« Suzanne Valadon, un monde à soi », au Centre Pompidou-Metz, jusqu’au 11 septembre.
Une femme allongée sur un divan confortable, cigarette aux lèvres, dans une tenue ample, le regard vague, quelques livres à ses pieds. C’est « La chambre bleue ». Ce tableau est à l’image de Suzanne Valadon, « à contre-courant et à rebours », pour reprendre les mots de Chiara Parisi, la directrice du Centre Pompidou-Metz. Son œuvre est tout entière tournée vers la modernité dusiècle. Née en 1865, Valadon a connu un véritable succès de son vivant, au point que plusieurs romans ont été écrits sur elle. Mais l’importance de sa peinture a par la suite été négligée.