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La gestion philanthropique: La gestion philanthropique
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Livre électronique337 pages3 heures

La gestion philanthropique: La gestion philanthropique

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À propos de ce livre électronique

Dans un contexte où les attentes des donateurs sont de plus en plus élevées, cet ouvrage offre des outils aux professionnels et aux bénévoles des organismes de bienfaisance pour réaliser de la sollicitation de manière efficace et efficiente. Il présente les rudiments des principaux programmes de collecte de fonds et donne des conseils pour favoriser la réussite des activités de financement.
LangueFrançais
Date de sortie22 janv. 2013
ISBN9782760536395
La gestion philanthropique: La gestion philanthropique
Auteur

Daniel Lapointe

Daniel Lapointe (M.B.A., École des Hautes Études commerciales ; M.A., sciences politiques, Université du Québec à Montréal) dirige depuis plus de 25 ans des associations sans but lucratif des secteurs jeunesse, financier, culturel et de la santé telles que Katimavik, l’Institut canadien des actuaires, la Société canadienne de l’hémophilie et La Magnétothèque. Il enseigne au certificat en gestion philanthropique de l’Université de Montréal.

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    Aperçu du livre

    La gestion philanthropique - Daniel Lapointe

    bienvenus.

    Introduction

    Nous assistons depuis quelques années à un avancement remarquable de la philanthropie au Québec. Les activités de collecte de fonds, menées par les organismes de bienfaisance, prennent une ampleur croissante et permettent de recueillir des sommes d’argent de plus en plus grandes.

    Le secteur de la philanthropie se développe et se professionnalise. Nous enseignons la gestion philanthropique dans les universités québécoises. Il existe depuis peu un certificat en gestion philanthropique auquel se sont déjà inscrits des centaines d’étudiants. Les établissements d’enseignement offrent des cours qui visent à outiller les étudiants afin qu’ils soient davantage en mesure d’exécuter avec efficacité leur travail pour le compte des organismes caritatifs qui les embauchent.

    Le profil des employés du milieu philanthropique se transforme également. Ces derniers, souvent des diplômés universitaires, possèdent des formations variées (droit, gestion, sociologie, communication, etc.). De plus, ils appartiennent très souvent à des associations professionnelles. Ils souscrivent à des codes d’éthique. Ils prennent soin de rester à la fine pointe des connaissances de leur secteur d’activités, soit en lisant des périodiques spécialisés dans le domaine ou en assistant à l’une ou à l’autre des activités de formation continue offertes par leurs associations professionnelles ou par des consultants experts.

    Des méthodes éprouvées de collecte de fonds sont dorénavant appliquées. L’improvisation cède la place à des stratégies et à des tactiques qui ont fait leurs preuves et qui permettent de recueillir l’argent de la manière la plus efficiente possible. À l’instar de l’entreprise privée, le rendement est mesuré, et il existe une préoccupation du retour sur l’investissement que procure telle ou telle méthode de sollicitation. Les organismes de bienfaisance se donnent des plans stratégiques et des plans opérationnels qui les aident à orienter leur action et à dresser leurs objectifs. Les bénévoles nommés au conseil d’administration ou engagés dans les activités de collecte de fonds demeurent bien entendu l’âme de l’organisation charitable, mais ils peuvent dorénavant compter sur le soutien professionnel d’experts en gestion philanthropique.

    Ces changements se déroulent dans un contexte où les attentes des donateurs, et de la société dans son ensemble, sont plus élevées que jamais. Les donateurs s’attendent à ce que les organismes caritatifs gèrent avec compétence l’argent qu’ils leur confient, maintiennent les frais d’administration à un niveau très bas et consacrent la plus grande part de leurs ressources aux activités charitables.

    Bref, le milieu des activités de bienfaisance au Québec se transforme. Une culture philanthropique émerge tranquillement. Nous avons récemment vu naître de grands mécènes ainsi que des fondations privées dotées de ressources importantes. Les citoyens et les gens d’affaires prennent peu à peu conscience du rôle qu’ils peuvent jouer dans l’effort collectif visant à faire reculer la pauvreté et à venir en aide à ceux et celles qui en ont le plus besoin.

    C’est dans ce contexte que nous avons décidé d’écrire le présent ouvrage. Nous nous sommes fixé comme objectif de contribuer au développement d’une expertise applicable au contexte québécois afin d’aider les professionnels et les bénévoles des organismes de bienfaisance à atteindre un haut niveau d’efficacité et d’efficience dans leurs démarches de sollicitation.

