Le Secret du Pouvoir (Traduit)

Par Robert Collier

Peu importe que vous soyez banquier ou avocat, homme d'affaires ou employé, que vous soyez le dépositaire de millions ou que vous deviez lutter pour votre pain quotidien. La Force créatrice ne fait pas de distinction entre le haut et le bas, entre le riche et le pauvre. Plus votre besoin est grand, plus elle répondra facilement à votre appel. Partout où il y a une tâche inhabituelle, partout où il y a de la pauvreté, des difficultés, de la maladie ou du désespoir, ce serviteur de votre esprit attend, prêt et disposé à aider, demandant seulement que vous fassiez appel à lui. Et non seulement il est prêt et disposé à aider, mais il est toujours CAPABLE d'aider. Son ingéniosité et ses ressources sont sans limite. C'est l'esprit. C'est la pensée. C'est la télépathie qui transmet des messages sans la parole ou l'écriture. C'est le sixième sens qui vous avertit des dangers invisibles. Peu importe que votre problème soit stupéfiant et compliqué ou simple, la solution se trouve quelque part dans l'esprit, dans la pensée. Et puisque la solution existe, ce géant mental peut la trouver pour vous. Il peut savoir, et Il peut faire, toutes les bonnes choses. Tout ce qu'il est nécessaire que vous sachiez, tout ce qu'il est nécessaire que vous fassiez, vous pouvez le savoir et le faire si vous cherchez l'aide de ce Génie de votre esprit et si vous travaillez avec Lui de la bonne façon.

• Langue: Français
• Éditeur: Stargatebook
• Date de sortie: 14 juin 2021
• ISBN: 9791220814836

Robert Collier

Robert Collier was an American author of self-help and New Thought metaphysical books in the 20th century. He was the nephew of Peter Fenelon Collier, founder of Collier's Weekly. He was involved in writing, editing, and research for most of his life

Aperçu du livre

PRIÈRE

INTRODUCTION

QUELLE EST LA tendance politique la plus forte dans le monde aujourd'hui ?

Après la dernière guerre, on s'est orienté vers la démocratie. Mais d'une certaine manière, la démocratie a failli à l'homme moyen. Lorsque la dépression est arrivée et qu'il s'est retrouvé incapable de fournir de la nourriture et un abri à ses proches, il a exigé quelque chose de plus que l'égalité des chances. Il a exigé la SÉCURITÉ à l'abri du besoin.

Pour répondre à cette demande, des hommes forts sont apparus, des Mussolini, des Hitler, des Antonescus, des Franco et autres, et le fascisme est né. Les hommes ont obtenu la sécurité, en quelque sorte, mais ils ont troqué leur liberté contre celle-ci. Et ils ont vite appris que le pouvoir se nourrit du pouvoir, et que la seule fin de la dictature est la guerre, qui détruit tout.

Et pour quelle raison ? La même raison qui a poussé l'homme depuis le début des temps : le désir de sécurité, la sécurité du foyer, la sécurité contre le besoin, la sécurité pour la vieillesse.

Depuis la nuit des temps, la recherche de la sécurité est l'une des pulsions les plus fortes de toute la nature. On le voit chez l'animal dans la façon dont il dissimule son nid et tente de le mettre à l'abri des créatures prédatrices - hommes ou animaux. Vous le voyez dans les archives des premiers hommes, dans les grottes qu'ils ont creusées sur les flancs des montagnes, dans les cabanes dans les arbres, dans les habitations sur les falaises. Vous le suivez à travers les âges jusqu'aux villes fortifiées, aux châteaux à tourelles, aux montagnes inaccessibles dans lesquelles les hommes ont construit leurs maisons.

Tout au long de l'histoire, on constate que cette recherche de la sécurité est l'une des caractéristiques dominantes de l'humanité. Et maintenant que l'homme du peuple a pris conscience de son pouvoir, vous le trouvez dans le monde entier en train de s'unir pour s'emparer de tous les biens, afin que lui et les siens puissent trouver cette sécurité à l'abri du besoin pour laquelle il a si longtemps travaillé.

Ce qu'il ne semble pas réaliser, c'est que la simple redistribution de la propriété n'a jamais résolu et ne résoudra jamais son problème. Elle lui fournira un approvisionnement temporaire, oui, mais l'approvisionnement est un problème permanent, et lorsque sa petite part de la distribution générale aura disparu, sa situation sera pire qu'avant, parce que la production aura soit cessé, soit été fortement réduite.

La redistribution n'est pas la solution. Elle a été essayée à plusieurs reprises, et a toujours échoué. Vous devez remonter plus loin que cela. Il faut commencer par la source des choses. Et c'est ce que nous allons essayer de faire dans les pages qui suivent.

