PANZER III CONTRE SOMUA S35, LES FRÈRES ENNEMIS
Mtinée du 12 mai 1940, dans la morne plaine belge… Les chars de tête de la 4e Panzerdivision (PzD) approchent du hameau de Crehen, à 1 km au sudouest du bourg de Hannut. Soudain, quatre Panzer I s‘embrasent. Vingt-cinq chars français Hotchkiss H35 ainsi que des pièces antichars de 25 mm retranchées viennent d’ouvrir le feu. Pendant trois heures, la mêlée reste incertaine jusqu’à ce qu’une compagnie de Panzer III surgisse et détruise méthodiquement 11 des 21 H35 encore intacts. Le village est pris… Et les Allemands reprennent leur progression en fin d’après-midi.
Depuis son observatoire, le lieutenant-colonel Touzet Du Vigier, chef du 2e régiment de cuirassiers (RC), assiste au débouché des Panzer. En catastrophe, il ordonne à l’artillerie de pilonner le secteur. En trente minutes, 2 760 obus disloquent l’attaque allemande. En parallèle, Touzet prescrit à deux pelotons de chars Somua d’attaquer le flanc ennemi. Cette fois, c’est au tour des Allemands d’être accablés. Les 47 mm des Somua perforent un à un les Pz III, tout en encaissant sans broncher les 37 mm en retour. Les Allemands, pourtant en supériorité, sont contraints au repli. La 4e PzD vient de faire connaissance avec le meilleur char français, victorieux du premier jour de la première bataille de chars de l’histoire… En apparence, au moins.
Les deux machines qui s’illustrent à Crehen, Pz III et Somua S35, ne
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