    Nous répondrons aux nombreuses questions que se posent les gens engagés en philanthropie : Quelles sont les clés du succès de chacune des méthodes de sollicitation ? Comment aborder les chefs d’entreprise ? Quels sont les éléments de base d’une demande de financement adressée à une fondation privée ? Quels rôles doivent jouer les membres du conseil d’administration, les employés et les bénévoles au sein des organismes caritatifs ?

    Chacun des chapitres aurait pu faire l’objet d’un livre entier. Nous nous sommes donné comme mandat de traiter l’ensemble des dimensions relatives à la gestion philanthropique dans le Québec francophone en sachant pertinemment que nous ne pourrions pas épuiser le sujet ici. Le présent ouvrage se veut donc une introduction et un guide pratique qui fournira à ceux et à celles qui le liront des points de repère, des balises et des conseils pour les aider à mener à bien leurs activités de collecte de fonds.

    Le chapitre 1 trace un portrait sommaire de la philanthropie au Québec afin de permettre au lecteur d’acquérir certains repères : Quels sont les secteurs d’activités des causes charitables au Québec ? D’où provient l’argent des organismes de bienfaisance ? Comment se comportent les donateurs du Québec ?

    Au chapitre 2, le lecteur est initié à certaines notions fondamentales en gestion philanthropique. La pyramide des donateurs, les cercles concentriques et les autres notions essentielles sont expliquées dans un langage simple et facile à comprendre.

    Les six chapitres suivants (3 à 8) présentent les rudiments des principaux programmes de collecte de fonds et donnent au lecteur des conseils pour favoriser la réussite de ses activités de financement. Le contenu de ces chapitres repose à la fois sur l’expérience professionnelle de l’auteur, acquise au cours des 25 dernières années, et sur une analyse de la littérature nord-américaine portant sur la gestion philanthropique. Le lecteur y puisera de nombreux conseils utiles, que ce soit pour l’organisation d’un événement-bénéfice, la préparation d’une demande de financement auprès d’une fondation privée ou pour la mise en place d’un programme de dons planifiés.

    Le chapitre 9 vise à outiller les dirigeants d’organismes de bienfaisance, employés et bénévoles, au sujet de la gestion de l’organisation et de la mise en œuvre de sains principes de gouvernance.

    Le chapitre 10 traite de sujets d’actualité pour les professionnels en gestion philanthropique.

    Enfin, nous donnerons aussi la parole à des acteurs clés de la philanthropie au Québec. Ces derniers ont accepté de livrer leur point de vue sur la philanthropie au Québec et de faire profiter le lecteur de leur expérience au service des organismes de bienfaisance.

    Nous croyons que cet ouvrage arrive à point nommé. Il permet de célébrer les progrès considérables réalisés par les acteurs du secteur philanthropique au Québec au cours des dernières années. Du même souffle, il vise à enrichir la réflexion et à outiller encore mieux tous les intervenants, les membres des conseils d’administration d’organismes caritatifs, les bénévoles engagés dans les campagnes de sollicitation, les professionnels du secteur et les étudiants intéressés par le domaine, afin de les aider à atteindre leurs objectifs.

    CHAPITRE 1

    Un portrait sommaire

    de la philanthropie au Québec

    La qualité d’une société se mesure en grande partie par la santé de sa société civile et des organismes sans but lucratif qui la composent. C’est notamment en créant et en soutenant des organisations dont la vocation vise à promouvoir le mieux-être de la collectivité que les citoyens contribuent à bâtir une société dynamique et équitable.

    Les organismes de bienfaisance sont au cœur de plusieurs secteurs comme la santé, l’éducation et les arts, pour ne citer que quelques exemples. Ils incarnent la prise en charge par les citoyens des affaires qui les touchent de près. Les organismes caritatifs représentent le désir des citoyens de se responsabiliser et de prendre en mains leurs affaires.

    Les citoyens s’investissent dans les organisations sans but lucratif, comme donateurs ou comme bénévoles, afin d’agir dans le sens de leurs convictions et de contribuer au progrès social. Certains citoyens soutiennent les banques alimentaires qui soulagent le quotidien des plus miséreux, d’autres la recherche médicale qui vise à éradiquer la maladie. Dans un cas comme dans l’autre, l’action s’inscrit dans une prise de conscience visant à faire ce qui est à notre portée pour cheminer vers un mieux-être collectif.

    De plus en plus, les Québécois réalisent que la responsabilité de financer les solutions aux diverses problématiques ne revient pas seulement à l’État. Par leurs dons philanthropiques et par leur bénévolat, les Québécois s’investissent directement et ne s’en remettent plus seulement aux gouvernements pour régler les problèmes.

    Quel portrait pouvons-nous tracer de la philanthropie à l’heure actuelle au Québec ? Qui soutient les causes charitables ? Quels sont les secteurs soutenus ?

