Fables pour les Géants

Par Tony Ruano

​Littérature pour enfants et adolescents.

Ce livre a été traduit de l'espagnol. Il est composé de cinq (5) fables et dix-neuf (19) illustrations de toutes les couleurs. Son contenu a pour cible les enfants, dès cinq ans, juqu'aux jeunes de 18 ans. Il se pourrait même que les adultes soit intéressés. Environ 42 pages.

• Langue: Français
• Éditeur: BadPress
• Date de sortie: 7 déc. 2018
• ISBN: 9781547510726

Aperçu du livre

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Illustrateur: Kelsy C. Ruano

Fables pour les géants

©: Tony Ruano

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Babelcube, Inc

©Illustrateur: Kelsy C. Ruano

Traductrice: Elphanielle Hervé

©Maquettiste: ENZOft Ernesto Valdes

Tous droits réservés.

Fables pour les géants

TONY RUANO

SOMMAIRE

LA RUCHE ESCLAVE

LA PERRUCHE ET SA RUSE

L’EXPÉRIENCE DU CHAT

L’UNION FAIT LA FORCE

LA TORTUE ET LA PLUIE

DANIELA ET LE PAPILLON

À Adria Lourdes, ma femme pour toujours et à jamais.

À Adelkys et Anel.

À Kelsy Cristine, Adrián José et Kaitlyn Taylor.

LA RUCHE ESCLAVE

Le corbeau avait passé plus d’une semaine à chercher un endroit où s’installer. Un après-midi, alors qu’il volait au-dessus d’un champ fleuri, il aperçut quelques abeilles en train de prélever du nectar des fleurs. Immédiatement, il se mit à la recherche de la ruche d’où provenait ces abeilles. Une fois repérée, il se posa sur une branche d’un arbre proche et décida d’y rester.

Pendant quelques jours, le corbeau passa son temps à observer les aller et retour des abeilles. Il passait d’une branche à l’autre, le regard fixé sur le tronc creux où se trouvait la ruche. Il prenait toutes les informations possibles sur le mode de vie des abeilles.

Quand le corbeau décida qu’il en savait assez, assez pour ses plans, il attendit patiemment que l’occasion de les mettre en œuvre se présente.

Un matin, en voyant qu’un bourdon volait seul, il pensa que la chance lui souriait et vola dans sa direction.

Le corbeau, en voyant l’inquiétude du bourdon à sa présence, s’approcha et lui dit :

—N’aie pas peur, mon ami. Je veux simplement parler un peu avec toi.

—Et… de quoi ? répondit le bourdon, effrayé.

—Ne crains rien. Viens avec moi dans mon arbre et là-bas, Nous parlerons, dit le corbeau.

Le bourdon fit confiance au corbeau et le suivit jusqu’à l’arbre où celui-ci vit. Peu après s’être posé sur une branche très haute, le corbeau dit :

—Je suis venu ici parce que je m’intéressai à la vie de la ruche et je trouvais injuste le destin des abeilles comparé à celui des bourdons.

—Il n’y a pas d’injustice,