"Sachez, habitants agités de la terre, Sachez, chercheurs de joie et d'allégresse, qu'il y a trois choses, éternelles dans leur valeur : L'AMOUR, qui va jusqu'aux choses les plus humbles : Le travail, qui est heureux dans ce qu'il fait et apporte ; Et la foi, qui s'élève sur des ailes inlassables. Divines les puissances qui attendent ce trio, Suprême leur conquête, sur le temps et le destin.

AMOUR, TRAVAIL et FOI, ces trois-là sont grands à eux seuls.

Chapitre 1

LA FORCE CRÉATRICE

"L'Esprit du Seigneur est sur moi,

Parce qu'il m'a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres :

Il m'a envoyé annoncer aux captifs la libération, Et aux aveugles le recouvrement de la vue,

Pour libérer ceux qui sont meurtris,

Pour proclamer l'année de grâce du Seigneur."

Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu. Et la Parole était Dieu.

St. John.

Qu'est-ce qu'un mot ? Un concept ou une image mentale, n'est-ce pas ? À l'origine du langage, les mots ont été inventés pour représenter certaines images ou certains objets. Le mot cheval, par exemple, évoque l'image laissée sur la rétine et le cerveau par ce que l'on a vu de ce quadrupède.

Mais que se passerait-il s'il n'y avait pas de chevaux ? Et si l'on était appelé à créer un cheval, sans aucune connaissance préalable d'un tel animal ? Il faudrait d'abord s'en faire une image mentale claire, n'est-ce pas ? Il faudrait se représenter mentalement chaque partie de son anatomie, chaque contour physique. Il vous faudrait un concept mental parfait de tout ce qui est compris dans le mot cheval.

Et c'est ce qui s'est passé lorsque Dieu a créé le monde. Au commencement était la Parole, le concept mental, l'image dans l'esprit de Dieu de ce qu'Il avait prévu. Et la Parole fut faite chair. Le monde a pris forme et substance. Il s'est développé en un monde habitable. Il a développé des créatures comme les poissons dans la mer, les oiseaux dans le ciel, les animaux des champs. Et enfin l'homme.

La vie d'alors, comme celle d'aujourd'hui, était un processus en perpétuel développement. Ces premières formes de vie étaient menacées par toutes sortes de dangers - inondations, tremblements de terre, sécheresses, chaleur du désert, froid des glaciers, éruptions volcaniques - mais chaque nouveau danger n'était qu'une incitation à trouver une nouvelle ressource, à déployer leur force créatrice sous une nouvelle forme.

Pour répondre à un ensemble de besoins, la force créatrice a formé le dinosaure ; pour répondre à un autre, le papillon. Bien avant d'arriver à l'homme, nous constatons son ingéniosité illimitée de mille façons. Pour échapper au danger de l'eau, certaines formes de vie ont cherché la terre ferme. Poursuivies sur terre, elles ont pris l'air. Pour respirer dans la mer, la Force créatrice a développé des branchies. Echouée sur la terre ferme, elle a perfectionné les poumons. Pour faire face à un certain type de danger, elle a développé une carapace. Pour un autre type de danger, elle a développé une souplesse de pied, ou des ailes qui l'ont portée dans les airs. Pour se protéger du froid glacial, il a développé une fourrure. Dans les climats tempérés, des cheveux.

Soumis à des alternances de chaleur et de froid, il a produit des plumes. Mais dès le début, il a montré sa capacité à répondre à toutes les conditions changeantes, à tous les besoins des créatures.

S'il avait été possible d'étouffer cette force créatrice, ou d'arrêter son développement constant vers le haut, elle aurait péri depuis des lustres, lorsque le feu et l'inondation, la sécheresse et la famine se succédaient rapidement. Mais les obstacles, les malheurs, les cataclysmes, n'ont été pour elle que de nouvelles occasions de se développer affirmer sa puissance. En fait, il fallait des difficultés ou des obstacles pour l'agiter, pour qu'elle montre son énergie et son ingéniosité.

Les grands reptiles, les bêtes monstrueuses de l'Antiquité, ont disparu au fur et à mesure que changeaient les conditions qui les avaient rendus possibles, mais la Force créatrice est restée, changeant à chaque époque, se développant toujours, s'améliorant toujours.

Lorsque Dieu a mis cette force créatrice dans ses créatures, il lui a donné une énergie illimitée, une ressource illimitée. Aucune autre puissance ne peut l'égaler. Aucune force ne peut la vaincre. Aucun obstacle ne peut la retenir. Tout au long de l'histoire de la vie et de l'humanité, vous pouvez voir son intelligence directrice s'élever pour répondre à tous les besoins de la vie.

Personne ne peut la suivre à travers les âges sans se rendre compte que le but de l'existence est la CROISSANCE, le DÉVELOPPEMENT. La vie est dynamique, pas statique. Elle va toujours de l'avant et ne reste pas immobile. Le seul péché impardonnable dans toute la nature est de rester immobile, de stagner. Le Gigantosaurus, qui mesurait plus de 30 mètres de long et était aussi grand qu'une maison ; le Tyrannosaurus, qui avait la force d'une locomotive et était le dernier cri en matière d'effroi ; le Ptérodactyle ou Dragon volant - tous les monstres géants des âges préhistoriques - ont disparu. Ils ont cessé d'être utiles. Ils sont restés immobiles pendant que la vie autour d'eux les dépassait.

