Le Roi Et Les Marionnettes

Par Urbain Du Roure

Andre Lenormanalias Didouche, a well-known gangster and car thiefretires on the coast of Portugal. He returns to Martigny, Switzerland, to bury his son killed at the main square of town. Who killed his son and why? This is what Lenorman wants. This will eventually catch up to his past.
An adventure written like in the early fifties, the story is a classical dark matrix of the universe where elegant men are violent and without guilt. The streets are dark. Treason is to be found at every corner.

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Andr Lenorman, alias Didouche la Classe, bandit et truand rang des voitures, a pris sa retraite au Portugal. Il revient Martigny pour enterrer son fils Rico, assassin sur la Place Centrale en plein jour. Qui a tu son fils et pourquoi ? Cest ce que Lenorman vient chercher, quitte remuer dangereusement le pass.
Sans effets de manches, par une criture la fois nostalgique et pure, ce texte semble surgir des annes cinquante. Il est comme, la matrice de lunivers noir classique, classieux et dfinitif, o les hommes sont lgants, violents, les rues ternellement claires au non et les trahisons videmment mortelles.

• Langue: Français
• Éditeur: AuthorHouse UK
• Date de sortie: 30 sept. 2013
• ISBN: 9781491801109

Urbain Du Roure

U Du Roure de Beaujeu vit en Suisse avec sa compagne Christina Meirim. Il est l’auteur de nombreux romans, essais et articles. Il s’adonne à l’écriture d’histoires sombres, mystérieuses, et policières.

Aperçu du livre

Le Roi Et Les

Marionnettes

Urbain Du Roure

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Published by AuthorHouse 09/25/2013

ISBN: 978-1-4918-0108-6 (sc)

ISBN: 978-1-4918-0110-9 (e)

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Contents

REMERCIEMENTS

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REMERCIEMENTS

Melynda, I miss you. You are in my thoughts every day.

To Leslie, Rick, Tania, Chad, Kristie and all the family – I love you all.

A Monica, Cristina Meirim – Merci de ta bonté et patience durant la création de ce livre. Beijinho amor.

Merci Philippe Carron, d’être à mes côtés durant les moments difficiles.

Au HUG – Thanks for saving my life. Vous êtes les meilleurs !

Au Professeur Darius Moradpour – Merci de m’avoir redonné une nouvelle vie. You are forever in my heart. God bless you and your family.

Dr. Belleux. A quand la prochaine plongée (dois-je dire menfatlak ou mabrouk ?). Merci d’être toujours là aux moments les plus difficiles et pénibles. Vous êtes un ami fidèle.

Au CHUV – Merci à vous tous. ! Life is great, Le plus beau cadeau de ma vie. Cela tient pour vous aussi Docteur Hiro !

A vous tous, Gueux, indigènes et honnêtes gens de Martigny, merci d’être mon inspiration.

Régis – Merci pour tout. Tu es un fidèle compagnon. A quand une nouvelle aventure avec les St. Mauriciens ?

A mon père qui ne m’a jamais prêté attention durant cette longue période de maladies, pertes et souffrances. Rendez-vous au tribunal de Dieu cher Scipion !

Les vies naissent dans le pessimisme,

Croissent dans le scepticisme,

Deviennent matures dans l’optimisme et

Meurent dans l’euphorie.

Une chose est certaine, nous sommes quelque part entre.

1

Entre le moment où j’ai décroché le combiné de mon oreille et où je l’ai reposé, je n’étais plus le même. Quelque chose avait fondu, disparu, s’était dilué dans mes veines pour toujours. C’était indescriptible, fugace, foudroyant, comme un poisson antique – cette tragédie grecque qui nous poursuit depuis vingt siècles sans jamais nous lâcher. On pourrait dire que cela me pendait au nez, que celui qui vit par l’épée, etc., mais en cet instant, cette vérité, cette évidence était derrière moi et comme à contre-jour et j’ai entendu ta voix qui demandait quelque chose à Francky au bord de la piscine. D’ici je pouvais sentir le chlore et entendre la surface clapoter contre le rebord en ciment - et pour la première fois, j’ai remercié ta maladie - je l’ai remerciée du plus profond du cœur – avec un peu de chance tu ne te rappellerais pas que tu as un fils – et moi je n’aurais pas à t’expliquer qu’il vient de mourir. Notre fils, pour toujours dilué dans mes veines.

2

Francky m’a aperçu et m’a fait un petit signe de la main quand j’ai traversé la double porte vitrée du salon pour les rejoindre au bord de la piscine. Je pense que je devais être très pâle car il a gardé sa main, sa grosse poigne d’ancien catcheur aux phalanges coincées par les rhumatismes, en l’air, comme s’il ne savait pas quoi faire.

- Ça va ? m’a-t-il demandé en vrillant son regard brun dans le mien tel un chiot inquiet.

J’ai secoué la