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Le monde de Magiiqua: Un roman fantasy
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Le monde de Magiiqua: Un roman fantasy
Livre électronique191 pages1 heure

Le monde de Magiiqua: Un roman fantasy

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À propos de ce livre électronique

Un monde magique dans lequel les parcours sont semés d'embûches...

Dans un monde parallèle, constitué de différentes castes aux règles plus ou moins strictes, Gotha vit avec sa tante et le beau Cédric. Rejetée par son peuple, de par son affection avec les autres peuples, elle trouve refuge dans son amitié avec Rosalia, sa meilleure amie. Lorsque celle-ci disparaît soudainement, elle tente le tout pour le tout pour la retrouver. Sa vie est, tout le long, semée d’embûches plus ou moins faciles à surmonter, telle la perte de sa vue, mais elle réussira chaque fois à garder espoir, grâce au soutien infaillible de ses proches.

Suivez les aventures de la jeune Gotha dans ce roman fantasy pour la jeunesse !

EXTRAIT

Il était neuf heures du matin à Falya, alors que Rosalia s'apprêtait à sortir. Cette jeune Rosirée dit au revoir à sa mère Rose et sa petite sœur Mellany, puis partit de chez elle.
Une fois qu'elle eut traversé à pied le village des Rosirées, Rosalia s'engagea dans le Tunnel Translucide, une galerie de cristal qui reliait Falya à Akira, le continent principal du Monde de Magiiqua. Parvenue au bout de ce passage qui aboutissait à l'est du Palyome de Charika, le village des Fées, elle se dirigea vers le village des Gothiques, Ragis lava.
Arrivée à destination, elle marcha jusqu'au manoir gothique si familier et sonnât à la porte.
- Salut Rosalia, tu veux voir Gotha ? s'enquit Cédric en lui ouvrant.
- Oui, s'il te plaît.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Océane P.Teste est une adolescente de 17 ans passionnée de lecture et d'écriture depuis son enfance. Ayant commencé d'écrire à l'âge de 10 ans, elle se découvre une passion grâce à la série des Chevaliers d'Émeraude, et écrit donc naturellement de la fantasy, même si ses styles de lecture restent très variés.
LangueFrançais
Date de sortie23 janv. 2017
ISBN9782374641867
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    Aperçu du livre

    Le monde de Magiiqua - Océane P. Teste

    1. Prises au piège

    Il était neuf heures du matin à Falya, alors que Rosalia s'apprêtait à sortir. Cette jeune Rosirée dit au revoir à sa mère Rose et sa petite sœur Mellany, puis partit de chez elle.

    Une fois qu'elle eut traversé à pied le village des Rosirées, Rosalia s'engagea dans le Tunnel Translucide, une galerie de cristal qui reliait Falya à Akira, le continent principal du Monde de Magiiqua. Parvenue au bout de ce passage qui aboutissait à l'est du Palyome de Charika, le village des Fées, elle se dirigea vers le village des Gothiques, Ragis lava.

    Arrivée à destination, elle marcha jusqu'au manoir gothique si familier et sonnât à la porte.

    – Salut Rosalia, tu veux voir Gotha ? s'enquit Cédric en lui ouvrant.

    – Oui, s'il te plaît.

    Rosalia détailla le jeune homme. Cédric, le magicien, était grand, brun, musclé, et avait du charme, mais ce n'était pas son style de garçon. Sa meilleure amie arriva bientôt et lui offrit un grand sourire. Après avoir échangé quelques banalités, les deux adolescentes décidèrent de se promener en direction du Palyome de Charika. Malgré le ciel menaçant, elles prirent le chemin de la forêt, lieu qu'elles affectionnaient particulièrement.

    La grande différence entre elles résidait dans le fait que Gotha la Gothique était téméraire, intrépide, courageuse, alors que Rosalia la Rosirée possédait un caractère plus calme, prudent et effacé. La première voulut donc s'aventurer sur un sentier inconnu, ce qui déclencha une dispute.

    – On ne fera que quelques mètres ! S'il te plaît ! supplia Gotha

    – Non ! Je ne veux pas risquer de me perdre sur un sentier que je ne connais pas ! Vas-y si tu veux, mais moi je reste ici ! refusa catégoriquement Rosalia.

    Rosalia resta seule devant le sentier, tandis que Gotha s'éloignait à grands pas. Celle-ci avait des cheveux noirs coupés en dégradé qui lui arrivaient sous la poitrine. Ses yeux et sa bouche étaient maquillés de noir, règle obligatoire pour toute Gothique. Mais en dépit de ce strict respect des usages, les siennes ne l'acceptaient pas à cause de son amitié avec Rosalia et d'autres adolescents de peuples différents. Son caractère ne leur convenait pas.