L'Égypte et la Perse, la Grèce et Rome, tous les grands empires de l'Antiquité, ont péri lorsqu'ils ont cessé de se développer. La Chine a construit un mur autour d'elle et est restée immobile pendant mille ans. Dans toute la nature, cesser de croître, c'est périr.

C'est pour les hommes et les femmes qui ne sont pas prêts à rester immobiles, qui refusent de cesser de grandir, que ce crochet est écrit. Son but est de vous donner une compréhension plus claire de vos propres potentialités, de vous montrer comment travailler avec et tirer profit de l'énergie et de la puissance infinies de la Force créatrice qui travaille à travers vous.

La terreur de l'homme au carrefour, qui ne sait pas de quel côté tourner, ne devrait pas être une terreur pour vous, car votre avenir dépend de vous. La seule loi de l'énergie infinie est la loi de l'offre. Le principe créatif est votre principe. Survivre, vaincre, surmonter triomphalement tous les obstacles a été sa pratique quotidienne depuis la nuit des temps. Il n'est pas moins ingénieux aujourd'hui qu'il ne l'a jamais été. Vous n'avez qu'à alimenter l'impulsion, à travailler en harmonie avec elle, à obtenir d'elle tout ce dont vous avez besoin. Car si cette force créatrice est si forte dans les formes les plus basses de la vie animale qu'elle peut développer une carapace ou un poison pour répondre à un besoin ; si elle peut apprendre à l'oiseau à faire des cercles et à s'élancer, à s'équilibrer et à voler ; si elle peut faire pousser un nouveau membre sur une araignée ou un crabe pour remplacer celui qui a été perdu ; combien plus peut-elle faire pour VOUS - un être raisonnable, rationnel, avec un esprit capable de travailler avec cette force créatrice, avec de l'énergie, un but et une initiative pour la pousser à agir !

Vous en êtes la preuve. Faites un exercice violent, et au début, vos muscles sont faibles, facilement fatigués. Mais continuez quelques jours, et que se passe-t-il ? La force créatrice en vous les renforce rapidement, les endurcit, pour répondre à leur besoin.

Tout au long de votre vie quotidienne, vous trouvez cette Force constamment à l'œuvre. Embrassez-la, travaillez avec elle, prenez-la à cœur, et il n'y a rien que vous ne puissiez faire. Le simple fait que vous ayez des obstacles à surmonter est en votre faveur, car lorsqu'il n'y a rien à faire, lorsque les choses se déroulent trop tranquillement, la Force créatrice semble dormir. C'est lorsque vous en avez besoin, lorsque vous la sollicitez de façon urgente, qu'elle est le plus à l'œuvre.

Elle diffère de la chance en ceci que la fortune est une jade inconstante qui sourit le plus à ceux qui en ont le moins besoin. Misez votre dernier centime sur le tour d'une carte, n'ayez rien d'autre entre vous et la ruine que le tour d'une roue ou la vitesse d'un cheval, et il y a cent chances sur une que la chance vous abandonne.

C'est tout le contraire avec la Force créatrice en vous. Tant que les choses se déroulent sans heurts, tant que la vie s'écoule comme une chanson, cette force créatrice semble somnoler, sûre de savoir que vos affaires peuvent s'occuper d'elles-mêmes. Mais si les choses commencent à tourner mal, si la ruine ou la mort vous menace, c'est alors que cette force créatrice s'affirmera si vous lui en donnez l'occasion.

Il existe un sentiment de puissance napoléonien qui assure le succès en sachant que cette force créatrice invincible est derrière chacun de vos actes. Sachant que vous avez avec vous une force qui n'a jamais échoué dans ce qu'elle a entrepris, vous pouvez aller de l'avant avec la certitude qu'elle n'échouera pas dans votre cas. L'ingéniosité qui a surmonté tous les obstacles pour faire de vous ce que vous êtes, ne risque pas de faire défaut lorsque vous en aurez un besoin immédiat. C'est la force de réserve de l'athlète, le second souffle du coureur, la puissance à laquelle, dans les moments de grande tension ou d'excitation, vous faites inconsciemment appel pour accomplir les actes que vous considérez toujours comme surhumains.

Mais ils ne sont en aucun cas surhumains. Ils dépassent simplement la capacité de votre moi conscient. Alliez votre moi conscient à ce géant endormi en vous, réveillez-le quotidiennement à la tâche et ces actes surhumains deviendront vos réalisations ordinaires, quotidiennes.

Peu importe que vous soyez banquier ou avocat, homme d'affaires ou employé, que vous soyez le dépositaire de millions ou