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Nino: L'Eveil, #1
Nino: L'Eveil, #1
Nino: L'Eveil, #1
Livre électronique256 pages3 heures

Nino: L'Eveil, #1

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À propos de ce livre électronique

Nino un jeune Français tombe fou amoureux d'Aiyanna une jeune Amérindienne. Aiyanna est fiancée avec Amarok, un guerrier Mohawk. Nino est envoyé par son père chez son oncle au Canada. Durant une partie de chasse, Aiyanna sauve miraculeusement Nino. Il reste au campement des amérindiens pendant un temps suffisant pour qu'ils tombent amoureux l'un de l'autre. Mais Nino n'est pas à la hauteur face à ce guerrier qui ne tient pas à laisser filer sa douce. Pour cause Aiyanna est la fille du grand chef de la tribu, et Amarok a bien l'intention de prendre sa place un jour ou l'autre. Amarok se bat avec Nino, et l'envoie à l'hôpital. Nino va faire une rencontre inattendue qui va littéralement changer sa vie. Quatre ans plus tard Nino est de retour au Canada, mais il n'est plus du tout le même. Du réel à la fiction, de l'aventure à l'émotion, vous serez embarqué(e) dans une incroyable histoire avec de multitudes événements. Les âmes sensibles et émotionnelles en seront comblées.

LangueFrançais
ÉditeurRoss Savey
Date de sortie1 mai 2019
ISBN9781386794172
Nino: L'Eveil, #1
Auteur

Ross Savey

Awakening is the first volume of Ross SAVEY's novel NINO, and the impact is already impressive. As you read, you will be able to feel Nino's emotion. From sadness during his childhood to romance in his adolescence. Then his companion will bring him more flexibility and humor. The suspense will accompany you through the life and mission of Nino who in this volume will not be revealed to him. This is just the premise of a wonderful fiction novel. Ross SAVEY lives in Canada in the Okanagan Valley with his wife and two children. The novel is published in two languages. French and English.

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    Aperçu du livre

    Nino - Ross Savey

    NB : Les revues ont été effectués avant 2019. En effet, le titre du roman était 'Le chemin de Luca'. L'auteur a décidé à la fin de l'année 2018 de renommer son Roman 'Nino' à la mémoire de son regretté père.

    Julie - 5.0 étoiles sur 5 Five Stars

    11 décembre 2018 - Format : Édition Kindle

    Roman incroyable, parfait du début jusqu'à la fin. Histoire passionnante avec beaucoup de rebondissements. La deuxième partie de l'histoire au Canada est complètement inattendue.

    Ce roman mêle expérience vécue et fiction avec brio. Cela vous fige sur votre fauteuil avec plaisir. Mérite être connu.

    Malika Djouder - 5.0 étoiles sur 5 Five Stars

    2 juin 2018 - Format : Édition Kindle

    La première partie est très triste, le père de Nino est assez brutal avec lui. L'histoire est passionnante jusqu'à la fin. Je n'ai pas pu m'arrêter, je voulais absolument savoir ce qui allait arriver à Nino tout au long de son incroyable voyage.

    Anny Besson - 5.0 étoiles sur 5 Five Stars

    1 mars 2018 - Format: Édition Kindle

    Wouah ! Quelle belle et émouvante histoire avec beaucoup de torsion et suspense. Ceci dit, je verrai bien Nino dans une DB ou un film d'animation.

    Odile LEJUEZ - 5.0 étoiles sur 5 Five Stars

    20 octobre 2017 - Format: Édition Kindle

    Roman passionnant. Nous ne pouvons pas abandonner la lecture. La fin du livre est très émotionnelle, il y a du vécu dans cette histoire. Le personnage est très sympathique et la vie de ce jeune homme nous fait revivre de bons moments. À lire absolument !

    Stephanie - 5.0 étoiles sur 5 Five Stars

    16 septembre 2017 - Publié sur Amazon.com

    Belle histoire, agréable à lire ! La fusion avec ce guerrier du 15ème siècle est surprenante et inattendue.

    Dan - 5.0 étoiles sur 5 SUPER

    26 décembre 2016 - Publié sur Amazon.com

    Super histoire ! À la fin du roman, je ne pouvais pas croire que c'était déjà fini. Romance, émotion et fiction ! Je te le recommande.

