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Psychologie de la maltraitance
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Livre électronique72 pages54 minutes

Psychologie de la maltraitance

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À propos de ce livre électronique

Ouvrage de divulgation sur la psychologie de la maltraitance. Il est accessible à tous.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie6 sept. 2018
ISBN9781547546381
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    Aperçu du livre

    Psychologie de la maltraitance - Juan Moisés De La Serna

    Remerciements

    J’en profite dès maintenant pour remercier toutes les personnes qui ont collaboré à l’élaboration de ce texte par leurs apports, en particulier l’Institut national de statistique d’Espagne ; le Dr Virginia Mora, experte en violence et traumatisme ; le Dr María Manrique de Lara Ochoa, coach du travail, personnel et éducatif, et au Dr Pedro José Horcajo Gil, titulaire d’un master en psychologie générale de la santé (doctorant en psychologie médico-légale : efficacité d’un programme de traitement appliqué aux hommes condamnés pour maltraitance envers leurs femmes).

    Chapitre 1.  VERS UNE DEFINITION DE LA MALTRAITANCE

    La maltraitance est une situation à laquelle n’importe qui peut être soumis à un moment donné, que ce soit à son domicile, à son poste de travail ou simplement en se promenant dans la rue.

    Lorsque la maltraitance est infligée au sein de l’environnement familial, elle est couramment désignée sous le nom de violence domestique ou intra-familiale. L’un des problèmes liés à la violence domestique est qu’elle est rarement dénoncée, en raison de la proximité émotionnelle entre l’agresseur et la victime.

    En ce qui concerne la violence domestique, l’agresseur est toute personne qui exerce une violence physique ou psychologique sur n’importe quel autre membre du noyau familial (descendants, ascendants, conjoints, frères et sœurs, etc.), en excluant de cette catégorie la violence sexiste, qui se définit comme celle exercée par un homme sur une femme avec laquelle il partage ou a partagé des liens affectifs.

    Si nous observons les résultats proposés par Google sur les tendances de recherche du terme de violence domestique, dans ses différentes acceptions autour du monde depuis 2004 jusqu’en 2017, nous pouvons montrer que le premier pays le plus préoccupé par ce sujet est l’Angola, suivi de l’Ouganda et de Porto Rico ; les États-Unis étant placés à la seizième place, tandis que l’Espagne occupe la position cinquante-deux des soixante et un pays qui composent le résultat de Google, la dernière place étant l’Italie.

    Ceci ne reflète pas le nombre de cas de ce type de violence en fonction du pays, mais plutôt le nombre de fois que ce terme a été recherché, c’est-à-dire qu’il peut y avoir un pays où les cas de violence domestique sont peu nombreux, mais où la population y est très sensibilisée, ce qui produira de nombreuses recherches sur Google à ce propos.

    Ou au contraire, une population dans laquelle la violence domestique est institutionnalisée et qui n’a donc que très peu conscience de ce problème et ne produit presqu’aucune recherche à ce sujet.

    Il convient de souligner que parmi les vingt premières places de pays qui recherchent ce terme, quatorze proviennent du continent américain.

    Il faut également signaler que de façon globale, il s’est produit une chute dans l’usage de ce terme au fil des ans, les recherches atteignant en 2017 moins de 50 % de celles qui étaient faites en 2004.

    Si l’on fait une analyse cumulée de tendance de recherche dans Google par saison, on peut observer comment durant les mois de février, mars, septembre et octobre, davantage de recherches sont effectuées en relation avec la thématique de la violence domestique ; tandis que durant les mois de juillet, août, décembre et janvier, les recherches faites sur ce sujet sont moins nombreuses.

    Les données sur la violence domestique issues de l’I.N.E. (Institut national de la statistique) d’Espagne, concernant la violence domestique et la violence sexiste depuis 2011 jusqu’en 2015 (dernier rapport publié en juin 2016), montrent une diminution progressive des cas, passant de sept mille sept cent quarante-quatre en 2011 à sept mille deux cent vingt-neuf en 2015.

    Chez les femmes, les réductions les plus marquées se situent dans la tranche d’âge de 70 à 74 ans, où l’on passe de cent quatre-vingt-treize cas en 2013, à cent quatre-vingt-sept en 2015 ; en revanche, les hausses les plus fortes chez les femmes se produisent chez les moins de 18 ans, passant de sept cent quarante-quatre cas à huit cent quatre-vingt-quatorze.

    Chez les hommes, la réduction la plus marquée se produit dans la tranche 20-24 ans, passant de cent soixante-sept cas en 2013, à cent quarante-deux en 2015 ; tandis que la hausse la plus marquée se produit chez les moins de 18 ans, passant de quatre cent soixante-cinq cas en 2013, à cinq cent quatre-vingt-douze en 2015.

    Le profil de la victime de violence domestique en 2015, était une femme (63,0 %) née en Espagne (83,6 %) âgée de moins de 18 ans (20,6 %).

    Le profil de l’agresseur de violence sexiste en 2015 est celui d’un homme (75,0 %) né en Espagne (83,9 %) âgé de moins de 50 ans (86,9 %).

    En ce qui concerne la relation entre victime et agresseur, en 2015 les relations parents-enfants occupent 65,1 % des plaintes pour violence domestique, parmi lesquelles la mère a été la victime dans 28,7 % des cas,

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