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Malléable... pour tout recommencer
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Livre électronique112 pages1 heure

Malléable... pour tout recommencer

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À propos de ce livre électronique

Tout recommencer, prendre un nouveau départ, repartir à zéro… Même si l’idée n’est pas nouvelle, c’est très tendance. Parler de malléabilité, on aime moins ! Cela voudrait-il dire qu’on accepte tout, qu’on se laisse faire, qu’on est un petit pâton, tout simplement ? Ouvrez le livre…
Au travers d’exemples de vies - tirés de la Bible ou plus contemporains - Jean-Luc Gadreau nous invite à reconnaître le cadeau que Dieu nous fait. Il nous emmène dans une réflexion sur la manière de nous remettre entre les mains de Dieu ; tout prend alors une autre dimension ! Dessins, versets, citations ou extraits d’œuvres illustrent les chapitres.
L’auteur se livre parfois de façon plus personnelle. On retrouvera son goût pour la créativité, l’innovation et sans doute… un peu d’audace. Dans cet ouvrage, le pasteur rejoint l’artiste.
On pourrait imaginer la vie comme un jeu de société : nous voici sur un parcours aux mille et une aventures où, pour gagner, il faut repasser par la case départ. Ici point de dés, c’est la main de Dieu qui agit… à condition bien sûr qu’on le veuille bien.
Laissons Dieu « écrire droit » notre vie aux lignes souvent si courbes.

LangueFrançais
Date de sortie14 déc. 2013
ISBN9782954011141
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    Aperçu du livre

    Malléable... pour tout recommencer - Jean-Luc Gadreau

    Retour à la maternité

    Tu peux naître de nouveau, tu peux tout recommencer, balayer ta vie passée, et repartir à zéro, et repartir à zéro avec Jésus pour berger.

    Claude Fraysse - Colette Bergese

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    L’évangile de Jean nous raconte un rendez-vous nocturne tout à fait particulier que Jésus eut avec un pharisien nommé Nicodème. Ce fut d’ailleurs un des principaux épisodes de ce premier séjour du Sauveur à Jérusalem. Au cœur de cet entretien, une réponse surprenante de Jésus. Cette parole, d’une incroyable force, fonde aujourd’hui encore la compréhension de ce que représente la conversion à Christ : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. »

    La naissance est le commencement de la vie. Par conséquent, naître de nouveau, c’est commencer à vivre une nouvelle fois, en ayant une nouvelle nature, de nouveaux principes, de nouvelles affections, de nouveaux buts. Ce n’est rien d’autre que le recommencement d'une vie qui avait commencé sous d'autres priorités, soumise à d'autres maîtres. Aucune expression plus forte ne pouvait être choisie pour signifier un aussi grand et si remarquable changement d’état et de caractère.

    Cette nouvelle naissance vient d’en haut nous est-il précisé, en particulier par le mot utilisé qui possède ce double sens. Cela veut dire que quelque chose - que nous ne pouvons pas faire par nous-mêmes - est fait en nous et pour nous. Le Seigneur complète encore cette pensée en précisant l’auteur de ce changement. Il n’est pas opéré par notre propre sagesse ou notre propre puissance, mais par la puissance de l’Esprit.

    La rencontre avec le Christ nous conduit donc à poser les bagages, à nous arrêter là, pour repartir autrement en étant soi-même autrement. C’est ce que l’apôtre Paul explique aux Corinthiens en leur disant : « Si quelqu’un entre en communion vivante avec le Christ, il devient un homme nouveau, il est recréé. L’ancien état est dépassé. Ce qu’il était autrefois a disparu. La nouvelle création a déjà commencé; voici : tout est devenu nouveau. » - PVV ¹

    Évidemment, ce recommencement ne veut en aucun cas dire que tout est fini et que le « tour est joué ». Dans le mot ‘‘recommencement’’ est présente l’idée de continuer, d’aller plus loin. Il n’y a pas de ligne de départ sans chemin à suivre, sans course à courir… La vie démarre sous une nouvelle forme mais encore est-elle à vivre jusqu’au bout ! Car, n’oublions pas, même si par cette régénération le pouvoir du pêché n’est plus efficace pour nous séparer de Dieu, un grand nombre de blessures voir de brisures restent encore souvent à guérir, à réparer. Ne confondons donc pas trop facilement le ‘‘tout est devenu nouveau’’ avec un coup de baguette magique divin où mémoire, subconscient, et corps physique auraient été balayés instantanément.

    Illustrons cette rencontre avec le Christ Sauveur qui engendre un recommencement absolu, par celle vécue par quelques personnages bibliques.

    Paul, le persécuteur devenu témoin de la Bonne Nouvelle

    Dans le livre des Actes, nous avons, sans doute, l’histoire la plus frappante d’un déroutage, on ne peut plus radical ! Il se produira pendant un voyage, sur une route... plus précisément, un chemin, celui de Damas. Le dérouté n’est autre que Saul de Tarse qui deviendra plus tard, par ce nouvel itinéraire, l’apôtre Paul. Ah Paul... sans aucun doute l’un des mes personnages bibliques préférés ! Nous en reparlerons d’ailleurs car sa vie regorge d’enseignements quant aux déroutements, bifurcations volontaires ou subies mais toujours finalement utiles ou plutôt utilisées.

