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Neuro-Coaching avec emotionSync®: La révolution dans le coaching et en psychothérapie
Neuro-Coaching avec emotionSync®: La révolution dans le coaching et en psychothérapie
Neuro-Coaching avec emotionSync®: La révolution dans le coaching et en psychothérapie
Livre électronique411 pages5 heures

Neuro-Coaching avec emotionSync®: La révolution dans le coaching et en psychothérapie

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À propos de ce livre électronique

Quel est le but de cet ouvrage ? Son but principal est de vous apprendre à éliminer les blocages psychologiques, auxquels nous pouvons tous être confrontés un jour ou l'autre. Pourquoi avons-nous tant de mal à réaliser nos désirs ? Quelle est la véritable cause de nos échecs ? Pourquoi est-on malheureux, déprimé ? Pourquoi souffrons-nous de terribles peurs, parfois sans raison apparente ? Tous ces blocages sont liés à quelque chose qui est ancré dans notre tête, et qui nous inhibe, nous limite. À tel point que cela peut aller jusqu'à nous handicaper au quotidien, et nous empêcher de mener à bien nos projets et nous faire échouer là où nous aurions dû réussir.

Ce livre vous montrera comment la psychothérapie et le coaching ? tous deux basés sur des principes physiques, physiologiques mais surtout neuroélectriques - peuvent résoudre tous ces blocages.
LangueFrançais
Date de sortie31 août 2017
ISBN9783744808675
Neuro-Coaching avec emotionSync®: La révolution dans le coaching et en psychothérapie
Auteur

Christian Hanisch

Prof. (UCN) Christian Hanisch Ph.D., Neuro-Coach Master Trainer for NLP, developer of emotionSync® and Master Typo3®, received his doctorate from Professor (UCN) Karl Nielsen with his doctoral thesis in modern psychology studies. His in-depth knowledge of how humans neuroelectric are working, he has transferred it to psychology, psychotherapy, neuropsychology and coaching. He is the specialist in neuro-coaching with a scientifically sound background. For more than 20 years, Professor Hanisch has continued to train in many methods and uses them effectively in his daily work for his clients.

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    Aperçu du livre

    Neuro-Coaching avec emotionSync® - Christian Hanisch

    client.

    Partie 1er : La vision classique

    Une grande partie de ce chapitre aborde des sujets déjà connus des thérapeutes expérimentés, ou du moins ils devraient l’être. Quant à ceux qui se réclameraient plutôt de la tradition des sciences humaines, ils apprendront certainement de nouvelles choses sur les neurosciences.

    « Les trois psys » : une erreur répandue

    La psychologie, la psychothérapie et la psychanalyse. Dans le langage courant, ces mots entrent en collision comme dans un carambolage. Parfois, on ajoute à ce méli-mélo la psychiatrie. Nous avons tendance à confondre ces termes qui pourtant, n’ont pas du tout la même signification.

    Pour en revenir aux trois principaux psys, voici la première erreur majeure, sans doute la plus répandue : « Un psychologue est un psychothérapeute. » Non, ce n’est pas vrai. Le psychologue ne peut pas faire de psychothérapie. Il pourra « apprendre » la psychothérapie mais avec un diplôme en psychologie, il ne pourra pas pratiquer en tant que psychothérapeute. Mais alors, qu’apprend-t-on pendant des études de psychologie ? La psychologie est une science empirique qui traite des processus mentaux (penser, sentir, percevoir) et comportementaux.

    « On dit des psychologues : ils disent ce que tout le monde sait, dans une langue que personne ne comprend. »

    (Friedemann Schulz von Thun, Professeur en Psychologie)

    Le domaine de la recherche en psychologie est relativement vaste, très vaste. La recherche concerne aussi bien nos pensées (psychologie cognitive), que nos sensations (psychologie de l’émotion), ce qui nous stimule (psychologie de la motivation), la manière dont nous vivons ensemble (psychologie sociale), la manière dont nous apprenons (psychologie de l’apprentissage), comment notre mémoire fonctionne (psychologie de la mémoire), pour ne citer que quelques-uns de ces domaines. Ce qu’il est important de souligner : la psychologie est une science qui n’est reconnue que depuis peu de temps. L’accent est mis sur la recherche empirique depuis seulement 100 à 200 ans. En psychologie, il y a d’une part la recherche fondamentale, et d’autre part, il y a des sujets appliqués, dont la psychologie clinique. Cette dernière est la plus étroitement associée à la psychothérapie au sein de la psychologie, car elle concerne la recherche sur les troubles mentaux et les aspects psychologiques des troubles somatiques.

