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Manifeste des Juifs Noirs: Essai pour la tolérance
Manifeste des Juifs Noirs: Essai pour la tolérance
Manifeste des Juifs Noirs: Essai pour la tolérance
Livre électronique150 pages3 heures

Manifeste des Juifs Noirs: Essai pour la tolérance

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À propos de ce livre électronique

Témoignage du fondateur de la Fédération des Juifs Noirs.

Ignorés, méprisés, ou tout simplement peu connus, les Juifs Noirs ont pourtant une réelle identité. Respectueux de la Torah et de tous les rites, les Juifs Noirs désirent être reconnus comme Juifs à part entière, et ouvrir les mentalités à d’autres schémas que les traditionnels Ashkénazes et Sépharades qui constituent la majorité des pratiquants du judaïsme.
Avec le soutien de plusieurs personnalités influentes, comme Roger Cukierman (président du CRIF), Nduwa Guershon a ainsi créé la FJN (Fédération des Juifs Noirs) pour expliquer son combat, et développer le lien entre les Juifs Noirs et les Juifs Blancs. Dans ce livre, il revient sur son parcours, les difficultés rencontrées par les Noirs pour la reconnaissance de leur statut, l’histoire de sa communauté, mais en premier lieu, il nous délivre un message de paix, et d’acceptation de l’autre.

Un essai interpellant qui prône la tolérance entre les diverses communautés juives.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Guershon Nduwa est le président de la communauté juive noire, aussi bien en Europe, en Afrique et ailleurs.
Juif et Noir, il milite aujourd'hui pour leur visibilité et développe, dans l'espace républicain français, les valeurs portées par l'humanisme, l'esprit de tolérance et de paix.
LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie20 oct. 2016
ISBN9791023603545
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    Aperçu du livre

    Manifeste des Juifs Noirs - Guershon Nduwa

    Guershon Nduwa

    Manifeste des juifs noirs

    « À mes parents : Édouard, Céline, Rosalie,

    Isabelle, Baudoin, Lydia et Kanon… »

    Avant-propos

    Ce livre sert à tout, aimer, haïr, faire de bonnes actions, faire la guerre... Il suffit de l’interpréter dans le sens que l’on veut... et hop on devient saint ou démon.

    Pour ma part, ce passage ne me fait ni chaud ni froid, car je ne sens aucune malédiction particulière m’affligeant une vie terrestre faite de douleurs sans fin... peut-être après la mort qui sait... mais bon... je n’en sais rien comme la majorité des Terriens cependant, je suis pas dupe... il est évident que ce passage a servi la politique d’une période antérieure permettant une acceptation plus facile de l’esclavage (par exemple)... quoi qu’il en soit, la religion est dans son ensemble (je parle de tous les ouvrages bibliques) sérieusement controversée de nos jours, et beaucoup sont de plus en plus sceptiques sur des parties non négligeables des écrits qui les composent...

    Il y aurait un racisme épistémologique, à croire que la couleur ne peut pas faire l’objet d’un questionnement philosophique. Les recherches de F. Fanon, S.L. Gilman ou R. Bernasconi ont démontré que la couleur, loin d’être le simple indicateur physiologique du taux de mélanine, pouvait être encodée par des appareils idéologiques et philosophiques extrêmement complexes. De simple marqueur empirique, la couleur passe alors à l’état de symbole, de valeur ou de signifiant. Le Noir peut ainsi dénoter : la dégénérescence par rapport à un état hypothétique de pureté comme dans la philosophie buffonienne, l’oppression manifeste du système colonial européen comme dans l’analyse psychosociologique de Fanon ou bien l’affirmation d’une nouvelle identité esthétique et philosophique comme dans le discours senghorien de la Négritude.

    Préfaces

    Si le point de révéler son origine juive, comme c’est le cas pour des communautés africaines, peut inspirer un retour à la Torah, que peut-il y avoir de mieux ? Que des descendants de familles et d’anciennes communautés juives reviennent au Judaïsme, comme c’est le cas au Portugal, au Brésil, à Sao Tome, en Espagne, en Éthiopie, au Nigeria, au Zimbabwe, au Mali, et même en Pologne, quel est le problème que cela pourrait poser ?

    La civilisation, partie d’Afrique, s’étendait jusqu’aux rives au nord de la Méditerranée, incluant une grande partie de la Péninsule Ibérique, la Sicile, Malte, la Corse, la Sardaigne et d’autres territoires. Les Juifs Africains, qui réclament aussi leur affiliation à la Torah, ne devraient pas être soumis au tamis de l’authenticité, génétique ou autre.

    Ce serait une insulte au Judaïsme. Bien sûr les Juifs Africains ont hérité de leurs ancêtres, qui ont résidé sur le continent africain depuis les temps bibliques, de leur culture et leur Foi. Mais cette culture et cette Foi ne se basent pas sur un positionnement racial. La valeur humaine dans le Judaïsme est un acquis qui provient de l’effort individuel. Même si on est fils de Cohen Gadol, la valeur n’est pas garantie. 

    Roger Cukierman

    Président du CRIF

    C’est avec joie que j’ai accepté de préfacer le « Manifeste des Juifs Noirs » à la demande de Guershon Nduwa. Cet éducateur spécialisé a fondé, avec notamment le concours d’un Américain, la « Fédération des Juifs Noirs ». Il consacre à présent ses forces à la reconnaissance d’une communauté d’essence universelle.

