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Promenades au pays des hobbits: Itinéraires à travers La Comté de J.R.R. Tolkien
Promenades au pays des hobbits: Itinéraires à travers La Comté de J.R.R. Tolkien
Promenades au pays des hobbits: Itinéraires à travers La Comté de J.R.R. Tolkien
Livre électronique218 pages2 heures

Promenades au pays des hobbits: Itinéraires à travers La Comté de J.R.R. Tolkien

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À propos de ce livre électronique

Quel lecteur du Seigneur des Anneaux n’a pas déjà songé à marcher dans les pas de Bilbon, de Frodon ou de Tom Bombadil sur les chemins de l’aimable pays des Hobbits ?

Souvent traversée et quittée en hâte par des personnages préoccupés par leurs propres quêtes, la Comté de J.R.R. Tolkien (1892-1973) méritait qu’on s’y attarde un peu. Quel lecteur ne s’est pas étonné de l’apparence de réalité qu’offre ce monde rural imaginaire pourtant si familier et si parfaitement cohérent ? En passant par les agréables sentiers de la géographie, de la toponymie, de l’onomastique, à la rencontre de mots exprimés dans des langues historiques ou imaginaires, les Promenades au Pays des Hobbits offrent au lecteur sept itinéraires à travers la Comté, dans ses villages, ses collines, ses forêts, le long de ses rivières et de ses étangs cernés de joncheraies. Autant de motifs qui se côtoient et se répondent d’un texte à l’autre, de romans en poèmes, en formant les somptueux tableaux campagnards d’un univers secondaire qui évoque fortement une Angleterre rurale chère aux souvenirs de J.R.R. Tolkien, dont on célèbre cette année les 120 ans de sa naissance

Une escapade racontée par Rodolphe Turlin sur les traces de Bilbon et autres Hobbits.

A PROPOS DE L’AUTEUR 

Admirateur de longue date et lecteur attentif de J.R.R. Tolkien et de l’ensemble de son œuvre, Jean-Rodolphe Turlin s’est spécialisé depuis la fin des années quatre-vingt-dix dans l’étude du petit univers des Hobbits auxquels il a consacré plusieurs articles sur internet. Il fait également partie des contributeurs du Dictionnaire Tolkien, publié aux éditions du C.N.R.S

EXTRAIT 

Au hasard d’une promenade champêtre, un vieil orme au feuillage dense surgit devant moi, surplombant le détour du chemin que je m’apprêtais à parcourir. Témoin rare d’un autre temps et survivant de son espèce décimée par la maladie, l’orme centenaire domine l’allée rustique de son houppier royal et presque surnaturel, comme autrefois ses semblables trônaient au coeur de nombreux villages. Ses feuilles bruissent sous un vent à peine perceptible, invitant l’intrus que je suis à apprécier la douce mélodie de la nature. Un couple de racines sort du talus mousseux comme deux accoudoirs d’un confortable fauteuil. Séduit et confiant, je m’installe.
LangueFrançais
Date de sortie26 févr. 2015
ISBN9782843625459
Promenades au pays des hobbits: Itinéraires à travers La Comté de J.R.R. Tolkien

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    Aperçu du livre

    Promenades au pays des hobbits - Jean-Rodolphe Turlin

    NOTES SUR LES ABRÉVIATIONS

    La fréquence des références aux œuvres de J.R.R. Tolkien dans les notes de bas de page des Promenades implique le recours à un certain nombre d’abréviations. Celles-ci se veulent les plus claires et les plus lisibles possibles.

    Les éditions utilisées ne sont certes pas les plus récentes, mais elles sont celles qui m’accompagnent depuis de nombreuses années et pour lesquelles je cultive un certain attachement.

    Le Hobbit : Bilbo le Hobbit, traduction par Francis LEDOUX, Paris, Livre de Poche, 1993 (Hachette, 1980) ;

    Lord : The Lord of the Rings, Londres, BCA, 1991 (HarperCollins Publishers, 1991) ;

    La Communauté de l’Anneau : Le Seigneur des Anneaux, tome I : La Communauté de l’Anneau, traduction par Francis LEDOUX, Paris, Presses Pocket, 1986 (Christian Bourgois Éditeur, 1972) ;

    Les Deux Tours : Le Seigneur des Anneaux, tome II : Les Deux Tours, traduction par Francis LEDOUX, Paris, Presses Pocket, 1986 (Christian Bourgois Éditeur, 1972) ;

    Le Retour du Roi : Le Seigneur des Anneaux, tome III : Le Retour du Roi, traduction par Francis LEDOUX, Paris, Presses Pocket, 1986 (Christian Bourgois Éditeur, 1972) ;

