ROBERTO ALAGNA Un ténor au parcours atypique
Roberto, comment avez-vous vécu ces derniers mois
Confiné dans ma maison de la région parisienne avec mon épouse (la soprano polonaise Aleksandra Kurzak) et Malèna, notre fille de 6 ans. C’était nouveau pour moi, je faisais à la fois l’instituteur, le jardinier et le cuisinier, sans oublier un peu de bricolage. C’est ne pas voir mes parents qui m’a le plus manqué . J’avais peur de les contaminer.
La musique a toujours fait partie de votre vie…
Et de celle de ma famille où tout le monde chantait, en particulier mon père qui avait une voix extraordinaire. Nous n’avions pas la télévision et le soir on se réunissait pour chanter. Mes grands-parents, mes oncles, mes cousins. Bizarrement, c’est moi qui chantais le moins bien ! Ma grandmère me disait : « » Chanter devant les autres
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