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La vie à Paris pendant la Révolution: 1789-1793
La vie à Paris pendant la Révolution: 1789-1793
La vie à Paris pendant la Révolution: 1789-1793
Livre électronique211 pages3 heures

La vie à Paris pendant la Révolution: 1789-1793

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À propos de ce livre électronique

Extrait : "Parmi les causes multiples de la Révolution, on néglige généralement d'en signaler une : la France, au temps de Louis XVI, était trop heureuse. Elle se flattait de l'illusion qu'il suffirait d'un faible effort pour propager son bonheur et transformer l'Europe entière en un paradis terrestre."

À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN :

Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de grands classiques de la littérature ainsi que des livres rares, dans les domaines suivants :

● Fiction : roman, poésie, théâtre, jeunesse, policier, libertin.
● Non fiction : histoire, essais, biographies, pratiques.
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie12 janv. 2016
ISBN9782335146042
La vie à Paris pendant la Révolution: 1789-1793

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    La vie à Paris pendant la Révolution - Ligaran

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    UN PATRIOTE FAISANT COUDRE LA COCARDE NATIONALE À SON CHAPEAU

    Dessin à la plume lavé de sépia de Louis Boilly.

    Collection Oulmont. (Musée d’Épinal).

    Ce dessin avait d’abord été désigné comme suit :

    CAMILLE DESMOULINS ET SA SŒUR LUCILE, AU PALAIS-ROYAL.

    Note des éditeurs

    « … étant occupé à écrire pour Calmann-Lévy, La Vie à Paris pendant la Révolution. Ce nouvel ouvrage devait se composer de deux volumes. Il n’y en eut qu’un. »

    Dans la nuit du 6 au 7 février 1935, vers une heure du matin, Lenotre pris de malaise réveilla les siens et fut emporté par une crise cardiaque, que tous redoutaient et dont nul ne pouvait prévoir l’heure.

    Il laissait sur sa table, au milieu de ses notes préparées pour le lendemain, les huit cahiers bleus de son ouvrage en cours. Les pages des cinq premiers étaient couvertes de son écriture nerveuse, fine, devenue par l’âge un peu tremblante ; les feuillets des trois autres demeuraient vierges, prêts pour le travail à venir… qui ne devait pas se faire.

    Quand on ouvrit le cahier inachevé, on vit que le récit de Lenotre s’arrêtait à la touchante histoire de madame Lavergne qui avait voulu mourir avec son mari et que, par une coïncidence étrange, les derniers mots tracés par l’historien étaient : « Elle reçut la mort comme une faveur… »

    (Extrait des Notes et Souvenirs de G. Lenotre, recueillis et présentés par sa fille Thérèse Lenotre.)

    I

    L’arbre de science

    Parmi les causes multiples de la Révolution, on néglige généralement d’en signaler une : La France, au temps de Louis XVI, était trop heureuse. Elle se flattait de l’illusion qu’il suffirait d’un faible effort pour propager son bonheur et transformer l’Europe entière en un paradis terrestre.

    Nos trisaïeuls fondaient cette présomptueuse conviction sur l’orgueil d’être français, d’appartenir à la nation la plus raffinée, la plus élégante et la plus industrieuse du monde ; à l’égard des étrangers, ils témoignaient d’une indifférence un peu dédaigneuse : ils savaient que toutes les chancelleries avaient adopté notre langue ; le roi de Prusse, lui-même, parlait et écrivait en français. Le moindre bourgeois parisien jugeait inutile de voyager « pour voir des choses inférieures à ce qu’il possédait chez lui » et considérait les souverains étrangers comme des petits rois de province : le seul, le vrai monarque était celui de Versailles. Mercier, l’auteur du Tableau de Paris, disait à un Anglais : « Qu’est-ce que votre roi ? Il est mal logé : ça fait pitié. Voyez le nôtre : est-ce un château superbe ? Quelle grandeur ! Quel éclat ! » Les plus humbles, en effet, tirent vanité de cette magnificence : ce serait grande erreur de croire qu’ils en sont scandalisés ou jaloux : elle les flatte et les mémorialistes de cette époque s’accordent à constater cette unanimité de satisfaction. Ce qui frappe dans ces récits, c’est que leurs contemporains, à quelque classe qu’ils appartiennent, ne semblent pas avoir d’autre préoccupation que de mener la vie facile et, pour s’en tenir aux Parisiens, il paraît manifeste que, dans les années d’avant 89, ils s’estimaient parvenus au summum de la félicité humaine ; l’un d’eux, rappelant plus tard ses impressions d’enfance, écrivait : « L’homme, au matin de la vie, se croit le maître de la terre ; placé à Paris, il se croit le maître des cieux. »