    Celui que nous connaissons comme l’homme qui allait ‘‘élargir l’espace de la tente’’ en étendant les ‘‘cordages d’amour’’ du Père au-delà des frontières du peuple élu, n’avait pourtant pas si bien commencé son parcours de vie. Car, à peine un an avant cette chute déterminante, Saul apparaît, n’étant autre que celui qui allait recevoir les vêtements d’Etienne au moment de sa lapidation ! Le texte nous précisant même son approbation. Mais il ne s’arrête pas là ! Il devient lui-même l’un des principaux acteurs de la persécution : « Saul, de son côté, ravageait l’Église; pénétrant dans les maisons, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison. »

    Le verbe ravager est fort, induisant au-delà de la destruction pure et simple, une forme de souillure et de déshonneur. Puis, le chemin de Damas se profile à l’horizon et - est-ce une coïncidence ? - ce qui le conduira sur cette route ne sera rien d’autre que sa soif démesurée de sang chrétien. Et là, Dieu l’attend, comme il nous attend aussi, si souvent, au coin d’une rue, au croisement de deux chemins, à des moments stratégiques de notre parcours. En un instant, Saul va perdre sa vie passée pour naître à un nouveau projet, jusqu’à revêtir une nouvelle identité. Remarquez, néanmoins, que ce qui a été la vie de Saul sera sans doute utile pour les expériences à venir du jeune Paul. On peut aussi aisément imaginer que certaines rencontres avec, par exemple, les enfants de disciples du Seigneur qu’il aurait fait tués aient pu être difficiles, troublantes… mais le pardon de Dieu reste vrai et total. En ce jour, sur le chemin de Damas, son chemin de Damas, Saul a tout recommencé en tombant aux pieds de celui qu’il persécutait.

    Quand Jésus joue avec les mots

    « Un jour, comme il marchait au bord du lac de Galilée, il aperçut deux frères : Simon, qui s’appellera Pierre, et André, son frère. Ils étaient en train de lancer un filet dans le lac, car c’étaient des pêcheurs. Il les appelle : - Venez avec moi, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. Sur-le-champ, ils abandonnent leurs filets et se joignent à lui. »

    Voici un autre exemple de recommencement radical, car, même si Jésus s’amuse avec le mot ‘‘pêcheur’’, le changement sera total pour les deux frères, Simon et André. Nous remarquerons, pour le premier cité, qu'un changement de nom s'opère, marquant sans aucun doute, la nouvelle identité et l'appel spécifique qui lui est adressé.

    Quel bel exemple de réceptivité, de promptitude, de spontanéité dans la réponse : ‘‘sur-le-champs’’, aussitôt ! Le texte ne nous parle pas des questionnements légitimes qui, en l’espace de quelques secondes, ont dû inévitablement percuter les neurones de nos deux pêcheurs. Mais qui est-il ? Pourquoi nous ? Il ne nous connaît même pas ! Et comment vivra-t-on ? Et nos engagements, notre matériel, nos responsabilités ? Et demain ? Pêcheurs d’hommes... sympathique, mais pas très clair tout de même ?

    Audace, hardiesse, désir d’aventure ? D’aucuns diront sans doute... Faiblesse de caractère, manque de fondation. Et pourquoi pas un peu de tout ça ? Mélangé avec une petite dose de foi et un grain de folie. Mais finalement, intelligence et discernement exemplaires d’avoir su accepter d’ouvrir une porte - la porte - au moment précis où elle se présente devant eux. Puis de s’y engouffrer pour recommencer, renaître et en quelque sorte, reprendre en main leur vie tout en l’abandonnant dans les mains d’un autre.

    Ce récit de l’appel des disciples par Jésus est commenté par l’auteur et pasteur américain Rob Bell qui le place dans la perspective de l'apprentissage des jeunes juifs dans la société de l’époque. ²

    En Israël en effet, au temps de Jésus, les cinq premiers livres de la Bible³ appelés la Torah, étaient considérés comme contenant les paroles de Dieu. L’enseignement de la Torah commençait vers l’âge de six ans dans la synagogue locale sous la direction du rabbin. Les enfants la mémorisaient et généralement, vers l'âge de dix ans, ils l'a connaissaient par cœur. C’est à ce moment-là, que les élèves les plus portés vers les Écritures passaient au cycle suivant appelé Bet Talmud (maison d’apprentissage) qui se terminait vers les quatorze ans. Là, on mémorisait les reste des Écritures hébraïques… Trente neuf livres de Genèse à Malachie. Pour ceux qui arrêtaient avant, on apprenait alors souvent le métier familial.

    Dans le second cycle, on

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