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Il était une fois Barack Obama: Les bases d’une nouvelle Amérique
Il était une fois Barack Obama: Les bases d’une nouvelle Amérique
Il était une fois Barack Obama: Les bases d’une nouvelle Amérique
Livre électronique174 pages2 heures

Il était une fois Barack Obama: Les bases d’une nouvelle Amérique

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À propos de ce livre électronique

En 2008, l’Amérique élit Barack Obama, le premier Afro-américain à présider à la destinée de la plus grande puissance du Monde.
Au-delà du caractère historique de son élection, Barack Obama doit réparer les dégâts causés par huit années de règne désastreux de George W. Bush. Tant au niveau interne qu’international, cet homme dont le charisme planétaire rappelle John Fitzgerald Kennedy, est arrivé en sauveur d’une Amérique engluée dans l’une des plus grandes dépressions économiques de son histoire et de plus en plus abominée pour sa politique impérialiste destructrice. Jamais dans l’histoire, le monde n’a tant attendu d’un seul homme.
Barack Obama mène la rupture avec la « diplomatie du cow-boy » pratiquée par G. W. Bush, renoue le dialogue et assainit les rapports entre l’Amérique et le reste du Monde. Il posa ainsi les bases d’une « Nouvelle Amérique », celle qui réconcilie l’Amérique avec elle-même rappelant aujourd’hui plus que jamais que « la race n’est pas une fatalité, mais incontestablement un espoir pour tous ceux qui luttent pour l’égalité entre les personnes de toutes races et de toutes couleurs », et celle qui respecte les autres.
LangueFrançais
Date de sortie16 mai 2016
ISBN9782312043593
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    Aperçu du livre

    Il était une fois Barack Obama - Cheikh Mbacké Sène

    cover.jpg

    Il était une fois

    Barack Obama

    Cheikh Mbacké Sène

    Il était une fois

    Barack Obama

    Les bases d’une nouvelle Amérique

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    A mes Amours Fatima Ezzahra, Safia et Karim.

    A mes Parents et à la Jeunesse africaine.

    © Les Éditions du Net, 2016

    ISBN : 978-2-312-04359-3

    Avant-Propos

    Le  5 novembre 2008, l’Amérique se réveilla hésitante, de peur que la nuit qu’elle vint de traverser ne fit que simple rêve. Elle ouvrit les yeux, se pinça et se rendit compte que le rêve impossible était cette fois bel et bien passé. Incroyable !

    Barack Obama, un afro-américain de 47 ans, est élu 44e président des États-Unis d’Amérique{1}. Barack Obama arrive à la Maison Blanche au moment où plus du tiers de la planète ne porte pas les Etats Unis dans son cœur. L’image de la première puissance mondiale s’était considérablement dégradée sur la scène internationale, eu égard à la politique « cow-boy » et aux innombrables impairs politico-géostratégiques et militaires. Et pour oser affronter le monde chaque matin, l’Amérique a dû puiser au plus profond de ses valeurs pour offrir à l’humanité, et par le truchement du fameux « rêve américain », un bel exemple d’ouverture et de démocratie. 

    L’élection de Barack Obama est une opportunité pour rappeler que « la race n’est pas une fatalité », mais incontestablement un espoir pour tous ceux qui luttent pour l’égalité légitimes entre les personnes de toutes races et de toutes couleurs. Barack Obama est élu grâce à un mouvement populaire puissant nourri par une jeunesse américaine lassée par huit années de politique impérialiste destructrice, la récession économique et le chômage à mettre à l’actif de George W. Bush. L’envie de changement de l’Amérique, qui fut immense, croisa les ambitions d’un homme qui a su transcender les lignes et se projeter dans l’avenir en promettant d’apporter des réponses concrètes aux inquiétudes.

    Le départ du Texan de la Maison Blanche en janvier 2009 fut, pour beaucoup – Américains et non-américains-, un grand soulagement. Il s’est employé sur les trois-quarts de son mandat à semer le chaos dans le monde. Mais le désastre international causé par la «diplomatie du cow-boy»  n’est pas le seul souci de Barack Obama. Sur le desk du bureau ovale attendaient d’autres dossiers sur des sujets internes aux enjeux essentiels et aussi urgents qu’explosifs tels que le chômage, le défit déficit budgétaire (qui battent les records), l’assurance santé, l’environnement, l’immigration, mais aussi la problématique du port d’armes avec son lots d’incidents.