    Quelle est la différence entre psychologie et psychothérapie ? La psychothérapie englobe une telle variété de méthodes qu’il est très complexe de s’arrêter sur une définition précise. La définition la plus ancienne, probablement enregistrée, vient d’Anna 0. Elle est considérée comme l’une des patientes « classiques » au début de l’ère de la psychanalyse. Elle a été suivie par Josef Breuer, considéré comme le co-fondateur de la psychanalyse (Freud étant son fondateur). Pour définir le traitement qu’il utilise avec Anna O, il parle de « talking cure » (cure de la parole). La définition est en anglais car la patiente ne parlait pas sa langue maternelle, l’allemand, et s’exprimait uniquement en anglais (elle pouvait par ailleurs aussi lire le français et l’italien, mais elle traduisait ses lectures orales en anglais).

    Beaucoup estiment que définir la psychothérapie n’est pas faisable. En fait, la psychothérapie est considérée comme « une méthode non définie qui est appliquée à des problèmes non spécifiques avec des résultats imprévisibles ».

    La psychothérapie et le coaching sont avant tout une interaction entre deux personnes. La relation entre ces deux personnes représente une partie essentielle de la thérapie et de ce fait, il ne faut surtout pas sous-estimer son importance.

    Tout coach ou thérapeute digne de ce titre travaille avec humanité et décence, selon les principes de la médecine douce. Mais le coach et le thérapeute œuvrent consciemment et systématiquement dans l’objectif de réduire la souffrance ou pour accroître le bien-être du sujet. Le but à atteindre est défini au préalable et conjointement par le thérapeute et le client (l’élaboration de ce but à atteindre et son développement font partie du processus). Une bonne thérapie aide au développement personnel et apporte une certaine conscience de soi, ce qui donne un nouveau fondement et une signification nouvelle à la vie de la personne. Elle ouvre l’esprit du patient à de nouvelles perspectives.

    Par conséquent, je peux vous assurer qu’emotionSync® a une grande valeur car son approche et ses résultats sont scientifiquement fondés. La psychothérapie et le coaching sont-ils scientifiques ? Cela est controversé, dans la littérature notamment. Certains soulignent que le traitement est à caractère unique, qu’il est propre à chaque séance de thérapie. Ceci ne pourrait pas relever de la science. C’est considéré comme un art plus qu’une science.

    La controverse autour de l’attrait scientifique dépend avant tout de la définition du mot « scientifique ». Nous pouvons comprendre la psychothérapie et le coaching comme une expansion de la connaissance : à la fois dans le cadre d’une consultation (le consultant et le client en ressortent grandis), comme dans le cadre du développement systématique du domaine. La psychothérapie et le coaching évoluent à travers l’approfondissement des méthodes préexistantes, par la recherche de nouvelles méthodes, par l’enseignement systématique des connaissances et contribuent ainsi à l’ensemble des connaissances. Tous les critères cités contribuent à l’attrait scientifique. À la question de savoir si tous les aspects de la psychothérapie et du coaching peuvent être totalement scientifiques ou s’ils le sont déjà, cela ne devrait pas être concluant dans ce livre. La conception du traitement individuel, où des aspects appropriés et non-scientifiques peuvent être utilisés, ne change en rien le fait que la recherche scientifique en psychothérapie existe et est disponible.

    Même le fameux philosophe et théoricien scientifique Karl Popper a noté que les conditions de formation d’idées scientifiques étaient souvent non-scientifiques. L’une des plus grandes théories scientifiques, la théorie de la relativité, a vu le jour parce qu’Albert Einstein avait en tête l’idée de chevaucher un faisceau de lumière. Ce n’est pas la plus scientifique de toutes les idées.