    Nino est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les incidents sont des produits de l'imagination de l'auteur ou, sont utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des événements réels, des lieux ou des personnes vivantes ou décédées est une pure coïncidence.

    NINO – L'Éveil. Tome 1 - tout droit réservé © 2015

    NINO -

    LA NAISSANCE..................................................................5

    L'ENFANCE......................................................................12

    L'ADOLESCENCE...........................................................27

    LA SÉPARATION.............................................................39

    LA FUGUE.........................................................................52

    LES AMÉRINDIENS.......................................................62

    L'APPRENTISSAGE........................................................78

    L'INFRACTION..............................................................102

    LE PROCÈS.....................................................................134

    LA RENCONTRE...........................................................149

    LA FUSION.....................................................................175

    L'ÉVEIL............................................................................222

    LE POUVOIR DE L'AMOUR.......................................265

    DISTRIBUTION..............................................................309

    LA NAISSANCE

    – Chaque enfant est un artiste.

    Le rester lorsque qu’on grandit est un challenge,

    Pablo Picasso.

    Àla fin des années cinquante, dans la maternité de l'hôpital d'un petit village de Provence, un enfant naissait avec un double cordon ombilical autour du cou. La plupart du temps ceci était anodin. Or pour ce bébé de plus de quatre kilogrammes, cette péripétie allait sérieusement compliquer sa survis. À bout de force après vingt-cinq heures de labeur, Filomena caressa Nino sur son ventre, le temps de le séparer à jamais de l’alliance de la création. C’était la fin de la souffrance pour l’une, et le début pour l’autre.

    Bienvenue dans le nouveau monde. C'était la génération des bébés boomers. Et même dans ce petit village de Provence, beaucoup de bébés naissaient. En période de Noël le personnel hospitalier en était réduit, et il se voyait tout simplement débordé.

    Nino fut déposé là, depuis plus de cinq minutes, et personne ne pouvait s'imaginer ce qui allait advenir à ce petit Poupon. Alors qu’il gesticulait dans tous les sens, la sage-femme le crut plein d'énergie, et le laissa donc découvrir son nouvel environnement, le temps d'en finir avec un autre bébé de dix minutes plus âgé que lui. Mais Nino ne jouait pas, il était tout simplement entrain de s'étouffer. L'air lui manquait, et à chaque mouvement qu'il faisait, le cordon ombilical se serrait un petit peu plus autour de son cou. Minute par minute, le tin de son visage s’obscurcissait et tirait désormais vers le bleu.

    Pourtant, ce petit ange était bien né pour une raison ! Malgré qu'il avait déjà un rude combat à mener. Un ultime appel de détresse, une finale étincelle de vie lui permit de gémir une dernière fois. Néanmoins sans surveillance, personne n’entendit. Sa seule alternative fut de s’en remettre à Dieu tout puissant car, seul un miracle pouvait le sauver. 

    Un homme d'une quarantaine d'années marchait avec hâte dans le hall de l'hôpital. A priori, en retard ou un peu déboussolé, il cherchait la chambre de sa douce et tendre épouse. Il se perdit dans les couloirs, et se retrouva proche de la nurserie, lequel entendait les gémissements de bébés. Ce qui alerta sa curiosité et il y entra.

    Assez rapidement, il remarqua un bambin au visage bleu pâle. Incontestablement, il se battait de toute son âme. La mort pointait déjà le bout de son nez. Passer d'un sourire enchanté au trépas, il n’y avait qu’un pas.

    Cet homme comprit le danger qu'encourait le nouveau-né. Pris de panique, il est vrai, mais sans hésitation, et ce sans même discerner d'où venait son agonie, il le prit, le plus délicatement possible, et en courant dans le hall à la recherche d'une employée de l'hôpital, s’écriait :

    – Le bébé ! le bébé va pas bien ! le bébé va pas bien !

    Une femme de ménage l’entendit hurler dans le couloir. Elle sortit de la chambre qu’elle nettoyait, afin de tempérer l’ambiance. La sage-femme de la nurserie sortit également de la chambre dans laquelle elle déposa le nourrisson aux parents. Soudain, elle vit passer à toute vitesse la femme de ménage qui se dirigeait vers les urgences avec dans ses bras, Nino. Aussitôt la sage-femme suivit.