    Appendice A, B, C, D ou F : Le Seigneur des Anneaux : Appendices et index, traduction par Tina JOLAS et Alain LEFÈVRE, Paris, Christian Bourgois Éditeur, 1986 ;

    TB : Les Aventures de Tom Bombadil, traduction par Dashiell HEDAYAT et Céline LEROY, dans Faërie et autres Textes (dir. Vincent FERRÉ), Paris, Christian Bourgois éditeur, 2003 ;

    CLI3 : Contes et Légendes inachevés, Le Troisième Age, édité par Christopher TOLKIEN, traduction par Tina JOLAS, Paris, Presse-pocket, 1988 (Christian Bourgois éditeur, 1982) ;

    Return of the Shadow : The History of Middle-earth, vol. VI : The Return of the Shadow, édité par Christopher TOLKIEN, Boston, Houghton Mifflin Company, 1988 ;

    Treason of Isengard : The History of Middle-earth, vol. VII : The Treason of isengard, édité par Christopher TOLKIEN, Londres, Unwin Hyman, 1989 ;

    Sauron Defeated : The History of Middle-earth, vol. IX : Sauron Defeated, édité par Christopher TOLKIEN, Londres, HarperCollins Publishers, 1992 ;

    Peoples of Middle-earth : The History of Middle-earth, vol. XII : Peoples of Middle-earth, édité par Christopher TOLKIEN, Londres, HarperCollins Publishers, 1996 ;

    L : Lettres, sous la direction de Humphrey CARPENTER et Christopher TOLKIEN, traduction par Delphine MARTIN et Vincent FERRÉ, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2005.

    Dans la mesure du possible, les notes renvoient aux pages des éditions référencées ci-dessus mais aussi à des citations précises. Toutefois, en ce qui concerne Le Seigneur des Anneaux, le lecteur trouvera également un renvoi aux livres et aux chapitres qui composent cette œuvre majeure de J.R.R. Tolkien. Ainsi, chaque passage et chaque citation auxquels il sera fait référence pourront être retrouvés, quelle que soit l’édition en français ou en anglais. Dans le même esprit, l’abréviation L des Lettres sera suivie de la page de l’édition française et du numéro de la correspondance évoquée.

    Bien entendu, les règles ci-dessus bénéficieront de quelques exceptions qui se laisseront découvrir le moment voulu, au détour d’un sentier de lecture.

    À PROPOS DES CARTES

    J.R.R. Tolkien considérait comme essentielles les cartes qui accompagnaient ses romans. Au travers de différentes allusions dans ses essais ou ses correspondances, on comprend qu’il envisageait les cartes comme un outil permettant au lecteur de rentrer plus facilement dans l’univers secondaire qui forme l’écrin du récit. Dans une de ses correspondances à son éditeur Allen & Unwin, en octobre 1953, il précisait que les cartes du Seigneur des Anneaux devaient être « attrayantes » et constituer « plus qu’un simple guide de ce qui est dit dans le texte ».

    C’est ce même principe qui m’invite à modestement proposer une carte d’ensemble de la Comté et sept cartes locales représentant les parcours des Promenades, afin de rendre plus aisé le suivi de nos errances et faciliter au lecteur un peu de repérage géographique. J’ai choisi d’y conserver les toponymes anglais originaux de la carte de la Comté par Christopher Tolkien, complétés par ceux évoqués dans les textes de son père. Bien entendu, tous les noms des lieux géographiques inscrits dans les cartes pourront être facilement retrouvés (dans leur version originale, comme dans leur adaptation en français) dans nos Promenades, mais aussi grâce à l’index en fin d’ouvrage.

    Le choix du style de la carte d’ensemble s’est porté sur une imitation très perfectible des cartes anglaises du XVIIIe siècle, à mi-chemin entre John Seller (1630-1697) et Thomas Kitchin (1719-1784) à qui j’ai emprunté quelques motifs. Je me suis permis d’ajouter un discret hommage à la talentueuse Pauline Baynes (1922-2008).

    Les sept cartes régionales, dessinées avec des angles de plongée et des orientations variées, complétées par de légères extrapolations, ont plutôt puisé leur inspiration à la fois dans une respectueuse parodie des cartes de Guillaume Delisle (1675-1726) et dans celles dites de Cassini (1ère édition de 1779).

    Du fait des inclinaisons des cartes régionales, seule la carte d’ensemble présente une échelle (en miles).

    Quoi qu’il en soit, on ne saura jamais assez insister sur le fait que la seule et unique carte de référence pour le promeneur restera bien évidemment celle de Christopher Tolkien, disponible dans toutes les bonnes éditions en anglais du Seigneur des Anneaux.