    Cependant, il est indéniable que l’on rencontre sur l’ensemble du marché de la psychothérapie des méthodes non-scientifiques. Il existe aussi beaucoup de brebis galeuses. Immanuel Kant considérait la psychologie en tant que « science » ou « enseignement expérimental » comme impossible. Aujourd’hui, vous ne pouvez pas ignorer la valeur scientifique de la psychologie dans les universités. Il existe aussi naturellement la psychologie de tous les jours. Susanne Berkenheger a écrit un livre humoristique sur le sujet : « Ist bestimmt was Psychologisches: Wie ich auf Therapien, Tricks & Tipps pfiff und unfassbar glücklich wurde. » Elle y décrit la place que prennent la pseudo-psychologie pseudo-freudienne, la sagesse douteuse et les lieux prétendument psychothérapeutiques dans nos vies quotidiennes.

    Nous ne nous intéresserons pas ici à la pseudo-psychologie ni à la pseudo-psychothérapie ; nous nous contenterons de poursuivre notre analyse avec une approche scientifique, mais aussi une approche individuelle et humaine.

    Qui peut faire quoi et qui paie quoi ? Un peu de droit.

    Avertissement préliminaire : nous ne sommes pas juristes. Les propos qui vont suivre ne constituent donc pas de conseils juridiques. De plus, le droit varie de pays en pays. Si des juristes parmi vous découvrent des erreurs dans ce chapitre, nous leurs présentons par avance toutes nos excuses.

    Alors, quand ni les psychologues, ni les médecins, ni les éducateurs en soi ne sont psychothérapeutes, qui peut donc exercer la psychothérapie et comment devient-on psychothérapeute ? L’Allemagne a réglementée cette activité depuis 1999 par la loi dite « des psychothérapeutes » (Psychotherapeutengesetz). Par conséquent, en Allemagne, il est permis à quatre groupes de professionnels de pratiquer la psychothérapie :

    Les médecins avec une formation en psychothérapie (il y a des spécialistes en psychiatrie et en psychothérapie, des spécialistes en médecine psychosomatique et en psychothérapie, des spécialistes en psychiatrie des enfants et des adolescents et en psychothérapie. En outre, il y a des médecins avec une formation supplémentaire psychothérapeutique.)

    Le psychologue et psychothérapeute (psychologue avec une formation en psychothérapie)

    Le naturopathe et psychothérapeute : Ils représentent une catégorie particulière, car pour eux la licence pour pratiquer la psychothérapie est régie par la loi dite « naturopathe » (Heilpraktikergesetz)

    Psychothérapeutes pour enfants et adolescents : Ils travaillent seulement avec les enfants et les adolescents. Ils sont psychologues, pédagogues ou éducateurs et ont également une formation en psychothérapeutique. (Certains états permettent aussi à d’autres groupes professionnels de faire cette formation et d’exercer la psychothérapie)

    Le droit d’exercer la psychothérapie est spécifique à chaque pays et actuellement seulement 11 des 28 pays de l’UE ont une réglementation juridique. Dans de nombreux pays, il est plus facile qu’en Allemagne de devenir psychothérapeute. En Autriche par exemple, les conditions d’établissement sont beaucoup plus difficiles qu’en Allemagne. Aux États-Unis, il est relativement plus simple d’obtenir une autorisation d’établissement en tant que « Health Service Provider » (fournisseur de services de santé) et de se faire payer par l’assurance-maladie privée. Le prochain point important nous amène ainsi à la question suivante : Qui paie ?

    Il existe un certain nombre de thérapies. En voici quelques exemples : la psychanalyse, la psychothérapie fondée sur la psychologie profonde (développement de la psychanalyse), la thérapie comportementale, la thérapie par la parole, la thérapie systémique, la Gestalt-thérapie, l’art-thérapie, la musicothérapie, la thérapie de groupe, le psychodrame, l’hypnothérapie.