    Avec un tel bilan signé l’impopulaire George W. Bush, il était évident que le balancier politique ne reparte pas vers les Démocrates. Face au «conservatisme compassionnel» prôné par les Républicains (avec George W. Bush puis la promesse de continuité avec John McCain), Barack Obama a déroulé la «politique de l’empathie», une mixture des démarches clintonienne, kennedyiste et luthérienne, alliant volontarisme, spontanéité et ténacité. On peut y ajouter – sans se tromper-, les valeurs morales, la jeunesse et l’énergie. Lorsqu’il déclarait que « le changement était enfin arrivé » au soir du 4 novembre 2008 qui fait désormais date dans l’histoire de la première puissance mondiale, on pouvait y lire deux choses : la fin d’un long mythe qui était l’inaccessibilité de la Maison Blanche pour les minorités, mais aussi la fin d’un système (ou à la limite style) qui aura finalement plus desservi à l’Oncle Sam en ce début du troisième millénaire.

    Entre une situation économique interne désastreuse, un ordre mondial déséquilibré et une Amérique de plus en plus abominée, Barack Obama peut se targuer d’hériter l’une des missions les plus complexes qu’un président américain  n’ait jamais eues. De par ses origines (africaines et noires), ses promesses, mais aussi son sourire et ses gestes qui sont pris pour des signaux positifs parce qu’inspirant confiance, Barack a spontanément donné de l’espoir à la majorité des Américains et au reste du monde. Cette élection historique redonna espoir aux minorités en souvenir de l’histoire, aux Américains face aux difficultés et au reste du monde pour un « rééquilibrage » des rapports corrompus pour longtemps. Tous nourrirent un formidable espoir, bluffés par sa dégaine de… rock star, son éloquence de « réponse à tout » et son élégance de praticien. Héritant de deux guerres et de la pire crise financière depuis la Grande Dépression, Barack Obama eut nettement marqué sa différence, sur de nombreux points, avec George W. Bush, dès le discours d’investiture à Washington, le 20 janvier 2009. Jamais dans toute son histoire, le monde  n’eut tant attendu  d’un seul homme. Il porte un combat qui dépasse les frontières de l’Etat-Empire et qui touche tous les foyers politiques de la planète.

    Dès l’annonce de sa candidature, Barack Obama est attendu sur le plan idéologique, comme l’architecte d’un de ces impressionnants réalignements critiques dont les Etats-Unis (Franklin D. Roosevelt, Ronald Reagan...) fut les seuls à avoir le secret.  Grâce à lui, les Démocrates sont de retour et aux commandes, avec un congrès de leur bord, et un capital de sympathie extrêmement fort{2}. Au départ de George W. Bush  jamais les Etats-Unis n’eurent été aussi haïs. Autant ils furent méprisés, autant Barack Obama est adulé. L’époux de Michèle s’est fait plus d’adeptes, d’amis et de sympathisants en une semaine que les Bush en deux générations.

    Toutefois, aussi adulé qu’il puisse être, Barack Obama a eu droit à une marge de manœuvre réduite, surtout en interne. Le défi est majeur et engage une communauté, une race avant d’engager un pays. Ses sympathisants, mais aussi et surtout les minorités et les afro-américains prient pour qu’il ne donne pas raison un jour au cliché qui avance l’incapacité de l’homme noir. Il n’est pas de nature à se dérober et il a parfaitement été conscient de ce qu’ attend une Amérique qui ne sait plus où se donner de la tête et d’une partie de la planète longtemps méprisée et qui pensent qu’il leur vient en sauveur. L’urgence de rendre à l’Amérique son sourire, de réguler ses pressions artérielles et cardiaque, mais aussi d’arrêter les hémorragies provoquées par Bush dans certaines régions du monde, conduiront aux premiers cafouillages. La messe est dite lorsqu’il se sépare de certains de ses premiers collaborateurs pour divergences d’opinons ou lenteurs.

    L’une de ses promesses majeures de campagne porte sur la rupture avec la «diplomatie du cow-boy» qui était devenue le symbole des dérives de l’administration Bush depuis les attentats du 11 septembre 2001. Il s’y attela dès les premiers mois et imposa un nouveau style, avec un rythme soutenu. D’entrée, Barack Obama fait l’unanimité devant une Amérique réunifiée qui semblait repartir à zéro. Une Amérique qui refait confiance à son premier représentant. Une Amérique qui refait confiance à sa jeunesse. Il a été sur tous les fronts et s’est déployé corps et âme pour franchir les obstacles les plus impraticables légués par son cancre de prédécesseur. Après que ce dernier ait mis à genou l’Amérique, froisse sa jeunesse envoyée en Irak et Afghanistan, Obama l’aida à se relever. Il rendit la dignité aux peuples blessés dans leur orgueil. Il tend prudemment la main au monde musulman faisant preuve de bonne volonté. Il souligna que «les Etats-Unis se sont pas les ennemis des pays musulmans» et annonce que le «respect et les relations que les Etats-Unis avaient avec le monde arabe deux décennies voir trois plus tôt» sont de retour. Pour longtemps et peut être pour toujours.