    L'homme, encore sous le choc, tenta d’apaiser ses émotions. Cinq minutes plus tard la femme de ménage revint des urgences. Aussitôt celui-ci demanda l’état de santé du bébé. Elle se contenta de sourire en geste de reconnaissance puis, afin d’éviter toute question gênante, continua son chemin.

    Soudain, le médecin de garde se présenta dans le hall suivi de la sage-femme en service. L’homme tout sourire, s’approchait du docteur.

    – Bonsoir, je suis le Docteur Aquilina, et voici mon assistante Madame Scott.

    – Comment va le bébé ? Demanda l’homme.

    – Nous ne savons pas encore, répondit le légiste. Mais grâce à vous Monsieur, il est en vie. Certes ce bébé est très faible, mais il respire.

    – Je suis content, rajouta fièrement l’homme.

    – Nous tenons sincèrement à vous remercier du fond du cœur pour votre courage et votre attention. Notre personnel a tout simplement été débordé par toutes ces naissances. Je vous remercie vraiment.

    – Pouf ! C’est tout naturel, répondit l’homme s’apprêtant à rejoindre sa dulcinée, en continuant à chercher dans l'allée le numéro de la chambre.

    – Attendez Monsieur ! est-ce que nous pouvons vous aider ?

    – Oh ! je venais voir ma femme que j'ai amenée ce matin à votre hôpital. Je n'ai pas pu rester. Je devais aller au travail, dit l’homme en roulant les R avec un petit accent étranger.

    – Bien sûr, bien sûr, je comprends.

    – Comment va t-elle, questionna l'homme ?

    – Et bien, afin de mieux vous servir, nous aurions besoin de connaître votre nom. Vous êtes Monsieur ?

    – Euh oui ! pardon, je... je m’appelle Giuseppe... Giuseppe Spina, et Filomena Spina, c’est ma femme. Elle... elle est dans la chambre soixante sept, n'est-ce pas ?

    Celui-ci ne répondit pas tout de suite.

    – Docteur ! insista Giuseppe.

    – Monsieur Spina vous... vous venez de... sauver votre fils, répondit le docteur avec les traits graves sur son visage.

    – Quoi !

    L’expression de Giuseppe changea littéralement. Il mit ses mains sur la tête, et se laissa tomber sur ses genoux. Il regarda le ciel comme pour remercier le divin, et sanglota un instant. Puis il se ressaisit et injuria, en italien, la sage-femme et le docteur. La situation se dégradait, il ne pouvait pas contenir son émotion, il répétait à haute voix.

    – C’est quoi cet hôpital d’incapable ! si je n’avais pas été là, le bébé serait probablement mort à l’heure qu’il est. Le médecin ne put répondre, il préféra attendre qu’il se calmât et qu'il se ressaisisse. mais ce fut le contraire, Giuseppe se rapprocha même du docteur comme s’il voulait lui flanquer un coup de poing. Quand soudain, il entendit une voix rauque et alarmante, suppliant son nom. Brusquement il réalisa.

    C’était Filomena. Ces nerfs avaient pris le dessus et, il l’avait complètement oublié.

    Giuseppe lâcha le médecin et courut vers elle, guidé par sa voix. Il l'aperçut là, accoudée dans son lit, peinée, fatiguée. Elle avait tout entendu, ils se regardèrent fixement, elle le sourit avec gratitude, dissipant ainsi son inquiétude. Giuseppe l’enlaça avec beaucoup d’émotion. Dans cette tristesse et cette incertitude, Filomena ne put se contenir et fonda littéralement en larmes.

    L'ENFANCE

    – La force ne vient pas des capacités physiques,

    elle vient d’une indomptable volonté,

    Mahatma Gandhi.

    NINO AVAIT MAINTENANT neuf ans et, avec sa sœur Camilla, un an plus âgée, ils se préparaient pour se rendre à l’école de Sainte Hélène, à deux pas de la mer sur la très célèbre promenade des Anglais à Nice.

    Nino était un peu jaloux de sa sœur. En effet Camilla avait tout pour elle. L'intelligence, la beauté, le respect de ses parents, et puisqu'elle était une brillante élève, elle bénéficiait également de beaucoup plus de choses. Nino ne se sentait pas traité de la même manière. En effet son père lui disait souvent :

    – Tu n'es pas sportif et surtout, tu ne fais rien à l'école. Tu es l'âne de la classe et les ânes n'ont besoin de rien.