    Cette entreprise gigantesque trouve son origine dans l’expérience de ce voyageur impénitent. Originaire du Congo, il s’est imprégné de la Torah et des autres sources sacrées qu’il continue à étudier. À cet égard, l’apport des civilisations très anciennes d’Éthiopie et d’Égypte, révèle que ces lieux ont été le creuset d’implantation des Noirs fidèles à la loi mosaïque, sans exclure l’implantation d’un christianisme très actif.

    Présents dans la Bible, les Juifs Noirs ont participé au développement hors d’Afrique d’une diaspora fraternelle unissant ses membres longtemps victimes de rejets en partie dépassés.

    C’est dans ce contexte historique parcouru sans oubli que l’auteur veut rendre vivante une synagogue noire que rien n’empêche de s’implanter et de se multiplier. Ce développement est possible dans les pays de nature démocratique où les droits de la personne humaine sont défendus contre les remises en cause subsistantes, et l’intégrisme.

    Au nombre des enseignements à tirer de cet ouvrage, on retiendra l’attente d’une communauté échappant aux notions de race : les Juifs Noirs se veulent ouverts aux autres, tout en participant à la lutte contre le racisme sans couleur, heurtés des abus qui ont sévi dans les pays catholiques, et en terre d’Islam... Ne jamais perdre de vue les méfaits des inquisitions, qu’elles se parent de « la croix ou du croissant »... ni de ceux issus d’un colonialisme non encore aboli et en voie de disparition... Vous connaissez le cours majeur de l’histoire de l’humanité... parfois bien inhumaine !

    Je laisse aux lecteurs le soin d’approfondir leurs réflexions en compagnie des Beta-Israël, accueillis en terre d’Israël, et de ces Marranes combattus en leur temps par Isabelle la Catholique.

    Quand on referme ce manifeste, on se sent mobilisé pour une noble cause, avec le souhait que les pionniers réussissent dans un combat contre les préjugés qui se ressemblent partout et résistent aux forces agissant pour le bien, sans exception dégradante. Saluons nos Frères et Sœurs Juifs d’Afrique, au nom d’une foi commune aux spiritualistes de tous les courants de pensée.

    Pour justifier sa démarche, l’auteur met en relief le phénomène « d’invisibilité » d’une population distincte de nous et des Blancs dont on parle en général, alors que l’histoire établit sans contestation possible son existence.

    À cet égard, l’apport des civilisations très anciennes d’Éthiopie et d’Égypte, révèle que ces lieux ont été le creuset d’implantation des Noirs fidèles à la loi mosaïque, sans exclure l’implantation d’un christianisme très actif.

    Présents dans la Bible, les Juifs Noirs ont participé au développement hors d’Afrique d’une diaspora fraternelle unissant ses membres longtemps victimes de rejets en partie dépassés.

    C’est dans ce contexte historique parcouru sans oubli que l’auteur veut rendre vivante une synagogue noire que rien n’empêche de s’implanter et de se multiplier. Ce développement est possible dans les pays de nature démocratique où les droits de la personne humaine sont défendus contre les remises en cause subsistantes, et l’intégrisme.

    Au nombre des enseignements à tirer de cet ouvrage, on retiendra l’attente d’une communauté échappant aux notions de race : les Juifs Noirs se veulent ouverts aux autres, tout en participant à la lutte contre le racisme sans couleur, heurtés des abus qui ont sévi dans les pays catholiques, et en terre d’Islam... Ne jamais perdre de vue les méfaits des inquisitions, qu’elles se parent de « la croix ou du croissant »... ni de ceux issus d’un colonialisme non encore aboli et en voie de disparition... Vous connaissez le cours majeur de l’histoire de l’humanité... parfois bien inhumaine !

    Je laisse aux lecteurs le soin d’approfondir leurs réflexions en compagnie des Beta-Israël, accueillis en terre d’Israël, et de ces Marranes combattus en leur temps par Isabelle la Catholique.

    Quand on referme ce manifeste, on se sent mobilisé pour une noble cause, avec le souhait que les pionniers réussissent dans un combat contre les préjugés qui se ressemblent partout et résistent aux forces agissant pour le bien, sans exception dégradante. Saluons nos Frères et Sœurs Juifs d’Afrique, au nom d’une foi commune aux spiritualistes de tous les courants de pensée.

    Jean-Yves Goeau-Brissonnière

    Parcours

    Éducateur spécialisé, Guershon Nduwa dirige la Fédération des Juifs Noirs qu’il a fondée avec son ami Laurence Mordekhai-Thomas : Juif noir-américain, professeur de sciences politiques et de philosophie morale à l’université de Syracuse aux États-Unis.

    Originaire du Congo, cet éducateur polyglotte, voyageur et ouvert à autrui, évoque la situation délicate des Juifs Noirs en France.

    Ce livre est l’expression du combat quotidien que livre la Fédération des Juifs Noirs. Ce combat de style peut plaire, énerver, faire grincer des dents mais ne laissera pas indifférent et c’est ce que nous voulons.

    L’ardeur qui nous amine dans nos actions conduit à faire en sorte que les choses bougent enfin dans les différentes communautés juives à travers le monde, donc que mille ans soient comme un jour car notre pieuse passivité a été trop longtemps considérée comme de l’inactivité.

    Ce projet du livre voit le jour dans un contexte qui est d’abord propre au judaïsme français. Mais cette référence à elle seule ne permet pas de comprendre pourquoi les Juifs Noirs de France sont confrontés à des défis qu’ils doivent assumer. Au-delà de

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