    Barack Obama rêve, la main sur le cœur, de relations apaisées entre Américains et citoyens du reste du Monde, musulmans, chrétiens, juifs… Il le fait savoir dès ses premiers discours.

    Barack Obama initie ainsi l’esprit d’une nouvelle Amérique qui s’adapte au monde sans renier son passé ; celle plus à l’écoute, plus ouverte et respectueuse de sa diversité ; celle du partage, de la solidarité entre ses différentes communautés blanche, noire, métisse, latino-américaines). «Partout où je suis parti, je me suis rendu compte que malgré nos différences, nous partageons les mêmes espoirs», est-il déclaré face à ses concitoyens, convaincu que c’est main dans la main que l’Amérique demeure la Nation-empire et la première puissance qu’elle est. 

    Face à ces défis multiples et lourds, Barack Obama a trouvé des réponses. Pas toutes certes, mais des réponses et ô combien importantes. Et en termes de bilan de ses deux mandats et indépendamment de son œuvre qui est tout au plus admirable, l’élection de Barack Obama aura été en elle-même la première note positive. Et de surcroît, elle aura permis de voir une autre… « Nouvelle Amérique », avec qui on peut encore s’asseoir autour d’une table, tenir la main, admirer à défaut de l’aimer, et même l’épouser et la servir.

    L’auteur

    PREMIÈRE PARTIE

    Il était une fois un Noir

    à la Maison Blanche

    « La race n’est pas une fatalité, mais incontestablement un espoir pour tous ceux qui luttent pour l’égalité légitime entre les personnes de tout horizon et de toutes couleurs ».

    Chapitre 1

    La plus sublime incarnation du rêve américain

    Le 4 novembre 2008 restera l’une des dates les plus importantes de l’histoire. Elle est assurément considérée comme la troisième grande date de l’histoire de l’intégration des Afro-Américains, après le 22 septembre 1862 et la signature de la Proclamation d’émancipation par Abraham Lincoln et le 28 août 1963 le jour de la marche pour les Droits civiques durant laquelle Martin Luther King a proclamé son fameux «I have a dream».

    Barack Obama, 47 ans, est élu 44e président des États-Unis d’Amérique face à son rival républicain John McCain{3}. Les 13 grands électeurs de Virginie permirent au candidat démocrate d’acquérir les 270 nécessaires pour remporter l’élection présidentielle. Pourtant jusqu’à quelques heures avant la fermeture des bureaux de vote, il était difficile de pronostiquer sur l’un ou l’autre, même au regard des sondages largement favorables à Barack Obama.

    Beaucoup se réservaient à attribuer prématurément la victoire au candidat républicain, de surcroit noir. Une fois encore c’était sans  compter sur… The American Dream{4}. La nature des votes fut évocatrice de l’aura naissant de Barack Obama et de l’espoir qu’il suscita – et donc de la confiance - auprès de ses compatriotes.

    Barack Obama avait non seulement conservé les Etats remportés par l’ex candidat républicain John Kerry il y a quatre ans, mais il avait conquis plusieurs autres fiefs Républicains comme l’Ohio et la Floride qui avaient voté pour George W. Bush en 2000 et 2004, ainsi que la Virginie qui n’avait accordé la moindre voix à un démocrate lors de la présidentielle depuis 1964. Il remporta également les Etats du Nouveau-Mexique, du Colorado, et de l’Iowa, trois Etats remportés par le républicain George W. Bush en 2004. 

    Par ailleurs, John McCain était donné vainqueur dans le Kentucky, la Caroline du sud, le Tennessee, l’Oklahoma, l’Arkansas, l’Alabama, la Géorgie, le Dakota du Nord, le Wyoming, la Louisiane, la Virginie-Occidentale, le Texas, le Mississippi, Missouri, l’Utah, le Nebraska et le Kansas. Les deux hommes ont été au coude à coude dans le Missouri, la Caroline du Nord, le Montana

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