    Nino détestait son père, quand il le remettait en place en se servant toujours de ses mauvaises notes scolaires comme excuses. Il était humilié et dévalorisé. Mais son père avait raison. En fait Nino était vraiment mauvais. Il faisait parti du groupe de ceux que l’on mettait au fin fond de la classe, afin de ne pas déranger les meilleurs. Pourtant Nino n'était pas un perturbateur, Ô que non ! c’était un rêveur. Toujours la tête dans la lune, comme aimait dire son maître Monsieur Vago à Filomena lors des nombreuses rencontres de parents d'élève.

    La saison scolaire était presque terminée. Et au mois de juin, cette dernière convocation était un coup de masse pour Filomena. En effet, Nino n’avait pas le niveau pour passer à la classe supérieure. En septembre prochain il devra recommencer les mêmes leçons avec le même maître, Monsieur Vago. Ce qui était un cauchemar pour Nino, et ça le mettait hors de lui. Ce soir là, à la maison, il alla dans la chambre commune et pleura, il ne mangea pas, il était inconsolable. Mais ce fut pire encore quand son père entra du travail et l’inonda d’injures, d’incapable, de bon à rien. Et le compara sans cesse à Camilla, ce qui ne faisait qu’augmenter son isolement.

    NINO AVAIT POURTANT essayé de s’intégrer à la classe en début d’année, il savait que sa tâche était compliquée. Chaque année, c’était la même chanson, et comme chaque année, il arrivait tant bien que mal à passer au niveau supérieur mais, avec Monsieur Vago, c'était une autre affaire. Parmi tous les professeurs qui l’avaient précédés, ce dernier était le plus ignoble.

    En réalité, Nino avait un petit problème. Il bégayait atrocement. Il était incapable de dire une petite phrase d'un trait. Ce qui agaçait littéralement Monsieur Vago. Celui-ci jouait avec ce défaut en se moquant de lui à chaque fois que Nino devait prendre la parole. Il entraîna par la même, toute la classe à en rire, le plus souvent pour plaire à Monsieur Vago ou, tout du moins faire semblant de participer malgré eux à sa stupidité, ses camarades en abusaient cruellement. Ils n'en avaient pas réellement conscience. Les écoles mixtes n’existaient pas en ce temps là, les filles auraient probablement eu plus de compassion à son égard. Alors Nino se bloqua littéralement et décida de ne plus participer à aucune discussion durant la classe.

    Quelques mois plus tôt, Monsieur Vago gratifia Nino d’un surnom qu’il n’oubliera jamais. Suite à un mot qu’il ne put prononcer correctement.

    En fait, un camarade de classe n’avait pas boutonné son pantalon correctement et Nino jugea important de le lui murmurer à l’oreille. Monsieur Vago le surprit debout à discuter avec son camarade sans en avoir eu la permission, et lui demanda de quoi il s’agissait. Très embarrassé, Nino rougit puis tenta de prononcer le mot bouton de braguette mais à cause de son bégaiement cela donnait (Bou, Bou, Bou.) la suite ne venait pas, alors il paniqua et accéléra, et plus il accélérait et plus il balbutiait (Bou, Bou, Bou, Bou.) Monsieur Vago éclata de rire avec une telle force que toute la classe le suivit. Cette péripétie donna l'occasion à son maître de rebaptiser Nino en Boubou. Ce dernier accueillit ce surnom comme une humiliation. Néanmoins il sera utilisé par son maître et ses camarades jusqu’à la fin de la scolarité.

    Le dernier jour de l’année scolaire était une journée de divertissement. Les élèves pouvaient jouer dans toutes les classes jusqu'à l’heure du départ. Nino restait dans son coin sans vraiment prêter une attention particulière à ce qui se passait autour de lui sauf, quand il entendit tapé à la porte. C’était Madame Ricci, la maîtresse de la classe supérieure. Elle demanda à Monsieur Vago si cela ne le dérangeait pas de s'intégrer avec ses élèves à son groupe. La principale raison était le départ anticipé de certains élèves qui réduisit considérablement l’effectif. Celui-ci accepta avec l’arrogance dont il se nourrissait chaque jour.