    Je ne vais tout de même pas me perdre pour un caprice de Gotha ! Qu'elle ne vienne pas se plaindre si elle se perd ou se fait mal ! ragea intérieurement Rosalia.

    Une demi-heure plus tard, un violent orage éclata.

    *

    Gotha était dans une descente, près d'un panneau interdisant l'accès à la fin du sentier pour risque d'éboulements. Mais, téméraire et courageuse comme elle l'était, elle décida de passer malgré tout de l'autre côté du fil électrique.

    *

    Rosalia, pour sa part, avait froid et espérait que Gotha reviendrait sans tarder. Elle se demandait surtout comment allait réagir la tante de son amie en la voyant rentrer trempée jusqu'aux os.

    Soudain, sans crier gare, une meute de loups surgit et s'arrêta à quelques mètres d'elle seulement.

    – Il ne manquait plus que ça ! Gotha, je maudis le jour où tu es née ! s’apitoya la jeune fille froussarde, en reculant prudemment.

    *

    De son côté, Gotha était tellement absorbée par son exploration qu'elle ne sentait pas le vent lui gifler la peau, et ne voyait pas les trois jeunes filles qui se rapprochaient dangereusement d'elle...

    2. Découverte de pouvoirs.

    – Bonjour, demoiselle, l'appela une voix.

    – Quoi ? Qui est là ? se figea Gotha.

    – Derrière toi, lui indiqua un deuxième timbre vocal.

    – Vous êtes qui, vous ? voulut-elle savoir en se retournant.

    – Je nous présente. Moi c'est Maria, et voici mes sœurs Sylvie et Inès. Nous sommes des Vampires. Maintenant, à toi.

    Gotha détailla les trois filles. Celle qui venait de parler, Maria, devait avoir à peu près seize ans. Elle avait des cheveux couleur de jais qui frôlaient ses épaules. Ses yeux noirs reflétaient une lueur bleutée. Elle portait une robe qui lui arrivait aux chevilles, serrée par un bustier bleu marine cousu avec des fils d'or.

    Celle du milieu devait avoir dix-huit ans. Ses cheveux argentés tombaient en cascade dans son dos aux creux de ses genoux. Ses yeux pâles ne présageaient rien de bon. Sa chemise, son pantalon, ses cuissardes noirs et son air calme intimaient le respect.

    La troisième, qui devait avoir dix-sept ans, possédait une chevelure auburn qui finissait au niveau de sa poitrine. Sa tenue vestimentaire se composait d'un tee-shirt, une minijupe et de bottines rouges vif, et en cuir. Celle-ci semblait décidée à se faire connaître.

    — Gotha, Gothique, se présenta-t-elle finalement.

    — Allez, suis-nous, déclara Sylvie.

    — Pardon ?? D'accord, je dois partir... mais pas avec vous, se défendit-elle.

    — Et pourquoi cela ? Les Gothiques et les Vampires sont pareils, non ? Ton peuple et le nôtre sont tous deux sombres, renfermés, et on ne nous apprécie pas.

    — Je ne fais pas partie de ces Gothiques-là.

    — Sylvie, est-ce que j'ai le droit de m'occuper de cette gamine ? demanda Maria à sa sœur aînée.

    — Pas encore. Que sais-tu des Rosirées, Gotha ? répondit la jeune fille du milieu.

    — Cours toujours, je ne te le dirai pas, répliqua la Gothique.

    — Je te laisse encore une chance de tout nous avouer, mais pas deux ! menaça la cadette.

    — Depuis quand te permets-tu de provoquer les autres ? !

    — C'est pour qu'elle crache le morceau plus vite !

    — C'est moi qui commande et tu le sais ! Toi tu te tais et tu te contentes d'obéir ! Quant à toi, tu vas me dire ce que tu sais !

    — Je te l'ai déjà dis, je ne dirai rien ! Arrête d'insister, s'entêta-t-elle.

    — Nous te jurons que ce n'est pas pour leur faire du mal, intervint Inès pour tenter de désamorcer le conflit qu'elle sentait naître.

    — Mais oui ! Nous voulons juste avoir des renseignements sur les Rosirées parce que nous ne savons rien d'elles et que mes sœurs et moi-même aimerions connaître tous les peuples de Magiiqua, rusa Maria.

    — Taisez-vous ! Dis-le, s'il te plaît, se radoucit l'adolescente aux longs cheveux argentés.

    — Non ! Je ne dirai rien sur les Rosirées ! s'énerva la Gothique.

    Mauvaise réponse. Qui enragea l'aînée des trois jeunes filles.

    — Maria, fais-toi plaisir ! s'emporta-t-elle.