    Comme pour l’autorisation d’établissement, le nombre et le type de procédures « reconnus » comme valides est spécifique à chaque pays. En Allemagne, le Conseil consultatif allemand pour la Psychothérapie (WBP) est responsable de la reconnaissance des certificats et des diplômes. Les méthodes thérapeutiques reconnues peuvent être prises en charge par la sécurité sociale. (Remarque : Il existe des méthodes scientifiquement reconnues mais pas remboursées et à l’inverse, sur demande spéciale, on peut demander le remboursement de consultations chez un thérapeute professionnel, justement aux méthodes non reconnues par la caisse, car on a obtenu un rendez-vous dans un laps de temps raisonnable !). En Allemagne, il est difficile d’obtenir rapidement un rendez-vous pour une séance de psychothérapie. Pour finir, les compagnies d’assurance-maladie privées sont libres de décider de ce point.

    Durée d’une psychothérapie

    Pour définir la durée moyenne d’une psychothérapie, il y a des spécifications différentes et les compagnies d’assurance ont une marge d’appréciation concernant le nombre d’heures qui peuvent être remboursées. Pour vous donner une estimation approximative :

    La thérapie comportementale : généralement une heure (une heure signifie généralement 45 minutes) par semaine, entre 45 et 100 heures au total (les thérapies les plus courtes sont possibles surtout lorsqu’il s’agit de problèmes étroitement définis)

    La psychothérapie psychodynamique : généralement un total d’une heure par semaine. La durée de la thérapie est comprise entre 50 et 100 heures

    La psychanalyse : normalement de 2 à 3 heures hebdomadaires, soit 160 à 300 heures en tout !

    Gardez ces chiffres à l’esprit afin de comparer avec la méthode efficace et ultrarapide d’emotionSync®.

    Psychothérapeute versus Coach

    Contrairement au terme de « psychothérapeute », le terme de « coach » n’est pas protégé juridiquement. Légalement, n’importe qui peut se faire appeler « coach ». Il en résulte une situation quasi inflationniste dans la branche du coaching. De plus en plus de coaches auto-proclamés ou de coaches formés par des institutions non-reconnues par l’Etat abondent sur le marché. Le spectre de l’offre va du charlatanisme aux services de hautes qualités.

    Souvent, il est supposé que le coaching et la psychothérapie sont complètement différents. Les cadres préfèrent largement aller chez un coach plutôt que chez le psychothérapeute. Et quand ils vont chez un psychothérapeute, l’entreprise ne doit rien savoir à ce sujet. La psychothérapie est encore stigmatisée.

    Le coaching dans le contexte de l’entreprise est souvent considéré comme une formation. Mais le coaching, c’est également du développement personnel. Le coaching représente aussi une aide à des problèmes de santé mentale. Le coaching est de plus en plus commun dans le domaine personnel. En outre, la frontière entre le domaine du travail et le domaine de la vie privée est de moins en moins claire de sorte que le coaching en entreprise (business-coaching) et le coaching personnel (coaching de vie) se confondent de plus en plus. Aussi, certaines approches (en particulier l’approche systémique) soulignent que les problèmes de la vie privée sont transposés au travail et vice-versa. Par exemple, quand on arrive cassé au travail, ce n’est pas seulement parce que les enfants ont pleuré toute la nuit. Ça peut aussi être lié à des problèmes avec le père projetés sur le chef (comme dans l’analyse transactionnelle présenté par Eric Berne).

    La psychothérapie est souvent associée au traitement de personnes diagnostiquées par leur médecin de troubles mentaux donc d’une maladie « réelle ». Mais ici aussi, la frontière entre un être sain et malade est fluide. Les soucis d’une personne en bonne santé peuvent développer chez elle un trouble mental. Mais notez bien : pour des raisons juridiques, un coach ne peut pas prétendre qu’il traite les troubles mentaux. Mais il peut aider la personne à mieux supporter des troubles psychologiques.

    Au final, la question de la différence entre le coaching et la psychothérapie se pose mais elle dépend de la définition exacte du coaching. Certains y voient une frontière nette entre les deux, d’autres y voient une transition plus souple. Dans tous les cas, il est clair que les mêmes méthodes peuvent être utilisées tant dans le coaching qu’en psychothérapie. Les méthodes présentées dans ce livre peuvent être utilisées dans les deux contextes.

