Ces petits bouts de France perdus en Israël
Nov 18, 2020
4 minutes
Marie-Hélène SERVANTIE
ISTOCK
En janvier dernier, les télévisions du monde entier ont montré Emmanuel Macron s’emportant contre des membres du service d’ordre israélien qui bloquaient l’entrée de l’église Sainte-Anne à Jérusalem. Les priant de sortir, le président français leur a rappelé : « C’est la France ici, et tout le monde connaît la règle ! » En Israël, la République française est en effet la seule puissance étrangère à posséder des biens fonciers dans Jérusalem – l’église Sainte-Anne, le monastère de l’Éléona et le Tombeau des Rois – sans oublier le monastère d’Abu Gosh, situé à une douzaine de kilomètres. Quatre domaines nationaux hérités du XIXe siècle et sur lesquels flotte le drapeau français.
Un rite immuable
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits