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Désabusé
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Livre électronique92 pages1 heure

Désabusé

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À propos de ce livre électronique

Et si nous avions été abusés par notre société sur les fondements du bonheur? De cette anodine question est née la réflexion thématique d'un trentenaire sur certains aspects de notre existence : l'argent, la sexualité, la liberté, etc. Tout est abordé, sans haine, ni polémique... Juste le regard subjectif et assumé d'un utopiste militant.
LangueFrançais
Date de sortie7 janv. 2014
ISBN9782312019826
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    Aperçu du livre

    Désabusé - Ambroise Piechowski

    cover.jpg

    Désabusé

    Ambroise Piechowski

    Désabusé

    LES ÉDITIONS DU NET

    22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2014

    ISBN : 978-2-312-01982-6

    Avant-propos

    Prenez ce livre comme il vient.

    Il n’est que le reflet de notre société dans son époque, d’un point de vue purement subjectif, en toute humilité…

    Et, c’est sa force, en toute sincérité.

    Il présente des défauts, des imperfections, des approximations…

    Qu’importe.

    Seule l’énergie compte !

    Juin 2013, voilà le commencement de mon histoire, de ma requête envers ce monde que je ne comprends plus… Ou alors ne l’ai-je jamais réellement compris ?

    Les événements se précipitent ; une rixe entre groupuscules d’extrême droite et jeunes gauchos a conduit à la mort d’un homme, une tarée taille un militaire au cutter… Notre société perd ses repères ; inégalités et avènement de l’oisiveté et de la bêtise, affiches placardées dans le métro vantant la liberté de la sexualité, la contraception et l’avortement (dans cet ordre) ne choquent personne.

    C’est bien le problème aujourd’hui, car nous ne nous offusquons plus de rien ! Si dans notre petit chez nous, on s’en prend aux injustices les plus notoires en élevant la voix et en se rebellant avec nos petits poings serrés, il en est tout autrement dans notre vie réelle.

    Bon, commençons par le commencement…

    Vous trouverez dans cet ouvrage un point de vue complètement subjectif et assumé de mon ressenti de notre société, et ce par l’éclairage thématique de sujets tels que l’argent, l’éducation, la sexualité, la famille, etc.

    Ici, point de chiffres, nulle statistique, juste le « ressenti » Le témoignage d’un trentenaire qui subit péniblement son époque.

    De l’argent

    Ah !!! L’argent. Voilà un thème cher (c’est le cas de le dire) à notre société ; il fait tourner les têtes, provoque les guerres et conduira, selon moi, à notre perte.

    Car, je vous le demande, que faisons-nous aujourd’hui, dans notre vie, qui ne soit pas en lien avec l’argent ?

    Si, peut-être aller à la cueillette des champignons, ou pratiquer la pêche (encore faut-il un permis de pêche « payant » pour ce faire… Voilà qui est étonnant, je ne savais pas que notre cher État avait droit de vie et de mort sur le poisson). Bref, aujourd’hui, toutes nos actions sont directement ou indirectement orientées vers l’argent.

    La première question que je me pose est pourquoi l’argent s’appelle l’argent. Dans un monde idéal, j’aurais préféré l’or, c’est plus prestigieux. Mais bon…

    L’argent est aujourd’hui au cœur de nos préoccupations, non pas comme un moyen, mais comme une fin. Pour 99 % de la population, le leitmotiv est, « on veut toujours plus d’argent ». Pour quoi faire ? On s’en fout. On en veut plus pour être au-dessus des autres, monter ou changer de classe sociale.

    Halte là !!! Je vous rassure, ce n’est pas l’argent qui vous fera monter, ni rien d’autre d’ailleurs, car notre société est organisée pour cloisonner les castes et les rendre non « mélangeables », un peu comme l’eau et l’huile. En effet, si je prends mon cas personnel, j’ai connu le manque ou l’absence d’argent… Très bien… C’est ce qui a été (inconsciemment) le moteur de ma réussite professionnelle, car de ce manque m’est venue la volonté du changement. Or, le changement passe par l’argent. Car sans argent, il n’y a point de reconnaissance « extérieure ».

    Cela me rappelle la remarque d’un célèbre publicitaire qui prétendait que si l’on n’avait pas de Rolex à quarante ans, on avait loupé sa vie. Pour ma part, je serais un peu plus mesuré, cher monsieur, car si je dois contracter un emprunt Sofinco à 10 % sur dix ans pour me payer une Rolex dans l’espoir d’avoir « réussi » ma vie, je pense que je me trompe de chemin. Effectivement, je conçois bien que si l’on a payé sa maison, assuré l’éducation de ses enfants, et que dans une ultime recherche de plaisir, on s’offre une Rolex, cela ne me choque point ! En revanche, affirmer que c’est le stade ultime de la réussite sociale…, j’ai un doute. Moi, je ne veux pas de Rolex, car cela ne me correspond pas. D’ailleurs, idéalement, je voudrais bien ne pas avoir de montre. Oui, je sais, le temps, c’est de l’argent alors, il faut le surveiller : 8 h, boulot ; 12 h, déjeuner ; 13 h 30, reprise du boulot ; 17 h 30, fin du boulot ; 22 h 30, dodo (avec une prime parfois les jours de fêtes, mais de cela, j’en reparlerai plus tard). Donc, je n’aurai pas de Rolex. Ce n’est pas une défiance vis-à-vis de ce fabriquant, juste mon choix. J’ai du mal à voir le plaisir (si cela relève du sacrifice financier) de porter un tel objet.

    Revenons à nos moutons !

    Je disais que l’argent a été le moteur de ma réussite professionnelle. Oui, cela a été vrai. Pour être franc, la question que l’on peut se poser aujourd’hui est à quoi cela sert-il ? Car quand on n’en a pas, on ne paie pas ou peu d’impôts. Quand on en a, on recherche les moyens d’en payer moins, mais in fine, on en paie de plus en plus… Cela devient même un cercle vicieux.

    Je m’explique.

    Jeune ingénieur employé dans ce qui deviendra mon cabinet de géomètre expert, je touchais grosso modo entre 1 500 et 2 000 euros. À ce tarif-là, on vit de manière économe, mais correcte. Ce n’est pas Byzance tous les jours, mais cela est tout à fait acceptable. Ensuite, de par mon évolution de salarié à Géomètre Expert, cogérant de mon cabinet, mes revenus ont augmenté…, du moins sur le papier, car c’est à ce moment-là qu’on sent le caractère progressif de l’impôt. Plus on est censé gagner d’argent, plus on en donne à l’État (je dis État au sens large (Trésor public, communes, collectivités, sécurité sociale, et j’en passe et des meilleurs). En ce sens, la progressivité de l’impôt est comparable à un élargisseur d’anus mis en place dans le derrière des bons administrés français. Car moi, je veux bien payer des impôts… Je veux bien… Enfin, je veux bien à une seule condition : que cet argent soit utilisé intelligemment. Et c’est là que s’opère le dérapage.

    Cet argent est injecté non pas dans l’économie réelle, mais dans une sorte de tambouille dont on ne sait plus qui sert à quoi ou quoi sert à qui. Ainsi, les organismes collecteurs de

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