    De quoi se plaindraient-ils ces jeunes gens que guette un destin dont nul d’entre eux n’aurait imaginé la chaotique confusion ? Chacun trouve à se caser suivant le rang que tiennent ses parents : l’artisan est assuré d’être admis dans la corporation dont son père est membre ; le commerçant, l’âge venu, cédera son comptoir à ses fils ; ceux que tente la carrière des arts n’ont qu’à se présenter, dès la huitième année, à l’école royale de dessin où, durant six ans, quinze cents enfants, ouvriers ou apprentis, sont instruits gratuitement, et où on leur fournit – gratuitement aussi – papiers, crayons, couleurs et modèles qu’il leur est permis d’emporter chez eux. Vingt collèges dispensent l’instruction supérieure ; la pension seule y est payante, encore que le nombre des boursiers y soit considérable. Le collégien poursuit-il la conquête d’un grade universitaire ou d’un diplôme, les affres de l’épreuve et les risques d’échec sont conjurés par la condescendance des examinateurs que l’envoi préalable de cinquante livres de bougies ou de tout autre cadeau usuel dispose à l’indulgence. À ceux qui, sans ressources, ambitionnent la licence théologique – de trois à cinq ans d’études – la Maison de Sorbonne, riche de 150 000 livres de rentes, offre aux étudiants, sans aucun engagement de vœux monastiques, un salon bien chauffé, deux cuisiniers, des domestiques, une opulente bibliothèque, sans compter la société constante de maîtres éminents : là se forma, sans argent ni protecteur, André Morellet qui, né d’un petit papetier de Lyon, père de quatorze enfants, devint abbé sans cagoterie en même temps que philosophe plein de zèle et membre de l’Académie française.

    La misère, pourtant, l’effroyable et générale misère qui décimait le malheureux peuple de France et dont la révolution aurait été, suivant plusieurs, l’inéluctable conséquence ? L’argument vaut d’être approfondi : si l’on s’en rapporte aux récits des étrangers qui parcoururent notre pays dans les années qui précédèrent le grand bouleversement – il faut excepter Arthur Young « dont les opinions ne comptent guère, tant ce voyageur est de mauvaise foi » – cette misère passe pour eux totalement inaperçue. Ils arrivent chez nous bourrés de préventions, les Anglais surtout, prêts à dénigrer tout ce qui ne serait pas « à l’anglaise » et d’avance persuadés d’assister au lamentable spectacle d’un peuple dégénéré et torturé par la famine. Le docteur Rigby, dont le journal de route est de 1789, avoue qu’il croyait « les Français légers, insignifiants, d’un extérieur chétif et vivant dans une misérable condition causée par l’oppression de leurs maîtres ». Les premiers de nos compatriotes qu’il aperçoit – des marins – lui paraissent, à son grand étonnement, « énergiques et joyeux » ; les femmes sont « fortes et bien musclées », les soldats « beaux et robustes », les routes « parfaitement entretenues ». En avançant vers Paris, il est ébahi de la fertilité du pays : « Pas une acre qui ne soit dans l’état de la culture la plus ingénieuse ; on ne supposerait pas qu’une disette pût jamais avoir lieu ; tout ce que nous voyons porte la marque du travail ; tous les gens paraissent satisfaits. Les paysans, en Angleterre, ne sont certainement pas aussi aisés ; en tous cas, ils sont loin de paraître aussi heureux. » Les paysannes portent sur leur dos « des hautes et lourdes hottes ; elles ont toutes de très bons bonnets sur leurs cheveux poudrés ; elles sont parées de boucles d’oreilles, de colliers et de croix ». Et la cuisine est admirable : « des fricassées à faire les délices d’un alderman de Norvick » ; et Rigby conclut : « La France est un pays merveilleux ; la comparaison qui s’impose est loin d’être favorable à l’Angleterre. »

    Mistress Cradock qui, vers la même époque, passa deux ans en France, est encore plus enthousiaste ; elle abonde en épithètes admiratives : splendide, enchanteur, délicieux, enivrant, superbe, magnifique, prodigieux. Parfois même le mot lui manque ; elle doit recourir à la périphrase et déclare que ce dont elle est spectatrice ou témoin, « dépasse tout ce qu’elle a vu jusqu’alors. N’étaient les punaises qui la dévorent dans certaines auberges, tout la charme : les Français sont affables, sensibles, obligeants, serviables, d’une politesse exquise, et leur infatigable entrain est assurément l’indice d’un réel bien-être ». Partout des traces d’industrie et d’abondance. Les villageois, non plus sales et en Haillons, mais propres et convenablement habillés, travaillent dans les champs et les vergers. Elle ne voit de mendiants qu’en Avignon, alors terre papale, et à Montpellier, à la sortie d’un office solennel à la cathédrale.