    1. LES PRINCIPALES CAUSES SOUTENUES

    Les Québécois s’investissent dans des milliers d’organismes caritatifs provenant de plusieurs secteurs. Les causes soutenues au Québec peuvent se regrouper en un certain nombre de catégories principales, en l’occurrence les arts, la santé, les services sociaux, la jeunesse, l’environnement, l’éducation, la religion, les sports et l’aide au développement international.

    1.1. Les arts et la culture

    Ces domaines dépendent toujours de la générosité de leurs donateurs. Sauf pour de rares exceptions, les manifestations artistiques ne sont tout simplement pas commercialement rentables. Le théâtre, le cinéma ou la danse ne peuvent pas survivre sans l’aide de l’État ou de donateurs privés. Il existe une longue tradition de soutien aux arts. Même l’Orchestre symphonique de Montréal et Les Grands Ballets canadiens, fleurons de notre culture, comptent invariablement sur la générosité de donateurs privés et de l’État pour assurer leur survie. Les responsables des organismes culturels offrent par ailleurs aux clients et aux abonnés de leur programmation la possibilité de s’associer à leur développement par le biais d’un partenariat philanthropique. Le spectateur d’une représentation ou l’abonné à la programmation saisonnière peut alors devenir un donateur et aider l’organisation à poursuivre sa mission culturelle.

    Par ailleurs, rappelons que le rayonnement de nos institutions culturelles engendre en retour des effets bénéfiques sur le plan économique. Le soutien philanthropique profite bien entendu au secteur auquel il est destiné, mais il entraîne également des retombées positives pour l’ensemble de la société.

    1.2. La santé et l’éducation

    La philanthropie dans ces secteurs a connu un essor considérable au cours des dernières années.

    Dans le domaine de la santé, un nombre important de nouvelles fondations, notamment des fondations hospitalières, ont vu le jour récemment. Ces dernières s’ajoutent aux fondations établies depuis longtemps ainsi qu’aux organismes liés à une maladie ou à une déficience, comme la Fondation canadienne du rein, les sociétés d’Alzheimer, l’INCA, pour n’en nommer que quelques-uns.

    Dans le registre des organisations récemment établies, citons à titre d’exemple la Fondation Martin-Matte, vouée à la cause des traumatisés crâniens. Du côté des fondations plus anciennes, il y a la Fondation des maladies du cœur, créée il y a un demi-siècle et dont les activités de collecte de fonds sont fermement enracinées au Québec.

    En réponse aux contraintes budgétaires gouvernementales, la philanthropie devient progressivement une source de financement de base pour les activités courantes des hôpitaux. La recherche scientifique compte elle aussi de plus en plus sur la générosité de donateurs pour la poursuite de ses activités.

    Le secteur de l’éducation, quant à lui, a vu émerger des campagnes majeures parmi les plus impressionnantes, comme celle de la Fondation de l’Université McGill, dont l’objectif se situe à 750 millions de dollars.

    Le soutien des anciens à l’endroit de leur alma mater gagne en popularité au Québec, à l’instar de ce qui se voit depuis longtemps aux États-Unis par exemple. Les diplômés du Québec reconnaissent de plus en plus qu’ils ont une responsabilité à l’égard de la mission de leur université et qu’il est normal pour les anciens de redonner quelque chose à l’institution qui leur a fourni les assises de leur carrière.

    1.3. Les services sociaux et communautaires

    Dans cette catégorie se retrouvent les organismes dont la mission vise à soulager la pauvreté et à intervenir sur des problématiques sociales. C’est notamment la vocation que se donne Centraide, l’organisation vouée à recueillir des fonds et à les distribuer à des organismes communautaires qui cherchent à améliorer le sort des populations démunies et marginalisées. Centraide est structurée en 18 régions au Québec et vient en aide à des centaines d’organisations, dont certaines sont bien connues, comme Suicide-Action, le Centre de référence du Grand Montréal, le réseau des YMCA, le réseau des Associations coopératives d’économie familiale (ACEF), des Centres d’action bénévole et des Centres de femmes.

    Les organismes de cette catégorie poursuivent souvent des missions qui ne sont pas « faciles à vendre » et qui, parfois, sont même controversées, telle l’aide aux sans-abris ou aux toxicomanes. Pour cette raison, Centraide demande à ceux qui l’appuient de faire des dons libres de toute restriction, et laisse ainsi à un comité d’experts le soin d’allouer les fonds en fonction des besoins les plus pressants et d’une analyse de la capacité des organismes communautaires subventionnés à mener à bien leurs programmes et services.

