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Plus Encore Que La Mort: Revenants, #4
Plus Encore Que La Mort: Revenants, #4
Plus Encore Que La Mort: Revenants, #4
Livre électronique109 pages56 minutes

Plus Encore Que La Mort: Revenants, #4

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À propos de ce livre électronique

Jules Marchenoir est un revenant : un être surnaturel dont le destin le pousse à se sacrifier pour sauver des vies humaines. 
Cette nouvelle s’inscrit dans l’univers mystérieux des revenants, où Jules, un artiste ténébreux s’éprend de celle qui a ravi le cœur de son meilleur ami. Après un siècle passé à flâner dans les rues de la capitale – et à séduire des générations de Parisiennes –, il fait la connaissance de Kate Mercier. L’héroïne de Que la mort nous sépare va bouleverser son existence. Jules pense avoir trouvé l’âme sœur. Mais Kate tombe amoureuse de son frère d'armes, Vincent, et place Jules face à un cruel dilemme : choisir entre l’amitié et l’amour – à la vie, à la mort. (Contenu additionnel : Gaspard nous livre l'épilogue de la saga, cinq ans après la série.) 

LangueFrançais
ÉditeurAmy Plum
Date de sortie12 août 2016
ISBN9781533750334
Plus Encore Que La Mort: Revenants, #4
Auteur

Amy Plum

Amy Plum is the author of DIE FOR ME, a YA series set in Paris. The first three books—DIE FOR ME, UNTIL I DIE, and IF I SHOULD DIE—are international bestsellers, and have been translated into thirteen languages. The fourth and fifth books are digital novellas, entitled DIE FOR HER and DIE ONCE MORE, and they are followed by a sixth digital compendium INSIDE THE WORLD OF DIE FOR ME. Amy’s newest series is a duology: AFTER THE END and UNTIL THE BEGINNING. The first book of her YA horror duology, DREAMFALL, will be released by HarperTeen in 2017. After being raised in Birmingham, Alabama, in a rather restrictive environment, AMY PLUM escaped to Chicago to an even more restrictive environment at a university that expelled people for dancing. (And where she was called to the dean’s office for “wearing too much black”.) After all of that restrictiveness, she was forced to run far far away, specifically to Paris, France, where she only wore black and danced all she wanted. After five years in Paris, she ventured to London, where she got an M.A. in Medieval Art History, specializing in Early Sienese Painting (1260-1348) mainly because it promised almost no hope of finding a paying job afterward. Amy managed to find work in the world of art and antiques in New York. But after almost a decade of high-pressure lifestyle in the Big Apple, she swapped her American city for a French village of 1300 inhabitants. After signing with HarperCollins for the DIE FOR ME series, Amy left her job as an English professor at Tours University to write full-time. She now lives in Paris with her two children. She is a huge fan of Edward Gorey and Maira Kalman (and collects both of their books and art), as well as David Sedaris, Amadeo Modigliani, and Ira Glass.

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    Aperçu du livre

    Plus Encore Que La Mort - Amy Plum

    table des matières

    ––––––––

    Chapitre premier

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Chapitre 16

    Chapitre 17

    Chapitre 18

    Chapitre 19

    Épilogue

    Du même auteur

    l'auteur

    REMERCIEMENTS

    ––––––––

    Pour cette édition française de Plus encore que la mort, je veux remercier principalement Marie Cambolieu, pour avoir accepté de s’atteler avec moi à ce projet qui me tenait à cœur. Elle a travaillé avec enthousiasme aux différentes versions du texte et a même eu quelques idées pour préparer sa sortie. Je lui en suis très reconnaissante.

    J’aimerais remercier mes relecteurs, Françoise Cambolieu, Françoise Giang et Justine Duhart pour leurs yeux exercés et leurs suggestions de dernière minute. Merci à toutes de m’avoir généreusement consacré votre temps et votre enthousiasme.

    Par-dessus tout, je tiens à remercier mes lecteurs francophones qui ont suggéré — voire réclamé — cette traduction que j’ai décidé de réaliser par mes propres moyens. J’espère que le résultat leur plaira.

    Chapitre premier

    ––––––––

    Au premier regard, je devine que c’est une fille à risque.

    Vincent et moi arpentons les quais, lorsqu’elle apparaît. Ses longs cheveux noirs lui fouettent le visage et elle s’avance sur le rebord pavé qui surplombe la Seine, à quelques dizaines de centimètres à peine de la surface.

    Les pluies hivernales ont gonflé le fleuve. De cette hauteur, sa chute serait sans gravité, cependant le calme trompeur de l’eau dissimule parfois des courants plus dangereux.

    Nous nous dirigeons vers elle et je tends la main, prêt à l’apaiser d’un geste – l’unique « pouvoir » dont disposent les « revenants » (ou, comme Ambrose nous surnomme, les « anges gardiens d’outre-tombe avec TOC aggravé »). Mais elle se détourne sans même nous remarquer et va s’asseoir sur le banc. Elle ramène les genoux contre sa poitrine, les enserre de ses bras et reste là, à se balancer d’avant en arrière, le regard humide qui fixe les flots sans les voir. Nous la contournons discrètement et je jette un coup d’œil à Vincent, qui remonte son écharpe pour se protéger du vent cinglant de janvier.

    — Qu’est-ce que tu en penses ?

