Transcendance: (chansons et textes)
Par Elaine Kibaro
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À propos de ce livre électronique
Plongez dans le trésor de ses textes dont elle a le secret pour nous apaiser, nous faire danser et sourire, nous entraîner dans son jardin des délices, guérir nos peines, faire couler les larmes et toucher notre coeur. C’est tout un univers lumineux à explorer et qui peut éclairer notre chemin.
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Aperçu du livre
Transcendance - Elaine Kibaro
Transcendance
Elaine Kibaro
Transcendance
Chansons et textes
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2016
ISBN : 978-2-312-04352-4
33 Tours
« Miroirs » – 1979
Pendant quelques minutes nous vous donnerons des miroirs...
Miroirs, car chaque musique reflète une contrée
Dans l’espace et dans le temps
Car chaque texte reflète le dialogue entre les deux pôles
Positif et négatif de tout être humain
Le Majeur, l’homme archétypal,
Guidant le Mineur, l’homme naturel,
Dans sa marche en avant jusqu’à leur fusion totale
Car l’univers est un jeu de miroirs
Et ce monde une matérialisation d’images
Trop souvent déformée par nos yeux
Qui ne savent guère encore discerner
La Réalité-Une et parfaite
Résidant derrière chacune de ces images
De l’autre côté du Miroir-Amour
Car je suis le visage
Et je suis le miroir
Et je suis l’autre côté du miroir...
EVEILLEZ-VOUS ET CHANTEZ
C’était l’enfant qu’un soir tu m’avais fait
L’Enfant-Soleil tant et tant désiré
Il était tiède et sa peau satinée
Te reflétait quand je le regardais
Nous embarquions vers la mer ce jour-là
Je le portais dans ce train dans mes bras
Ses petites mains jouaient avec mes doigts
Il souriait quand je le caressais
Alors nous avons voyagé
Le long du jour et de la voie ferrée
Près de ces gens qui dormaient pour tuer le temps
Ils soupiraient le visage content
Refrain
Eveillez-vous et chantez
La nuit étincelle
Eveillez-vous et chantez
Vous n’avez fait que rêver
Mikaël Mikaël
Toi l’Archange venu du ciel
Mikaël Mikaël
Montre le chemin du soleil
L’or vient du Nord
Le jour va se lever
Le monde dort
La guerre est périmée
Mais cet enfant que tu m’avais laissé
L’Enfant-Soleil qui m’était confié
Riait sans trêve et ses yeux pétillaient
Il souriait pour mieux les réveiller
Il nous fallait tous deux revoir la mer
Pour y laver l’angoisse de nos hier
Et tous ces gens qui l’œil indifférent
Fanaient leur âme sur la voie ferrée
Alors j’ai marché tout le long
De ces wagons j’ai voulu regarder
Dans quel sommeil profond
Semblaient plongés tous ceux
Qui n’avaient rien tenté pour être heureux
Mikaël Mikaël
Toi l’Archange aux cheveux de miel
Mikaël Mikaël
Fais en nous couler le soleil
L’or vient du Nord
Finie l’obscurité
Tu nous apprends comment la dissiper
Eveillez-vous et chantez
La nuit étincelle
Eveillez-vous et chantez
Vous n’avez fait que rêver
Eveillez-vous et chantez
La nuit étincelle
Eveillez-vous et chantez
Quittez les songes mauvais
MA PETITE
T’as du sable dans les yeux
Ma petite ma petite
Le marchand de rêves bleus
Pour toi est passé trop vite
Tu trébuches tu t’enfonces
Eloigne-toi de l’étang
Ton jupon se prend aux ronces
Il faut fuir les chenapans
Ma petite ma petite
Prends ma main nous seront quittes
Apprends-moi ton pas de danse
Nous nous aimerons
Tu étais loin de mes yeux
Ma petite ma petite
Je savais qu’à tous les feux
Ta vie se brûlerait vite
Je te cherche et j’arrive
Eloigne-toi de l’étang
Je te vois à la dérive
Garde-moi un bout du temps
Un bout du temps des romances
Un bout de temps pour ma chance
Apprends-moi ton pas de danse
Nous nous aimerons
Tu ne sais pas perdre au jeu
Sans te noyer ma petite
Ne faut plus fermer les yeux
Mais viens vivre vivre vite
Si tu crois aux fées des ailes
Te pousseront dans le dos
Je t’ai trouvée mon agnelle
Là juste au bord du ruisseau
Ma petite ma petite
Viens suis moi nous serons quittes
J’apprendrai ton pas de danse
Nous nous aimerons
Ma petite ma petite
Viens suis moi nous serons quittes