    LÉGENDES DES CARTES

    CARTE GÉNÉRALE DE LA COMTÉ

    • PREMIÈRE PROMENADE •

    LES CHEMINS DU MARESQUE

    Pour notre première promenade dans la Comté (the Shire, dans la version originale), le ciel est chargé de nuages. Le temps ne semble cependant pas vouloir tourner à la pluie. C’est une matinée idéale pour une plaisante randonnée sur les chemins du Maresque (the Marish), cette riche contrée du Quartier de l’Est. Il conviendra cependant de faire attention aux flaques d’eau et aux ornières boueuses, car le Maresque est un pays humide. Nous prenons soin d’emporter nos bottes de Nains¹ qui pourraient se révéler fort utiles.

    Joyeuse compagnie de Hobbits aimant les randonnées, nous partons de la Grande Route de l’Est (The Great East Road) en direction du sud, par une voie que les gens du pays appellent certainement le Chemin de Stock. Ce chemin est régulièrement fréquenté par les voyageurs et les marchandises. Il est longé par des fossés et, tout comme la Grande Route, c’est un itinéraire probablement pavé. La chaussée sur laquelle il file se trouve sur un épais remblai² qui domine la campagne avoisinante. Le paysage autour du chemin est verdoyant, policé et aéré. Les champs cultivés occupent la majeure partie de la surface depuis la rivière sur notre gauche jusqu’à la ligne d’horizon sur notre droite, vers l’ouest. Parfois dépassent une grange ou une petite fermette perdue à laquelle on accède par un chemin secondaire bordé de courtes haies.

    Cette région aux paysages ordonnés qui se prolonge jusqu’au pays du Val (the Yale)³ aurait pu être selon J.R.R. Tolkien, et d’après les premiers brouillons de ce qui allait devenir Le Seigneur des Anneaux, la patrie de la famille Bophin (Boffin)⁴. C’est un pays heureux, aimable et riant, et dans un de ses ouvrages consacrés à Tolkien, Edouard Kloczko nous rappelle que le nom hobbitais original de Bophîn pourrait signifier « qui rit à gorge déployée »⁵. Mark T. Hooker, de son côté, suggère que ce nom pourrait être rapproché du gallois baugh « petit, court »⁶, un qualificatif justifié par la petite taille des Hobbits.

    Les bords de la rivière Brandevin (Brandywine) qui se trouvent sur notre gauche à quelques furlongs à peine de la route, c’est-à-dire à quelques centaines de mètres, sont recouverts d’une herbe grasse et de bouquets de roseaux. Des bosquets plantés de vergnes, d’aulnes et de saules, agrémentent ce paysage tranquille, à peine dérangé par le clapotis des poissons jouant dans les eaux de la rivière, ou par le déplacement d’oiseaux aquatiques. En face, sur l’autre rive, un talus élevé sort des eaux et domine la rivière. C’est le Pays de Bouc (Buckland), que nous aurons l’occasion de découvrir un peu plus tard.

    Nous arrivons en vue de Stock, un bourg imposant et sans doute un des plus importants de la Comté. Ici, le terrain est plat et la terre est lourde. On ne trouve pas de smials creusés dans la terre, les demeures typiques des Hobbits, comme dans d’autres régions de la Comté, mais plutôt des habitations en bois, en briques, parfois en pierre⁷.

    L’étymologie du nom Stock permet de relever plusieurs indices qui vont nous permettre de décrire un peu mieux ce bourg. En anglais stock signifie « réserve, remise », ce mot vient du vieil anglais stocc signifiant « rondin, bûche, billot » voire « arbre ». Le mot allemand stock signifie également, entre autres, « bâton » et suggère un étymon germanique commun lié au travail du bois. Le village aurait alors probablement pu être à l’origine une communauté de bûcherons, de mérandiers, de charpentiers et autres menuisiers. Peut-être une remise boisée se trouve-t-elle encore dans les proches environs du bourg ? À quelques milles vers l’ouest, l’ombre verte de la forêt du Bout des Bois (Woody End) et le village de Castelbois (Woodhall) pourraient rappeler la connivence entre le bourg et les métiers du bois⁸. Un peu à l’est de Castelbois se trouve également un bois de grands chênes, d’ormes et de frênes⁹. Mark T. Hooker rappelle que le toponyme Stock, très répandu en Angleterre, peut évoquer souvent la présence d’anciens arbres sacrés¹⁰. Mais sans aller aussi loin, soulignons au passage que le vieil anglais stoc, autre étymologie possible du nom de ce bourg, signifie simplement « hameau, habitation »¹¹.

