À propos de ce livre électronique

"Notice historique et bibliographique sur la bibliothèque de Draguignan, par Octave Teissier", de Octave Teissier. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, oubliés ou à découvrir, de la littérature mondiale. Nous publions les livres qu'il faut avoir lu. Chaque ouvrage publié par Good Press a été édité et mis en forme avec soin, afin d'optimiser le confort de lecture, sur liseuse ou tablette. Notre mission est d'élaborer des e-books faciles à utiliser, accessibles au plus grand nombre, dans un format numérique de qualité supérieure.
LangueFrançais
ÉditeurGood Press
Date de sortie23 nov. 2021
ISBN4064066306458
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    Notice historique et bibliographique sur la bibliothèque de Draguignan, par Octave Teissier - Octave Teissier

    Octave Teissier

    Notice historique et bibliographique sur la bibliothèque de Draguignan, par Octave Teissier

    Publié par Good Press, 2022

    goodpress@okpublishing.info

    EAN 4064066306458

    Table des matières

    NOTICE HISTORIQUE.

    Les Bibliothécaires.

    BIBLIOTHÉCAIRES.

    MANUSCRITS & LIVRES RARES.

    Manuscrits.

    IMPRIMÉS.

    Théologie.

    Jurisprudence.

    Sciences et Arts.

    Belles Lettres.

    Histoire.

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    NOTICE HISTORIQUE.

    Table des matières

    Il n’existait, en France, avant la Révolution, qu’un très petit nombre de bibliothèques publiques; mais chaque famille un peu aisée possédait une «librairie» plus ou moins importante. Lorsque cette ressource manquait, on avait recours aux bibliothèques des monastères, toujours ouvertes aux jeunes gens studieux. Les bibliophiles eux mêmes prétaient leurs livres. C’est ainsi que Grolier fut amené à adopter cette devise obligeante (ex-libris) GROLERII et AMICORUM.

    Les plus belles bibliothèques, depuis celle de Grolier jusqu’aux riches collections du duc de La Vallière, ont été successivement dispersées; seules, les bibliothèques des maisons religieuses ont subsisté jusqu’à la Révolution. Mais au moment de la suppression des ordres religieux , ces dépôts précieux furent menacés d’une complète destruction. Il se trouva, heureusement, dans le comité de l’Assemblée Nationale chargé de faire procéder à la vente des biens ecclésiastiques, des hommes intelligents, qui prescrivirent les mesures nécessaires pour assurer la conservation des manuscrits, des livres et des objets d’art provenant des congrégations supprimées .

    Des lettres patentes du 26 mars 1790, publiées en exécution de deux décrets de l’Assemblée Nationale , ordonnèrent aux officiers municipaux de se transporter dans toutes les maisons des religieux de leur territoire, et de dresser «un état ou description sommaire de l’argenterie, argent monnayé, effets de la sacristie, bibliothèque, livres, manuscrits, médailles, et du mobilier le plus précieux de la maison, en présence de tous les religieux ».

    Tous ces objets furent mis sous les scellés. L’assemblée fit adresser aux autorités locales, des instructions détaillées pour la confection des inventaires ou catalogues; instructions qui avaient été rédigées, le 15 mai 1791, par Massieu, président du comité ecclésiastique; Despatis de Courteilles, secrétaire; De Larochefoucauld, président du comité d’aliénation, et Pougeard du Limbert, secrétaire.

    L’année suivante, ces instructions, déjà exécutées en partie , furent renouvelées en ces termes par l’Assemblée Législative:

    «L’Assemblée Nationale, considérant qu’il est utile à la propagation de la science de connaître exactement les richesses littéraires du royaume, pour pouvoir y faire participer, autant qu’il sera possible, tous les départements de l’empire, par une juste distribution; considérant qu’il importe de recueillir ce qui reste à recevoir de renseignements à cet égard, pour ne point laisser incomplet et inutile le travail commencé par l’Assemblée Constituante, décrète qu’il y a urgence. Les administrateurs de district feront continuer, sans interruption, les travaux ordonnés pour la confection des catalogues de livres provenant des maisons religieuses et autres établissements supprimés» (loi du 4 janvier 1792).

    En invitant les directoires à se conformer exactement aux prescriptions de cette loi, le ministre de l’intérieur, B. C. Cahier, leur rappelle, le 14 janvier de la même année, les diverses dispositions législatives déjà notifiées et faisant connaître la manière d’effectuer ce travail .

    Partout, dans le département du Var, on rédigea les catalogues demandés par le ministre; mais, ce travail une fois terminé, on ne s’occupa plus des ouvrages, imprimés ou manuscrits, qui furent entreposés dans divers locaux désignés, à cet effet, par les autorités du district.

    L’organisation des bibliothèques publiques paraissait complètement délaissée, lorsqu’un député (Couppé de l’Oise), chargé d’examiner une proposition soumise à la Convention Nationale par des sociétés populaires, reprit la question et lut, dans la séance du 21 juin 1794, un rapport très remarquable, concluant à la création d’une bibliothèque dans chaque district.

    «Votre comité, dit-il, m’a chargé de venir appeler votre attention sur les bibliothèques nationales. Des sociétés populaires expriment un vœu, qui devient général, d’établir, dans chaque district, une bibliothèque publique. Les fonds en sont amassés depuis des siècles et ils sont dignes de l’envie de toute l’Europe. Les cloîtres ont sauvé de la destruction de l’Empire romain et de la barbarie ce qu’il a été possible, des productions savantes de l’antiquité ; ils y ont ajouté celles des siècles suivants, et les temps d’ignorance et d’erreur n’ont pas été les moins féconds.—Ces antiques dépôts se grossissent encore de bibliothèques particulières délaissées par les émigrés.

    «Ces trésors littéraires, ainsi amassés et répandus dans chaque département, restent encore la plupart entassées sans ordre, comme des matériaux bruts; ils dépérissent ou sont exposés aux dilapidations. Il est temps de les disposer pour une grande destination et d’en faire jouir tous les citoyens.

    «La loi sur la vente du mobilier des émigrés ordonne que leurs bibliothèques seront transportées au chef-lieu du département; une autre lui ordonne aussi d’y transporter les bibliothèques des maisons religieuses, pour y former une bibliothèque départementale: ce n’est pas assez.

    «Dans la même ville il existe souvent plusieurs bibliothèques. Il n’est pas de district qui n’en compte plusieurs, soit dans les ci-devant maisons religieuses, soit dans celles des émigrés.

    «Ce sont ces différentes collections littéraires que votre comité d’instruction publique vous propose de rapprocher, et d’en composer une bibliothèque dans chaque district, afin de mettre, autant que possible, tous les citoyens à portée de s’instruire.»

    C’est à la suite de ce rapport, et en exécution des mesures ordonnées par la Convention Nationale, que furent instituées les premières bibliothèques ouvertes au public dans les départements.

    Le 17 germinal an II (6 avril 1794), le Directoire du district de Draguignan prit l’arrêté suivant, pour proposer au département d’installer la bibliothèque de ce district dans l’ancien couvent des Doctrinaires:

    «Considérant que l’article 2 du décret du 8 pluviôse

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