    En conclusion, pour un peu caricaturer : distinguer la psychothérapie du coaching, du conseil, du service pastoral, de l’aide du voisinage ou amicale ou même de sa propre conscience, c’est presque peine perdue ! D’aller dire à son voisin « Si vous avez besoin de moi, je suis là pour vous » peut vraiment aider parce qu'il ne se sentirait plus si seul. Cependant, les graves traumatismes, les phobies ou des maladies ne guérissent pas par la compassion.

    Qui peut faire du coaching ? En principe, tout le monde. Le terme de coaching n’est pas protégé. Mais, il serait irresponsable d’exercer cette profession sans une bonne formation de coach. Il est non seulement important de lire ce livre, mais aussi de se former aux méthodes emotionSync® lors d’un séminaire. (www.emotionSync.fr pour les germanophones www.emotionSync.de)

    Afin de montrer la différence entre les diverses méthodes thérapeutiques et de coaching, j’ai choisi le sujet de « la gare ferroviaire ». C’est à prendre au deuxième degré, histoire de rire un peu. Car ne l’oubliez pas : dans la vie, il faut rire ! Si vous appartenez à l’une de ces professions et que vous dites des choses pareilles, ne vous inquiétez pas. Personne n’est parfait ! Enfin, le monde serait ennuyeux si nous étions tous pareils et du même avis.

    D’ailleurs, ceci représente un exemple, afin de pouvoir constater comment les gens pensent, traitent ou essaient de régler un seul et même sujet de façons différentes. Ceci est important pour le processus thérapeutique que vous verrez plus tard dans ce livre.

    Voici la question posée et les réponses de différents intervenants :

    « Où est la gare ? »

    Le thérapeute respiratoire : « Le souffle va vous montrer le chemin. »

    Le bio-énergéticien : « Regardez, votre corps connaît déjà la réponse. Dites : cheeeee… ! Vous voyez ! »

    Le coach : « Si je vous mâche la solution, le problème ne sera pas éliminé définitivement. »

    Un autre coach : « Faites-vous partie de la solution ou plutôt du problème ? »

    Le thérapeute de famille : «Pour qui dans la famille est-il particulièrement important que vous alliez à la gare ? »

    Un autre thérapeute de famille : « À votre avis, que pense votre sœur des sentiments de vos parents lorsqu’ils entendent que vous voulez aller à la gare ? »

    Le thérapeute freudien : « Dites-moi, s’il vous plaît, est-il possible que vous soyez la gare elle-même ! »

    Le médium guérisseur : « Pour la réponse, nous avons besoin de beaucoup d’énergie positive. Formons un cercle et appelons votre ange gardien ! »

    Le thérapeute en psychologie : « Vous voulez savoir où est la gare et cela vous rend non seulement triste, mais cela vous met également, dans une certaine mesure, en colère ! »

    Le psychologue humaniste : « Si vous voulez vraiment y aller, il faut juste croire en vous, c’est ainsi que vous trouverez le chemin. »

    L’hypnothérapeute : « Fermez les yeux. Détendez-vous. Demandez à votre subconscient s’il veut bien vous aider à trouver la gare. »

    L’imago thérapeute : « Je vous entends dire que vous vous demandez comment aller à la gare. Ai-je bien entendu ? »

    Le thérapeute intégrative : « Qu’avez-vous ressenti à l’instant où vous venez de me poser cette question? Concentrez-vous ! Qu’est-ce que ça vous fait ? Qu’est-ce que ça vous rappelle ? »

    Le thérapeute créative : « La gare ? Eh bien, sautez sur une jambe jusqu’à ce que votre tête en génère une idée spontanée ! »

    Le thérapeute solutionniste : « Imaginez-vous que soudain, un miracle se produit et que vous êtes déjà à la gare. Qu’est-ce que cela change pour vous ? »

    Le thérapeute en NLP : « Imaginez que vous êtes déjà à la gare.

    Quelles actions avez-vous entrepris pour cela ? »

    Le thérapeute en provocation : « Je parie que vous ne trouverez jamais le chemin de la gare ! »

    Le psychiatre : « La gare ? En train ? Vous ? Quelle caisse, euh, quelle classe ? Bon prenez ce médicament ».