    Et partout on danse. C’est ce qui ravira le Parisien Frénilly lors de son voyage à Beaucaire au temps de la célèbre foire : « Des chants, des orchestres et des bals ; à la nuit close on revenait danser dans la ville, le peuple sur les places, la bourgeoisie dans les vauxhalls et le beau monde chez le fermier général : huit jours de féerie. » La conclusion de mistress Cradock est aussi mélancolique que celle de Rigby : « Le caractère français est autrement gai que le caractère anglais ! » Au reste, s’il lui restait un soupçon que ces paysans de France qu’elle imaginait si calamiteux et si asservis, dansassent ainsi le ventre creux, elle fut bientôt rassurée sur leur sort car, au cours de son passage en Bretagne, près d’un hameau perdu des bords de l’Erdre, elle déjeuna dans une ferme : omelette, canard rôti et fruits délicieux, et elle apprit qu’une fille du village se mariait le lendemain : « Tout le voisinage est invité, dit la fermière, on rôtira un bœuf, un veau et un mouton entiers et on dansera sous les arbres jusqu’à minuit. – Ces gens sont donc bien riches ? », observa mistress Cradock qui, débile et splénétique, s’épouvantait d’un tel menu. « Non, répondit la villageoise ; mais les noces se passent toujours ainsi. »

    Le programme de telles ripailles contraste sensiblement avec les « cahiers de doléances » où chacune des paroisses du royaume devait, trois ans plus tard, sur l’invitation du Roi, exposer et ses plaintes et ses désirs. Ces cahiers présentent avec une unanimité singulière, un aspect si navrant de l’état du pays que l’on a jugé, il y a quelque trente ans, leur coûteuse publication indispensable, afin que les générations présentes fussent à même de mieux apprécier les bienfaits de la révolution. Cette unanimité est même si frappante que l’on a pu supposer la circulation de modèles uniformément rédigés par des agents intéressés à noircir le tableau. Il n’est pas besoin de cette hypothèse, d’ailleurs contestée, pour affirmer que, sous tous les régimes, chaque fois que l’on consultera les contribuables, ils se déclareront ruinés par le fisc et prêts à succomber sous le poids des impôts. La question des « cahiers » a été, à plusieurs reprises, trop savamment étudiée pour qu’on se risque ici à y revenir. On peut néanmoins y apporter une contribution purement anecdotique, mais de nature à établir que les rédacteurs de certains cahiers ont dû légèrement forcer la note. Tel fut le cas de l’abbé François-Yves Besnard, curé de Nouans, village d’environ cent cinquante feux, dans l’élection du Mans. Chargé de rédiger les doléances de ses ouailles, il décrit avec émotion leur lamentable pénurie : « La moitié est inscrite sur l’état des pauvres, on ne se procure qu’avec peine les plus étroits moyens de subsistance. Il ne se fait à Nouans aucun commerce, les chemins qui y mènent étant impraticables. Les malheureux habitants sont réduits à sécher de désespoir et de misère sur une terre qu’ils arrosent en vain de leur sueur… » Ainsi du reste. Or, quarante-cinq ans plus tard, l’abbé Besnard, ayant renoncé depuis longtemps au ministère ecclésiastique, écrivait à Paris ses Mémoires ; il ne les destinait certainement pas au public : complètement oublieux de son pessimisme lointain, il se remémore, en toute sincérité, cette fois, les treize années qu’il a passées dans sa cure et quelle était, avant 1789, l’existence de ses heureux paroissiens : « Aucune parcelle de terre qui ne fût cultivée et dont le blé occupait la moitié ; des herbages complantés d’arbres fruitiers ; bœufs, vaches et chevaux y pâturaient, ayant de l’herbe jusqu’au ventre. Tous les jardins étaient suffisamment pourvus de plantes potagères, voire de fleurs telles que roses, œillets, lys et giroflées. La nourriture des habitants, même des moins aisés, était substantielle et abondante : le pain fort bon ; la soupe au dîner et au souper, suivie d’un plat de viande, d’œufs ou de légumes ; au déjeuner et à la collation toujours deux plats et des fruits crus ou cuits ou secs. Toutes les tables sont couvertes de nappes et chacun des convives dispose d’assiettes, de cuillers et de fourchettes. La consommation en lard, beurre et cidre est énorme. » Toute la population fréquente le cabaret, mais on compte seulement dans le village quatre ivrognes avérés, dont le notaire de l’endroit ; les vêtements d’homme et de femme sont propres et « cossus » ; sauf aux jours de fête, « l’habillement des journaliers et des pauvres ne se distingue pas de celui des richards et des fermiers ; il en est de même des chaussures et du linge de corps »… Ce désaveu flagrant infligé par le mémorialiste Besnard au même Besnard rédacteur des doléances de ses concitoyens, autorise peut-être à penser que les cahiers de 1789 ne méritent pas le crédit qu’on se plaît aujourd’hui à leur attribuer. Est-ce parce qu’ils suspectèrent la véridicité de ces lamentations et leurs mélodramatiques hyperboles que les députés élus pour les examiner n’en tinrent aucun compte ? Des quatre cent soixante-quinze cahiers de bailliages groupant les cinquante mille vœux ou revendications de toutes les paroisses, communautés ou corporations du royaume, il ne fut plus question, ni à l’Assemblée Constituante, non plus qu’à la Législative ou à la Convention ; on n’en fit ni l’étude, ni le dépouillement, ni même l’inventaire méthodique et ce fatras devait dormir durant plus d’un siècle dans les Archives avant qu’on les en exhumât pour nous prouver combien était épuisée et dolente la France des rois.