    1.4. La jeunesse

    Les organismes de bienfaisance de la catégorie jeunesse incluent les Maisons de jeunes, les Carrefours jeunesse-emploi et les autres organisations semblables. Parfois les organismes voués à la jeunesse touchent plus d’une problématique, comme c’est le cas pour la Fondation Tel-jeunes, qui revêt également une dimension propre aux services sociaux, puisqu’elle cherche à prévenir le suicide.

    1.5. L’environnement

    Les organisations qui interviennent sur la problématique de l’environnement jouissent d’une attention médiatique plus grande que jamais et leurs activités de collecte de fonds, quoiqu’encore relativement marginales, rejoignent un public sans cesse grandissant, en particulier celui composé des plus jeunes. Qu’il suffise de mentionner Équiterre et la Fondation québécoise en environnement, des organisations phares en environnement, un secteur peu connu il y a 25 ans mais qui aujourd’hui jouit d’une notoriété certaine.

    1.6. Le développement international

    Le secteur des causes liées au développement international connaît également un intérêt croissant, le soutien des donateurs étant toutefois le plus souvent lié aux catastrophes naturelles qui affligent périodiquement certains pays, comme le tsunami engendré par le séisme de 2004 dans l’océan Indien ou le tremblement de terre de 2010 en Haïti.

    1.7. Les sports

    Le secteur des sports comprend notamment des organisations vouées à la promotion du sport amateur, telle la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec. Parfois les organisations sportives touchent d’autres problématiques, comme c’est le cas pour l’Association québécoise des sports en fauteuil roulant qui favorise la pratique sportive en fauteuil roulant pour le bénéfice des personnes ayant une limitation physique.

    1.8. Le secteur religieux

    Au Québec comme au Canada, ce secteur obtient une proportion significative des dollars philanthropiques. Environ 20 % de l’argent recueilli au Québec est consacré à soutenir les organisations religieuses.

    En terminant, mentionnons qu’il existe bien entendu certaines causes, comme la protection des animaux, qui ne peuvent être intégrées dans l’une ou l’autre des catégories principales énumérées ci-dessus, mais qui profitent néanmoins de la générosité d’une partie des donateurs.

    2. LES QUÉBÉCOIS MOINS GÉNÉREUX ?

    En matière de dons de charité, les données de Statistique Canada et de l’Agence du revenu du Canada (ARC) montrent que les Québécois sont moins généreux que les autres Canadiens. Ce constat est souligné d’une année à l’autre par les experts du milieu de la philanthropie. Les médias d’information rapportent régulièrement la nouvelle et cherchent à comprendre pourquoi les Québécois se comportent de façon différente.

    Les données officielles et les résultats des sondages scientifiques le confirment, les Québécois donnent moins que les autres Canadiens. Force est de constater que les Québécois sont tout simplement moins enclins à puiser à même leurs ressources personnelles pour soutenir financièrement les causes charitables qui sollicitent leur aide.

    Nous devons toutefois replacer ce constat dans un contexte plus large et mettre en lumière certaines particularités propres au Québec.

    D’abord, il faut garder à l’esprit qu’il existe tout de même une tradition philanthropique au Québec, dans le milieu anglophone bien entendu, mais aussi dans le milieu francophone. D’illustres familles comme les Desmarais, Chagnon et Coutu, qui ont très bien réussi en affaires au cours des dernières décennies, encouragent depuis longtemps de nombreuses œuvres de bienfaisance grâce à des dons philanthropiques substantiels.

    D’autre part, l’État québécois a instauré, plus particulièrement depuis les années 1960, de nombreuses mesures sociales afin de répondre aux besoins de la collectivité. La Révolution tranquille a vu l’État reprendre le rôle que jouaient jusqu’alors les communautés religieuses, notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

    Par leurs choix de société, les Québécois ont vu leurs gouvernements provinciaux successifs utiliser une portion significative de leurs impôts pour doter la société québécoise d’impressionnants programmes de soutien. L’omniprésence de l’État-providence semble avoir eu pour effet d’inciter les citoyens à se déresponsabiliser, les rendant davantage portés à réclamer l’intervention de l’État et moins enclins à prendre les choses en main dans une perspective philanthropique pour financer les solutions aux diverses problématiques sociales.

    Depuis quelques années, les habitudes philanthropiques des Québécois tendent toutefois à se modifier. Le don se fait plus fréquent et les activités de financement des organismes caritatifs sont reçues avec davantage d’ouverture. Dans un avenir pas trop lointain, le Québec sera fort probablement doté de nouvelles coutumes philanthropiques.

    Qu’à cela ne tienne, les données de Statistique Canada sont éloquentes au sujet du fossé qui sépare les Québécois et les autres Canadiens en matière de générosité et de dons philanthropiques. Comme nous pouvons le voir dans le tableau suivant, le montant moyen des dons des Québécois en 2010 ne

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