Vigée-Lebrun et œuvres d'art
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Avis sur Vigée-Lebrun et œuvres d'art
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Aperçu du livre
Vigée-Lebrun et œuvres d'art - Elisabeth Vigée-Lebrun
Autoportrait, vers 1781
Huile sur toile, 64,8 x 57 cm. Kimbell Art Museum, Fort Worth (Texas)
Biographie
1755 :
Élisabeth Louise Vigée, épouse Lebrun, dite Madame Vigée-Lebrun, naît le 16 avril à Paris.
1760 :
Entrée d’Élisabeth Vigée au couvent.
1766 :
Elle quitte le couvent pour retourner vivre auprès de ses parents.
1767 :
Après la mort de son père, le 9 mai, la jeune fille décide de s’adonner à sa passion, la peinture.
1768 :
Sa mère se remarie avec un joaillier, Jacques-François Le Sèvre.
1769 :
Elle prend des cours de dessin chez Gabriel Briard, membre de l’Académie royale de peinture.
1770 :
Elle s’établit comme peintre professionnel.
1773 :
À dix-huit ans, Élisabeth Vigée a déjà peint 27 portraits.
1775 :
Elle offre deux portraits à l’Académie royale de peinture où elle est désormais admise aux séances publiques.
1776 :
Elle épouse Jean-Baptiste-Pierre Lebrun. Élisabeth commence à travailler pour la Cour à Versailles.
1779 :
Elle devient le peintre officiel de la reine Marie-Antoinette.
1780 :
Naissance de sa fille Jeanne-Lucie, dite Julie.
1783 :
Elle est admise à l’Académie royale de peinture et de sculpture.
1789 :
La Révolution française amène Élisabeth Vigée-Lebrun à quitter la capitale avec sa fille.
1789-1795 :
L’artiste part en exil, elle se rend successivement à Florence, Rome, Naples, Venise et Vienne.
1795-1802 :
Élisabeth Louise Vigée-Lebrun s’installe en Russie.
1802 :
Elle revient à Paris.
1803-1807 :
Elle voyage en Angleterre puis en Suisse.
1807 :
Retour en France. Elle vit entre Paris et Louveciennes.
1835 :
Elle publie ses Souvenirs.
1842 :
Le 30 mars, Madame Vigée-Lebrun meurt à Paris.
Yolande-Martine-Gabrielle de Polastron, duchesse de Polignac, 1765-1842
Pastel sur papier, 43,2 x 28,3 cm. Rijksmuseum, Amsterdam
Introduction
Madame Vigée-Lebrun fut célèbre par son talent, par sa beauté et par l’agrément de son esprit.
Son talent lui valut d’être admise aux académies de peinture de France, de Rome, de Parme, de Bologne, etc. ; il fut même question de lui donner le cordon de Saint-Michel ; la Révolution empêcha seule cette honorable distinction d’être accordée. On a bien écrit, bien parlé depuis en faveur des femmes et pour une prétendue émancipation qu’elles ne demandent pas ; mais elles n’ont plus part à rien, et le temps ancien, bien calomnié de nos jours, faisait plus pour les femmes que celui d’aujourd’hui.
La beauté de Madame Lebrun lui valut d’être une femme à la mode, et l’agrément de son esprit de garder longtemps cette faveur qui l’entourait des gens les plus distingués de son siècle. Tout ceci se passait avant la première Révolution. Cette beauté, ce talent, cet esprit, furent dans tout l’éclat de leur brillante jeunesse sous le règne de Louis XVI, et la manière dont on accueillit et fêta ses avantages chez les princes et chez le roi prouve une fois de plus que l’on rendait alors justice à tous les genres de mérites, et que les faveurs de la Cour venaient avec empressement en reconnaître et en rehausser l’éclat.
De beaux portraits de Madame Lebrun se voient dans les musées, dans les galeries particulières, et se conservent dans les familles : ils ont tous un charme particulier, sont composés avec un goût parfait, malgré la bizarrerie des toilettes de cette époque, où le rouge, la poudre, les mouches et les paniers, si contraires aux arts, défiguraient la beauté ; car toutes les fois que la parure altère les formes et les couleurs naturelles, elle est de mauvais goût.
Il y a bien au musée des portraits de la reine Marie-Antoinette en costume de Cour ; mais ce sont des portraits officiels, comme on dit, et la toilette est ajustée avec tant de goût, qu’elle n’a rien de choquant et s’accorde bien avec la majesté royale. Dans tous les tableaux de Madame Lebrun où l’ajustement put être arrangé au gré du peintre, les cheveux sans poudre, les draperies élégamment jetées, laissent à la nature toute sa beauté. Le succès immense qu’eurent les portraits de la reine et de toute la famille royale mit bien vite en vogue le talent de la jolie femme ; elle eut aussitôt des amis, des admirateurs, des adorateurs, des envieux et des ennemis, ce cortège obligé de la gloire.
Portrait de jeune fille, vers 1771
Pastel sur papier bleu, 39 x 29 cm. Collection privée
Le Frère de l’artiste, 1773
Huile sur toile, 61,6 x 50,5 cm. Saint Louis Art Museum, Saint-Louis (Missouri)
La Mère de l’artiste, Madame Le Sèvre, date