    Il faut en croire les contemporains : les provinces n’expiraient donc pas de faim et de misère. Paris était-il exempt de semblables fléaux ? C’est plus malaisé à connaître : dans l’océan d’une telle agglomération – la ville comptait alors à peu près sept cent mille habitants – les naufragés sombrent inaperçus. Sans nul doute, il y a des pauvres, et il faut interroger à ce sujet Mercier qui, dans les douze volumes de son Tableau nous montre toutes les grâces, tous les défauts, toutes les verrues de la capitale, qui n’oublie ni les galériens, ni les regrattiers, ni les tondeurs de chiens, ni les joueurs d’orgue, ni les porteurs d’eau ; il s’attendrit sur ceux qui peinent : indigné contre le luxe effréné des riches, il compatit à « ces myriades de mendiants qui infestent les rues de Paris ». Mais quand il en vient à traiter spécialement cet attristant sujet, sa vue s’éclaircit et sa pitié s’apaise : « S’il est, dit-il, plusieurs mendiants que la misère force à tendre la main, il est aussi un grand nombre de gueux qui, par des gémissements imposteurs et des infirmités factices surprennent votre libéralité et trompent votre compassion. Ils se flattent de subsister sans rien faire, de partager tous les plaisirs de la charité sans en avoir les charges. » Dans le millier de chapitres dont se compose le Tableau de Paris, je pense qu’il n’en est pas un seul où soit rapporté un de ces traits d’atroce dénuement – morts de faim, mères tuant leurs enfants qu’elles ne peuvent plus nourrir – dont, en d’autres époques, les âmes généreuses ont eu à gémir. En revanche, on y trouve maint passage où Mercier – morose philosophe pourtant et plus enclin à la critique qu’à l’admiration de la société de son temps – s’extasie sur l’émulation de charité qui harcèle les classes opulentes : « Jamais siècle n’a tant multiplié les bonnes œuvres ; jamais on n’a fait le bien avec tant d’application et d’intelligence. » La charité a sa gazette officielle : le Journal de Paris en publie les témoignages. Il s’est créé « une grande entreprise de bienfaits » connue sous le nom de Société philanthropique : on y fait l’aumône mieux qu’ailleurs on n’administre les deniers publics : le don ne s’égare point ; les consolations tendres ne sont pas séparées des aumônes. On y ménage la fierté des indigents ; et comme les commissaires sont ingénieux à découvrir les moins apparents, les plus obscurs, les plus muets des misérables, octogénaires, aveugles, femmes en couches, veufs chargés de famille, pères et mères de nombreux enfants !

    Et Mercier, qui n’apprécie pas beaucoup les ordres cloîtrés, admire les Sœurs grises, « leur constance à endurer les plus pénibles fonctions, les plus nauséabondes, les plus offensantes pour la délicatesse de leur sexe ». Il louange l’ordre établi sur la paroisse Saint-Sulpice pour le soulagement des pauvres : aumônes pour la layette et les mois de nourrice ; travail procuré aux chômeurs ; métiers enseignés à ceux qui n’en connaissent aucun ; et cet asile de l’Enfant Jésus où « plus de huit cents femmes et filles trouvent la retraite et la nourriture en filant du coton ou du lin : on leur y donne l’instruction et on les établit ensuite ». « La charité fait plus à elle seule que les édits du souverain, les sentences de la police, les arrêts du parlement et toutes les vertus politiques ensemble réunies. » Et Mercier termine en rappelant « qu’il existe à Paris une fondation charitable, de quoi nourrir le tiers de la France », constatation qui permet de considérer comme

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