    — Hum... Tout compte fait, je préfère utiliser la magie. Je n'ai aucune envie de te mordre, j'aurais trop peur de m'empoisonner, railla la Vampire.

    Maria leva ses mains au ciel et trois boules de feu enrobées de glace apparurent dans chacune de ses mains.

    — Lorsque ces sphères entreront en contact avec ton corps, elles exploseront, et il ne restera que le feu, qui te consumera, lui expliqua calmement l'adolescente aux cheveux de jais.

    Elle propulsa les boules en direction de Gotha. Par réflexe, celle-ci croisa ses bras devant son visage. Le milieu de ses paumes devint bleu pâle, étonnant les trois autres. Sentant leur stupéfaction, et voyant qu'il ne se passait rien, Gotha se risqua à abaisser un de ses bras. Des cristaux blancs jaillirent alors de ses mains et se heurtèrent à la production de Maria. Il y eut une gigantesque explosion qui retentit sûrement dans tout le Palyome de Charika. Gotha cria de surprise. Lorsque tout fut à nouveau calme, elle distinguât le visage de Sylvie, exprimant la fureur, et ceux de Maria et Inès, choqués.

    *

    – Bonjour, commença le premier loup.

    – Ben voyons, on aura tout vu ! Un loup qui parle ! s'exclama Rosalia.

    – Et une humaine qui bavarde toute seule.

    Avant de répondre, la jeune fille examina les canidés. Ils étaient maigres, trempés, et une lueur de férocité brillait dans leurs yeux clairs.

    — Je me présente. Je m'appelle Yako, je suis le chef de cette meute. Si jamais tu ne l'as pas déjà deviné, nous voulons faire de toi notre repas.

    — Pourquoi moi ? demanda l'adolescente angoissée.

    — Tu es la première personne que nous rencontrons,

    Rosalia, lui expliqua un autre.

    — Mais ce n'est pas le gibier qui manque, raisonna-t-elle.

    — Oui, mais la chair humaine est la meilleure, saliva Yako.

    — Vous pouvez aussi manger... je sais pas moi... des champignons !

    — Non mais ça va pas ? ! Cette fille est folle ! s'étrangla un autre loup.

    — Bon ! Assez parlé comme ça, passons à table ! s'impatienta le chef.

    Yako et deux autres loups se jetèrent sur Rosalia. Tout comme sa meilleure amie, elle eut un réflexe qui lui sauva la vie. Elle se roula en boule sur le sol en tenant ses genoux. La rose qui était dans ses cheveux s'en détacha pour s'élever dans les airs en dégageant une lumière aveuglante. Sous le choc, les trois canidés se replièrent. Puis, tout devint noir. Soudain, un rayon doré jaillit et pulvérisa tous les loups jusqu'au dernier. Rosalia se releva juste à temps pour recevoir sa rose. Elle l'accrochait lorsqu'une gigantesque explosion retentit dans toute la forêt. Sous le choc, elle fut propulsée au sol. Lorsqu'elle entendit Gotha crier au loin, son cœur se serra. Que lui était-il arrivé ? Soudain, elle sentit une présence derrière elle mais n'eut pas le temps de se retourner qu'on lui faisait respirer un gaz anesthésiant et elle perdit connaissance.

    *

    – Explique-moi ta technique pour te servir de cette magie, exigea la criminelle aux cheveux auburn.

    – Je ne sais pas ! J'ai eu le réflexe de mettre mes bras devant moi pour me protéger et des cristaux ont jailli de mes mains, paniqua Gotha.

    – Arrête de mentir et dis-moi comment tu as fait, réitéra-t-elle.

    – Elle ne ment pas, affirma Sylvie après réflexion. C'est juste que Sa magie l'a protégée.

    – Sa magie ? Celle de... ? !

    – Exactement, lui répondit la magnifique jeune fille aux cheveux d'argent.

    – Je peux m'en occuper ? osa Maria d'une voix timide.

    – Non, refusa son aînée. Cette fois, c'est entre elle et moi.

    – Vous savez, les défia l'adolescente tout en réfléchissant aux paroles de Sylvie, il me suffit de réutiliser les cristaux pour vous contrer. Maintenant, je sais comment faire.

    – Mais avec moi, la glace ne marchera pas, rétorqua la fille aux yeux d'acier.

    Lorsqu'elle prononça ces mots, deux katanas apparurent dans chacune de ses mains. Leur manche était noir avec deux serpents rouges enlacés.

    — Forcément, il fallait me compliquer la vie, se plaignit Gotha en levant les yeux au ciel.

    — On peut toujours être gentilles et te prêter une arme blanche, suggéra Inès.

    — Si c'est pour me jouer un mauvais tour, les prévint leur

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