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Code-toi toi-même: Devenir le créateur de sa réalité
Code-toi toi-même: Devenir le créateur de sa réalité
Code-toi toi-même: Devenir le créateur de sa réalité
Livre électronique94 pages1 heure

Code-toi toi-même: Devenir le créateur de sa réalité

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À propos de ce livre électronique

« Tout ce qu’il y a en vous – vos codes –
est projeté sur l’écran de votre réalité.
Changez vos codes
et vous changerez votre réalité ! »
– Joëlle Currat

Ce qu’on voit sur les écrans de nos ordinateurs est la résultante de programmes et de codes. La réalité à laquelle nous sommes confrontés correspond égale­ment à des programmations – nos pensées, croyances et conditionnements.

Établissant une analogie entre l’ordinateur et le cerveau, Joëlle Currat livre quelques épisodes de sa vie lui ayant permis d’identifier des codes obsolètes, propres à beaucoup d’humains. Elle propose aussi d’effectuer leur mise à jour.

« Nous qui sommes si enclins à nous procurer les téléphones et les ordinateurs les plus récents, pourquoi ne pourrions-nous pas rehausser également notre équipement interne ? », écrit-elle.
LangueFrançais
Date de sortie13 févr. 2020
ISBN9782896265299
Code-toi toi-même: Devenir le créateur de sa réalité
Auteur

Joëlle Currat

Joëlle Currat a appris très jeune le langage informatique. Puis, elle a étudié la psychologie et divers courants philosophiques et spirituels. C’est tout naturellement qu’elle a fait le lien entre ces disciplines pour apprendre à créer sa réalité. Joëlle Currat est journaliste et créatrice de contenu rédactionnel multiplateforme.

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    Aperçu du livre

    Code-toi toi-même - Joëlle Currat

    Mot de l’auteure

    Oser se révéler

    Ce livre est la version finale d’un manuscrit que j’ai commencé à rédiger il y a quelques années. À chaque relecture, ce n’est pas tant le style que le contenu qui a été modifié. En tant que journaliste, je me suis imposé, dès le départ, les mêmes critères d’objectivité et de rationalité que ceux qui prévalent dans mon métier. Mon premier jet était donc le fruit de mon intellect, d’une pensée rationnelle. Après maintes retouches pour le rendre un peu plus vivant, je me suis demandé quelle était la source de cette forme d’autocensure. La peur de perdre de la crédibilité en partageant mes expériences spirituelles ? La crainte des préjugés quant aux propos qui relèvent du surnaturel ? Un peu de tout cela, certainement. Mais les racines de ce bâillonnement volontaire sont beaucoup plus profondes.

    Dès mon plus jeune âge, et pendant de nombreuses années, je me suis cachée. J’ai volontairement voilé les plus belles parts de mon être. Jusqu’à les oublier totalement… Quand je suis « redevenue consciente » vers l’âge de 18 ans, je me suis souvenue que, petite fille, j’avais décidé de réduire l’intensité de ma lumière parce que je sentais qu’elle dérangeait. Je percevais très nettement qu’elle représentait une menace pour mon entourage, qu’il en prenait ombrage. Pour être aimée et acceptée, pour survivre, je me suis conformée à ce que mes parents et la société dans laquelle je vivais attendaient de moi. J’ai accepté d’être formatée et j’ai suivi le courant.

    Le rebranchement

    Ces parts lumineuses et authentiques sont revenues à ma conscience, comme un éclair, lors d’un voyage dans les montagnes de l’Himalaya, au Népal, alors que je découvrais le bouddhisme en visitant des monastères. J’ai eu l’impression d’être frappée par la foudre en déambulant au milieu d’une foule bigarrée dans une rue de Katmandou. Une expérience unique et indescriptible, à part peut-être pour les adeptes de philosophies orientales qui possèdent un riche vocabulaire pour qualifier les divers états d’éveil spirituel. Après cette « illumination » qui a changé ma perception de la vie et de moi-même, j’ai voulu maintenir et amplifier cet état de bien-être et de clairvoyance en pratiquant le yoga, la méditation et en m’adonnant à des séances de rebirth.

    Cette connexion à mon essence, à mon Soi ou à mon âme, selon les différentes terminologies, m’a permis de retrouver des capacités intuitives et extrasensorielles qui avaient également été enfouies. J’ai quand même dû me défaire de résistances à me révéler et mettre fin à cette habitude de dévier de mon élan naturel afin de m’adapter socialement et professionnellement. J’ai réalisé depuis peu qu’il était ridicule de ma part d’avoir honte de ma lumière et de mes perceptions intuitives et que c’était plutôt une chance pour moi de posséder à la fois un mental analytique et formé à la pensée scientifique, et des facultés intuitives et médiumniques. Cette combinaison est d’ailleurs à la source de bon nombre de mes réussites professionnelles. Comme je le professe souvent, il est grand temps de mettre fin à cette dualité et de concilier nos facultés et nos talents multiples. Ce n’est pas sans raison que les termes « multipotentialiste » et « slasheuse » sont apparus récemment.

    Moi aussi

    Je crois que les femmes sont particulièrement enclines à recourir à ce type de camouflage, de dépersonnalisation, que ce soit à cause de contraintes familiales, sociales ou religieuses, ou encore de mémoires ancestrales et de souvenirs diffus et très lointains d’avoir été persécutées. Heureusement, beaucoup de filles qui naissent actuellement ne portent pas ce genre de bagages et ne reçoivent plus les mêmes injonctions. Elles ont par contre d’autres défis à relever.

    Lors d’une conférence donnée par Jane Fonda à laquelle j’assistais, je me souviens que l’actrice, un peu fébrile, racontait comment vers 12-13 ans, elle était, comme beaucoup d’adolescentes, enjouée, téméraire et désireuse de vivre à fond de train. Et comment elle était devenue, quelques années plus tard, une femme et une actrice soumises aux désirs des hommes. Une femme « domestiquée » pour reprendre le terme employé par Clarissa Pinkola Estés dans le classique Femmes qui courent avec les loups. Voilà une forme d’abdication dont on ne sort pas indemnes, même si on reprend les rênes de sa vie par la suite.

    Selon moi, une véritable éducation devrait amener l’être à amplifier sa lumière, à développer ses dons et ses talents au lieu de le formater et de le conditionner à entrer dans le système, dans la « Matrice », pour faire référence à l’un de mes films préférés. Comme Le Petit Poucet, le conte que me racontait mon père avant de m’endormir, j’ai toujours été en quête de retrouver ma lumière, mon essence, ma source.

    Je vous livre dans les pages qui suivent quelques épisodes marquants de ma vie, ceux qui ont mis à jour des codes erronés, ceux qui m’ont construite et conduite à mon essence, à la source de qui je suis en tant qu’être humain de passage sur terre. Je partage avec vous les initiations qui m’ont révélé ce que je considère comme des connaissances précieuses, même si les mots ne sauront jamais retransmettre l’émotion et

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