    Au milieu de l'après-midi Madame Ricci remarqua Nino, au fond de la classe. Depuis plusieurs heures celui-ci fixait la mer et les bateaux à voile à l’horizon. Madame Ricci demanda le nom de ce garçon à Monsieur Vago, lequel lui confia également son sentiment à son égard. Et ajouta à voix haute :

    – Vous perdez votre temps à vouloir l’intégrer dans un groupe de joueurs. De toute manière, il ne comprend pas ce que l'école aurait pu lui apporter, s’il avait fait un petit d’effort d’attention et de participation.

    Après cette déclaration, Monsieur Vago sortit de la classe pour aller fumer. Alors que

    Madame Ricci s’approchait de Nino, celui-ci continuait à fixer l’horizon.

    – Bonjour Nino, pourquoi ne joues-tu pas avec tes camarades ? Demanda t-elle.

    Mais Nino ne répondit pas, ni même bougea sa tête.

    – Ben voyons Nino ! je suis persuadée que tu aimerais y jouer. Mais tu es un peu trop timide, ou gêné, n’est-ce pas ?

    Madame Ricci avait vu juste, au fond de lui il en bavait, il n’avait jamais rien vu de tel. Il y avait de belles voitures de collection avec les phares qui s’allumaient. L’aston martin de James Bond avec des fusées qui s'éjectaient de la calandre, quand on appuyait sur un bouton, et des tiges crèves pneus qui sortaient sur les côtés des roues. Il y avait aussi une centaines de soldats de plomb, certains à cheval avec des épées ou des fusils, que l’on pouvait déplacer de leur main à leur épaule. Des camions remorques, des grues et des tracteurs électriques. Puis des mécanos, des yoyos, des puzzles, des osselets en métal, des jeux de sociétés comme le Monopoly et le Bingo. Malgré cela, Nino ne bougea pas, et conserva son attitude de tous les jours, face à Monsieur Vago.

    Mais Madame Ricci avait plus d’un tour dans son sac et elle eut une idée.

    – Bien Nino, moi j’ai un petit jeu à te proposer.

    De sa main elle déposa sur la table de Nino, des allumettes.

    – Connais-tu le jeu de saute-mouton avec les allumettes ?

    – Non Madame.

    – Non ! s’étonna t-elle.

    Madame Ricci ne prêta pas attention à son bégaiement et retourna au tableau afin de parler à tous les élèves.

    – J’attire votre attention les enfants. Qui connaît le jeu de saute-mouton qui se joue à l’aide d’allumettes.

    Les élèves n’en avaient jamais entendu parler. Certains d’entre eux, intéressés, lui demandèrent la règle du jeu.

    – Et bien pour ceux qui voudraient essayer, je vais leur distribuer huit allumettes. Elles représentent des moutons marchant dans un sentier escarpé, ils n’ont aucun moyen de le contourner. Quatre moutons arrivent d’une direction du sentier et quatre de l’autre. Hum ! ils vont se rencontrer et le but du jeux, c’est de passer tous les moutons par dessus ceux qui arrivent dans le sens opposé, afin qu’ils puissent continuer leur chemin. Mais attention ! un mouton ne peut sauter qu’un mouton à la fois, venant du sens opposé, seulement s’il y a un espace derrière le mouton qu'il veut sauter. Bien-sûr l'espace pourra être déplacé. Mais en début de jeux, l’espace, qui sera unique durant la partie, se trouve entre les deux premiers. Voilà les enfants je vous ai tout dit. Maintenant ceux qui veulent participer, levez la main !

    Les élèves hésitaient, le jeux semblait compliqué. Réfléchir encore ! pour un dernier jour d'école !

    – Hum ! pas beaucoup d’amateur là ! alors ! ma classe ! juste trois élèves ! et un pour Monsieur Vago ! Hum ! à oui ! j’ai omis de dire que, le gagnant, c’est à dire celui qui trouvera le premier, la bonne formule, gagnera ce gros sac de bonbons de toutes les couleurs. Alors !

    Maintenant plusieurs enfants levèrent la main, le sac de bonbons les motivait.

    – Trois, deux, un, elle observait Nino, lequel ne bougeait pas. Partez !

    Les voilà plus de dix à tenter leur chance et bien que Nino n’eut pas levé la main Madame Ricci lui laissa les allumettes et ajouta :

    – Nino, tu n’es pas obligé de jouer, mais si tu essayais cela me ferait plaisir de voir que tu as participé à quelque chose aujourd’hui. Tu n’as pas à bouger de ta place, ni à jouer

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