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La Parisienne
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Livre électronique67 pages44 minutes

La Parisienne

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À propos de ce livre électronique

Extrait : "Si le diable vous transportait sur la butte Montmartre ou s'il vous prenait fantaisie de monter au sommet des tours de Notre-Dame, un matin d'hiver, dans une autre intention que de finir vos jours par un suicide inutile, car ce qui reste de vivant en vous, ô mes chers contemporains, ne vaut pas la peine qu'on le tue ; — si de ce lieu élevé vous portiez vos regards tout autour de vous vers les quatre horizons, vous apercevriez une épaisse calotte de nuées..."

À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN :

Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de grands classiques de la littérature ainsi que des livres rares, dans les domaines suivants :

• Fiction : roman, poésie, théâtre, jeunesse, policier, libertin.
• Non fiction : histoire, essais, biographies, pratiques.
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie1 déc. 2015
ISBN9782335126358
La Parisienne

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    La Parisienne - Ligaran

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    Sommaire

    Les tours de Notre-Dame. – Vénus sortant de l’onde impure. – Les fruits verts. – Un vieux papillon. – Les colonnes d’Hercule et M. Haussmann.

    Définissez, définissez ! – Le portrait en pied de la Parisienne. – Une grande dame d’autrefois. – Comment il faut rédiger un mémoire aux juges. – La jambe habillée et la jambe nue. – Le prince amoureux. – Les préceptes de Marc-Aurèle. – Le grand art. – La déesse qui fend les nues. – La peau des dames russes. – La décadence. – Les yeux clairs.

    Le portrait du corps et le portrait de l’âme. – L’école de Jean-Jacques. – Rêveuse comme l’abeille. – Le prestige de Mandrin. – Fillettes et bébés. – L’oiseau captif. – La divinité païenne. – La première baillée. – Les travaux d’Hercule. – Le Contrepied de l’œuvre de Dieu. – Monsieur Alfred. – Vulcain en rumeur. – Il n’y a point de mais… – Le socle de velours. – Faites mouler votre pied.

    La raison d’État. – Les vieux partis et leurs enseignes. – La couleur cheveux. – Vertus d’hiver et vertus d’été. – Guatimozin sur ses roses. – Des bottes, des bottes ! – Le champagne de Joséphine.

    Un bel enfant qui n’est pas né. – La loge de Cléante. – Un poète avare. – Le monde des auteurs. – Les trois zéros. – Les jours, les jours ! – La Parisienne en sauvage. – La dernière de saint Bertrand. – Les bonnes amies. – Fille et mère. – La confession de Madeleine.

    Un petit roman en forme de parenthèse. – Mon ami Claude. – La jolie personne. – Cinquante mille francs pour une larme. – Un auteur tourné au noir.

    La mère fait la fille. – Ombres roses, ombres bleues. – Une danse de singes. – Trois sexagénaires amoureux. – La vieille fille.

    La saison de fièvre. – La coupe de cornaline. – L’ombre chinoise. – Œil pour œil.

    La dévotion à Paris. – L’anneau de Gygès. L’huître et la perle. – La Parisienne a vécu.

    I

    Sortant du sein des ondes

    Si le diable vous transportait sur la butte Montmartre ou s’il vous prenait fantaisie de monter au sommet des tours de Notre-Dame, un matin d’hiver, dans une autre intention que de finir vos jours par un suicide inutile, car ce qui reste de vivant en vous, ô mes chers contemporains, ne vaut pas la peine qu’on le tue ; – si de ce lieu élevé vous portiez vos regards tout autour de vous vers les quatre horizons, vous apercevriez une épaisse calotte de nuées au-dessus de la vallée où coule la Seine et où la capitale (l’ancienne capitale) du monde est assise. Le plus souvent une frange bleue flotte au bord de ce chapeau de plomb. Cette ligne d’azur marque le point où l’haleine de la ville cesse d’arriver et où recommence la nature. Il fait noir au-dessus de votre tête, les vapeurs montent lourdement du fond de la grande cité vers le ciel en pleurs, qui les repousse ; c’est la pluie sempiternelle, le grésil ou la brume. À vos pieds Paris s’étend comme un immense amas de boue ; cette vallée de la Seine est la plus humide de France.

    LA PARISIENNE

    Brillante comme une étoile qui file.

    C’est pourtant dans ce cloaque que la Parisienne est née. Elle sort de ce limon comme Vénus est sortie de l’onde pure.

    Objet charmant, voilà d’où tu viens ! tu n’en as pas moins d’éclat ni de gloire. On te voit

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