J’apprendrai ton pas de danse
Nous nous aimerons
LA VILLE HAUTE
Là-haut
Dans la ville haute
Il me faut grimper
Chaque soir autant
Là-haut
Dans la ville haute
On peut écouter
L’espoir du printemps
Là-haut
Dans la ville haute
Il me faut grimper
Les pavés glissant
Là-haut
Dans la ville haute
On peut savourer
Le mauve du couchant
Là-haut
Dans la ville haute
Se dresse un clocher
Qui a fait semblant
Là-haut
Dans la ville haute
D’abriter ces gens
Qui marchent en pleurant
Là-haut
Dans la ville haute
Les larmes ont ciré
Les pavés glissants
Là-haut
Dans la ville
Me faudrait un pont
Mais moi je tiens bon
Là-haut
Dans la ville haute
Tu joues aux Indiens
Depuis ce matin
Là-haut
Dans la ville haute
Je t’ai retrouvé
Donne-moi la main
Là-haut
Dans la ville haute
Il me faut grimper
Chaque soir autant
Là-haut
Dans la ville haute
Je t’ai retrouvé
Parmi les enfants
OUVREZ-MOI
Ouvrez-ouvrez-ouvrez-moi
Ouvrez mon cœur ouvrez mes doigts
Ouvrez ouvrez ouvrez-moi
Qu’enfin j’y vois qu’enfin j’y vois
Ouvrez mes yeux qu’enfin je vous voie ouvrez
Ouvrez mes yeux et bien au-delà ouvrez
Ouvrez l’oreille sourde en ma tête
Ouvrez l’oreille à ces voix muettes
Ouvrez ouvrez ouvrez-moi
Ouvrez mon cœur ouvrez mes doigts
Ouvrez ouvrez ouvrez-moi
Qu’enfin j’y sois qu’enfin j’y sois
Ouvrez pour moi l’autre côté du miroir
Ouvrez pour moi la lumière dans le noir
Ouvrez aussi l’écrin de la Pierre-Mystère
Les flacons remplis des parfums de l’éther
Ouvrez ouvrez ouvrez-moi
Je n’ai plus peur puisque j’y crois
Ouvrez ouvrez ouvrez-moi
Prenez mon bois premier mon bois
Ouvrez mes sens à la vie de l’essentiel
Ouvrez mes sens à ce qu’on croit irréel
Faites de-moi un canal à votre joie
Autour de moi l’anneau-on-ne-passe-pas
Ouvrez ouvrez ouvrez-moi
Voici mon heure ouvrez la voie
Ouvrez ouvrez ouvrez-moi
Prenez mon bois qu’enfin je sois
SORCIERE
REFRAIN
Sorcière on te brûlera
Sorcière on te brûlera
Quand tu seras sur le bûcher
Ça crépit’ra ça crépit’ra
Ça sent déjà l’poulet grillé
C’est pas la peine de crier
Parce que tu as dans tes bons jours
Rendu muet Renault le sourd
Parce que tu as croqué le lard
Un vendredi minuit moins le quart
Parce que tu as redonné vie
Aux impuissants pourtant ravis
Parce que tu as dans le marais
Poussé ton mari gringalet
Le voyant flotter sur les eaux
Tu l’as dévoré son chapeau
On a trouvé dans ton grenier
Des mandragores et des balais
Parce que tu as un jour de Mai
Changé le pape en papillon
C’était le seul tu te manquais
Pour terminer ta collection
Tu as composé filtres d’amour
Pour te garder les troubadours
Et pour supprimer les espions
Tu semais partout du poisson
Le 23 juin tu as nettoyé
Du ciel toutes les auréoles
Tu as voulu les astiquer
Les faire briller au vitriol
Quand tu seras sur le bûcher
Ça crépit’ra ça crépit’a
T’en fais pas t’en fais pas mon ange
Ça sent le canard à l’orange
Ô notre fric qui êtes en banque
Que les flammes soient autres comme des tanks
Qu’elles brûlent toujours en nos cœurs
Desséchant à jamais les pleurs
ELLE ET MOI
Elle et moi dans un conte de fées
Comme on a pu s’aimer
Se cacher se tuer se bouder
Se lasser enfin se retrouver
Je t’ai marquée sur la joue
Tu sortais du chou
Toi tu savais qu’un jour je te tiendrai
Et tu cherchais sur la glace
Le reflet de la grâce
Que je t’avais jurée pour l’été
Elle et moi les yeux écarquillés
On a pu s’admirer
C’est moi qui t’ai ainsi modelée
Aujourd’hui je vais enfin t’aimer
Je t’ai marquée sur le bras
Tu me quittais toi
Tu allais là-bas pour mieux m’oublier
Pour me chercher m’inventer
Me prier m’invoquer
Me créer enfin me retrouver
Elle et moi on s’est superposées
Vous pouvez regarder
Elle c’est moi si son cœur à brûlé
C’est pour mieux fondre le monde entier
Je t’ai marquée sur la joue
Tu sortais du chou
Hors du miroir qui nous avait soudées
De mon côté je marchais
Je pensais programmais
L’été où je te retrouverais
Elle et moi le feu nous a sauvées
Il nous a cimentées
Elle c’est moi le feu nous a brûlées
Notre flamme brille au monde entier
La la la…..