    Le psychanalyste : « Vous voulez dire ce trou noir où une longue machine entre et sort régulièrement ? »

    Le thérapeute en psychodrame : « La gare ? Très bien. Nous allons jouer la scène. Donnez-moi votre chapeau, je vais vous donner ma veste. Mais on doit chercher quelqu’un pour jouer le rôle de la gare. »

    Le thérapeute rationnel-émotif : « Donnez-moi une seule bonne raison pour laquelle vous voulez aller à la gare. »

    La thérapeute en réincarnation : « Retourne aux temps avant ta naissance. Quel karma te fait toujours dépendre de l’aide des autres ? »

    Le thérapeute systémique : « Il suffit de sélectionner parmi les passants quelqu’un qui représenterait la gare ! Qu’est-ce que ça change pour vous lorsque vous vous approchez de lui ? Peut-être qu’il s’agit d’un autre problème mais pas de la gare ? »

    Le psychologue en psychologie profonde : « Alors, vous voulez voyager ? En fait, vous voulez juste fuir et tout laisser derrière vous. »

    L’analyste Transactionnelle: « Et si je réponds maintenant à cette question : Quel est exactement mon rôle dans la gare ? »

    Le thérapeute comportementaliste : « La gare ? Levez d’abord le pied droit et poussez-le vers l’avant. Et maintenant, faites la même chose avec votre pied gauche. Super ! Et maintenant faites encore un pas. Super, super ! Vous avez gagné un bonbon ! »

    Et maintenant pour élargir notre horizon de pensées voici comment les autres réagissent à la question : « Où est la gare ? »

    Le médecin généraliste : « Avez-vous une carte vitale ? »

    L’automobiliste : « Je ne sais pas, je pensais que les gares, ça n’existait plus. »

    L’ésotériste : « Si tu dois y aller, alors tu trouveras le chemin. »

    Le journaliste : « C’est un scandale. De toute évidence, il y a trop peu de panneaux pour s’orienter dans cette ville. Quelqu’un doit être pris pour responsable ! »

    Le manager : « Ne demandez pas trop longtemps. Allez-y tout simplement. »

    Le médiateur : « À quelles solutions avez-vous déjà pensé ? S’il vous plaît, écrivez-les sur cette petite carte. »

    Le maître d’école: « Bien sûr que je sais où est la gare. Mais je pense qu’il vaut mieux pour vous que vous la trouviez sans mon aide. »

    Le prêtre : « Je vais faire une prière pour vous… Amen ».

    L’assistante sociale : « Aucune idée, mais c’est bien de m’avoir demandé ! »

    L’éducateur social : « Je ne sais pas, mais je trouve ça bien que vous demandiez, nous pouvons en parler ouvertement. »

    Le sociologue : « Ça dépend, vous voyagez en quelle classe? »

    Stéphane Bern: « Autrefois, aux alentours de 1900, d’ici on pouvait encore voir la gare. »

    Le dentiste : « Je ne peux pas vous le dire, ce n’est pas pris en charge par la sécurité sociale. »

    Un peu d’histoire

    Cette présentation est conçue pour aider à mieux situer la méthode emotionSync® dans le contexte des méthodes existantes, et à mieux en apprécier les avantages.

    Les origines de la psychothérapie

    La psychothérapie est un terme qui signifie réduire la souffrance humaine ou même la guérison. La tradition est cependant déjà très vieille. Beaucoup de méthodes de traitement ont été découvertes et on en découvre encore.

    À l’époque, il y avait des traditions religieuses, spirituelles et chamaniques. Les peuples primitifs ne faisaient pas de séparation entre les maladies physiques et mentales, donc des hommes auto-désignés, et les prêtres jouaient le rôle du médecin et du psychothérapeute. Certaines méthodes ont été étonnamment bien développées. Déjà, à partir de l’âge de pierre, il y avait des indications d’opérations très complexes, qui ont été utilisées plus tard à l’époque moderne sous une forme modifiée pour guérir la maladie mentale.

    Dans la Grèce Antique, la psyché a été étudiée systématiquement. Ce développement a influencé des millénaires de psychothérapie et influence encore la psychothérapie des temps modernes. La spiritualité n’a pas tout à fait disparu.

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