    — Elle n’a pas l’air de vouloir sauter, décrète-t-il. Faisons tout de même le tour sous l’arche, histoire de nous en assurer.

    Nous marchons côte à côte et d’un pas décidé vers le pont du Carrousel. Même les sans-abri qui, d’ordinaire, dorment sous les piles l’ont abandonné. De mémoire de Parisien, la capitale n’a jamais connu de journée plus glaciale... Du moins, d’aussi loin que je me rappelle, et je suis parisien depuis un bon siècle.

    Nous autres bardias, ou revenants bienveillants, sommes destinés à veiller sur les mortels et à leur épargner une fin prématurée en les sauvant du suicide, du meurtre ou des accidents.

    La météo nous facilite la tâche : les rues sont vides. Mais zombies ou pas, les températures nous affectent, comme tout le monde. Ces derniers jours, nous nous sommes donc contentés de retrouver les quelques S.D.F. qui bravent encore les trottoirs pour les convaincre de rejoindre des foyers d’accueil, avant que le risque d’hypothermie ne leur devienne fatal.

    Or cette fille n’a pas l’air démunie. C’est même une beauté que j’ajouterai volontiers à mon tableau de chasse, bien que je ne sois pas du genre à faire du charme à une demoiselle éplorée. Pourquoi se promène-t-elle seule sur les quais, par un froid de loup, si elle n’a pas l’intention de se jeter à l’eau ?

    Après nous être assurés que le passage était désert, nous remontons. Plus personne sur le banc. À quelques mètres de là, notre jeune solitaire gravit les marches. Nous la filons à bonne distance, prêts à intervenir au cas où elle s’approcherait un peu trop près de la balustrade.

    — Ambrose, lui dis-je, sers-toi de ta prescience. Elle va sauter ?

    La voix de stentor d’Ambrose s’imprime dans mes pensées.

    Négatif. En revanche, je la vois longer la rue du Bac au pas de course.

    — Nous devrions la suivre, reprends-je pour Vincent. Son attitude me paraît suffisamment curieuse pour lui accorder quelques minutes d’attention supplémentaires.

    — Tu as raison, acquiesce-t-il. Elle pourrait tout aussi bien se jeter sous une voiture. À l’évidence, quelque chose la travaille.

    — Je penche pour une rupture douloureuse. Voilà ce qui arrive quand les choses deviennent trop sérieuses. Sentiments refoulés, cœurs brisés... La plupart des gens s’obstinent, mais moi j’en fais ma règle d’or : ne jamais prendre les relations au sérieux.

    Je me frotte les mains et souffle sur mes gants en laine avant de suggérer :

    — Je ne sens plus mes doigts et il n’y a plus personne dehors. Allez, rentrons.

    Mauviette, me taquine Ambrose.

    — Facile à dire, quand on est désincarné.

    Il ricane, mais Vincent ne nous écoute plus : il accélère le pas. En redressant la tête, je m’aperçois que la fille s’est mise à courir.

    Nous ne la perdons pas de vue, mais laissons un demi-pâté de maisons entre elle et nous. La circulation semble de toute façon trop faible pour qu’elle risque un accident, et nous préférons éviter d’attirer l’attention. Elle remonte la rue du Bac à vive allure, traverse le boulevard St-Germain, puis prend à gauche, sur une place où plusieurs immeubles cossus s’élèvent autour d’un square.

    Elle s’arrête devant la deuxième porte sur la gauche, pianote le digicode et pousse le lourd battant. Juste avant de s’y engouffrer, elle se retourne et jette un bref coup d’œil derrière elle. Vincent et moi longeons le trottoir tête baissée, afin qu’elle ne puisse pas apercevoir nos visages.

    Mais moi, j’ai vu le sien et j’ai reconnu cette expression, que j’ai si souvent croisée au cours de ma « carrière ». Dans notre filière, c’est une constante. Un terrible chagrin ronge cette fille.

    Vincent et moi échangeons un regard entendu et j’esquisse un signe vers l’est. Il m’a compris. Nous rejoignons le carrefour avant de prendre la direction de l’hôtel Grimod. Nous ne possédons pas le don de télépathie, mais après un demi-siècle de complicité, la parole a fini par devenir superflue. Il suffit que Vincent dise deux mots pour que j’interprète tout un paragraphe. Nous faisons parfois l’effet d’un vieux couple.

    Toujours aux aguets, nous marchons en silence pendant quelques minutes. Ambrose ne perçoit plus rien d’anormal dans le quartier et me fredonne par la pensée un air de Louis Armstrong qui va me trotter dans la tête pendant des heures. La nuit semble calme. Seul le petit nuage de buée qui s’échappe de mes lèvres, comme la bulle d’un personnage de B.D., perturbe la pénombre.

    — Alors, qui est l’heureuse élue, ce soir ? me demande Vincent en tapant le code sur le dispositif dernier cri de notre portail.

    Les grilles s’ouvrent lentement.

    — Quintana.

    — Qui nous arrive de... ?

    — New York. Enfin, du nord de l’État. Elle poursuit des études d’art à Paris.

    — Blonde ?

    — Négatif. Une brune aux mèches bleues. Chic avec un côté décalé.

    — Tout à fait ton genre, plaisante-t-il ;

    Car nous savons tous deux que je n’ai pas de « genre ». Mon genre, ce sont les femmes.

    Comme je le disais, Vincent et moi formons un vieux tandem.

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