MARCHE DANSE
Quand je semais c’était la peine
Ma compagne de la nuit jusqu’au jour
Toi tu te moquais de mes chaînes
De mes yeux lourds de mes yeux lourds
Marche marche sans t’arrêter
Surtout ne t’assieds pas
Si tu peux encore avancer
Alors l’aube naîtra
Quand je semais c’était la peine
Ma seule chanson la nuit et le jour
Quand verrai-je germer les graines
Noyées d’amour noyées d’amour
Chante chante sans t’arrêter
Ne te retourne pas
Le soleil est là pour t’aider
Il réchauffe ta voix
Quand je semais c’était la peine
La compagne de mes nuits sans amour
Et si ma fatigue était vaine
Au point du jour au point du jour
Marche danse sans t’arrêter
A chacun de tes pas
Une fleur s’est mise à pousser
Au soleil je la vois
Quand je semais c’était la peine
Ma compagne de la nuit jusqu’au jour
Toi tu ne ris plus de mes chaînes
De mes yeux lourds de mes yeux lourds
Au soleil j’ai tracé ma route
Presque les yeux fermés
Malgré le désert et le doute
J’ai semé j’ai semé
Quand je semais c’était la peine
Et le soleil avait brûlé mes eaux
Mais la récolte sera mienne
Un chant d’oiseaux un chant d’oiseaux
Danse danse sans t’arrêter
Les clairons les pipeaux
T’accompagnent pour moissonner
Ces fleurs nées des sanglots
Danse danse sans t’arrêter
Le désert est si beau
Longtemps les tiges parfumées
Caresseront ta peau
LES JOURS S’EN VONT
Les jours s’en vont
Le plaisir est le même
Le désir et le même
A chaque instant
Les jours s’en vont
Le désir et le même
Le plaisir est le même
Aussi grand
Dans mes dimanches avec Hector
C’est encore toi que j’adore
Dans mes nuits blanches avec Lucien
C’est enfin toi que je tiens
Quand le soir vient que pour moi-même
Je travaille de mes mains
Ne demande pas si je t’aime
Je suis bien
Quand je m’insère dans ta peau
Je suis beau tu es de trop
Quand je m’installe dans ta voix
Je suis roi je fais la loi
Et dès qu’il pleut j’ai pour moi-même
Plein de flammes dans les yeux
Ne demande pas si je t’aime
Je suis Dieu
Les jours s’en vont
Le plaisir est le même
Le désir est le même
A chaque instant
Les jours s’en vont
Le désir est le même
Le plaisir est le même
Aussi grand
Aussi grand
AURORE
Elle s’est souvenue de l’existence idéale
Qu’elle a goûtée par-delà la porte de la vie et de la mort
De l’autre côté du miroir
Existence libérée de l’illusion des sens
Existence où le rapport de forces n’a plus cours
Existence où l’on se déplace à la vitesse de la pensée
Existence où l’on peut s’incarner et se désincarner à volonté
Existence vouée à l’instant présent
Au jeu éternel
A la paix
A l’amour universel
Alors
Pour retrouver cette liberté première
Elle a traversé tous les déserts…
Enfin elle est née de nouveau
D’eau et de feu
D’âme et d’esprit
Aujourd’hui
Elle vient vous dire que renaître
Se recréer soi-même
Voilà le but de la vie terrestre
Tu viens
Du milieu des eaux
Ta main
Détient le flambeau
Tu chantes
Déjà au réveil
Aimante
Pour tant de merveilles
Tu aimes
Te lever très tôt
Ils t’aiment
Ces milliers d’oiseaux
Qui chantent
Tu sors
Du milieu des flots
De l’or
Coule sur ta peau
C’est rare
Une fille comme toi
Bizarre
Tu ne parles pas
Tu chantes
Déjà au réveil
Amante
Du Grand Père Soleil
Qui chante
Tu viens
Marchant sur les eaux
Ou bien
Tu fais le gros dos
Ronronne
Lorsque ton frisson
S’étonne
Devant les nations
Tu veux
Aussitôt tu as
Du bleu
Au bout de tes doigts
Qui chantent
Si belle
Qu’il n’est plus de mots
Par Elle
Tout redevient beau
Pour Elle
Les fruits de l’été
En Elle
La Réalité
Elle aime
Tout dans l’univers
Et même
Notre mère la Terre
Qui chante
Son sang
Un torrent de miel
Répand
La vie éternelle
Elle boit
L’eau des clairs ruisseaux
La joie
Lui sort de la peau
Elle danse
Nue dans vos sommeils
En France
Ou bien en plein ciel
Qui chante
Elle sort
Du milieu des eaux
Aurore
Pour les temps nouveaux
Légère
Enfant de mon cœur
Ton Père
Redit son bonheur
C’est rare
Une fille
Comme toi
Bizarre
Tu ne parles pas
Tu chantes
Tu chantes
Tu chantes
Tu chantes...
DE L’AUTRE COTE DU MIROIR
Je ne suis pas d’ici
Alors soyez gentils
Expliquez-moi pourquoi
Vous levez matin
Pour gagner votre pain
Vous souffrez tant du froid
Je ne suis pas d’ici
Alors soyez gentils
Expliquez-moi comment
Vous avez inventé
Cette manière insensée
D’utiliser