    À Stock se trouve aussi la célèbre auberge du Perchoir Doré (the Golden Perch) dont le nom original, si on se fie à la traduction de Francis Ledoux, pourrait évoquer lui aussi le bois domestiqué (en anglais, perch signifie « perchoir », mais aussi « perche, gaule »). Cependant, J.R.R. Tolkien précise lui-même dans un texte consacré aux problèmes de traductions du Seigneur des Anneaux que le mot perch, parfait homonyme du précédent, désigne en fait un poisson d’eau douce¹² dont le nom dérive du latin perça. Cette explication aidant, le sens du nom de l’auberge s’en trouve ainsi quelque peu modifié.

    Arrêtons-nous quelques instants dans ce célèbre établissement qui semble être fort apprécié des pêcheurs des environs et goûtons la fameuse bière dont Pippin Touque nous disait qu’elle est la meilleure du Quartier de l’Est¹³. Sans doute y rencontrerons-nous le père Barbotteux (Puddifoot, de puddle « flaque » et de foot « pied ») une figure du pays qui a toujours de bonnes histoires à raconter. Peut-être nous parlera-t-il du mémorable hiver de 1311 et des impressionnantes inondations de l’année suivante dont l’histoire a marqué sa tendre jeunesse¹⁴, ou bien évoquera-t-il les parties de pêche sur les bords du ruisseau de Stock qui coule au cœur du Maresque¹⁵ et qui file à la sortie du bourg pour se jeter tranquillement au milieu des joncs et des remous poissonneux dans le Brandevin¹⁶. Bref, autant d’histoires dans lesquelles on finit toujours les pieds dans l’eau…

    Une fois repus par une bonne collation parfaitement arrosée (c’est vrai qu’elle est bonne cette bière !), nous pouvons reprendre notre promenade vers le sud.

    Après Stock, nous entrons dans le Maresque proprement dit. C’est là l’occasion de présenter quelques remarques étymologiques qui vont nous permettre de mieux comprendre la nature du pays que nous allons traverser.

    Le nom Marish choisi par J.R.R. Tolkien pour désigner le pays est un mot dialectal synonyme de marsh qui veut dire « marais » en anglais. Tous deux viennent du moyen anglais mareis. Ce mot d’origine germanique est un cousin du mot francique marisk, qui a donné le mot dialectal normand maresc, qui a inspiré à Ledoux le nom Maresque. Tous signifient « marais, marécage ».

    Nous voilà donc dans un pays de basses terres humides. De nombreux autres indices laissés par Tolkien dans la toponymie locale vont nous permettre de le confirmer.

    Quoi qu’il en soit, l’opiniâtre peuple des Hobbits du Maresque a su domestiquer cette terre, drainer les zones inondées et cultiver les terres ainsi rendues propres à diverses activités agricoles.

    Au sud de Stock nous pouvons ainsi rencontrer quelques domaines fermiers dirigés par de fortes personnalités locales dont la plus célèbre est sans conteste le père Maggotte (Farmer Maggot). On pourrait se demander quel étrange jeu de mot est passé dans la tête de Tolkien pour baptiser son personnage — pourtant vraisemblablement important¹⁷ si on en croit Merry Brandebouc et Tom Bombadil¹⁸ — d’un nom si réducteur (maggot signifie en effet « asticot » en anglais) ? Tolkien a-t-il songé à établir ici un rapport avec l’activité des pêcheurs de Stock dont l’asticot est l’auxiliaire favori ? Mais peut-être faut-il songer que ce nom, d’un point de vue hobbit, a simplement perdu depuis longtemps sa signification réelle¹⁹.

    Le père Maggotte possède la ferme de la Haricotière (Bamfurlong). L’origine du nom Bamfurlong est une sorte d’énigme philologique que nous pouvons tenter de résoudre. La seconde partie du mot ne présente pas de difficulté particulière : un furlong est une mesure de distance correspondant à 201,16 de nos mètres. Il vient du moyen anglais furlang « longueur » qui était lui-même issu de furrow « sillon, ligne » et de lang « longueur ».

    La première partie du mot est plus délicate, bam ne signifiant à première vue pas grand-chose en anglais. Faut-il la rattacher à une forme dialectale et ancienne de bean « haricot », comme le suggère J.R.R. Tolkien lui-même²⁰? Ou bien peut-on s’autoriser à aller chercher plus loin l’origine de ce bout de mot ? Nous savons que l’écrivain maîtrisait des éléments de gotique²¹, et dans cette langue autrefois parlée par les Wisigoths et les Ostrogoths, il existait le mot bagms qui voulait dire « poutre, potence ». Le mot anglais beam « faisceau, poutre » évoque un lointain cousinage avec ce mot gotique et une homophonie lointaine

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