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La Voie du Kung Fu Zen
La Voie du Kung Fu Zen
La Voie du Kung Fu Zen
Livre électronique122 pages1 heure

La Voie du Kung Fu Zen

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À propos de ce livre électronique

Le lien profond unissant le Zen et le kung fu ainsi que d'autres arts martiaux chinois existe depuis plus d'un millénaire.
En quoi la méditation peut-elle jouer un rôle essentiel dans l'apprentissage et la maîtrise du kung fu? Comment se fait-il que méditer puisse améliorer la qualité du kung fu pratiqué, et ainsi le faire passer à un niveau tout simplement supérieur? Comment est-il possible qu'il y ait une alliance si intime entre la pratique de la méditation et le fait de cultiver sa force interne? Comment être capable de "se lire" soi-même, et de lire son adversaire? Dans la vie de tous les jours, comment calmer son esprit? Comment apprendre à se concentrer? Qu'est-ce que le Zen?
Au fil des pages de ce livre, Loy Kin Seng et Julie Maynard évoquent le kung fu, le tàijiquán ainsi que le qì gōng. Ces disciplines martiales sont mises en lumière sous deux aspects complémentaires. Tout d'abord, l'aspect externe est exploré. L'accent est mis sur les positionnements permettant non seulement de gagner en puissance et en équilibre, mais aussi permettant de prévenir les blessures. Des exercices de mise en pratique sont également prévus afin d'être incorporés aux séances d'entraînement. Puis, l'aspect interne est à son tour exploré, avec un intérêt spécial portant sur le développement de cette force grâce à des exercices expliqués en détails ainsi que grâce à la méditation. En effet, la méthode de méditation nommée Vipassana est explorée, et les différentes phases séquentielles de l'apprentissage de la méditation sont mises en évidence. Des notions clés relevant de la méditation telles que le "xī", le "xīn yuán", le "zhēn xīn", le "guān", le "yì" sont abordées et développées de façon détaillée. De plus les auteurs partagent des conseils pratiques et des anecdotes personnelles afin de faciliter l'apprentissage de la méditation et de rendre cette expérience agréable et enrichissante.
Bonne lecture.

LangueFrançais
ÉditeurKin Seng Loy
Date de sortie25 mars 2014
ISBN9782954757117
La Voie du Kung Fu Zen
Auteur

Kin Seng Loy

Kin Seng est né à Singapour en 1961 au sein d’une famille originaire de l’île de Hainan dans la mer de Chine méridionale.Il a commencé son initiation aux arts martiaux au milieu des années 60 alors qu’il n’était pas plus haut que trois pommes. Sa passion pour les arts martiaux ne l’a jamais quitté, le nunchaku étant son arme de prédilection.Kin Seng a publié plusieurs livres en mandarin ayant trait au bouddhisme et au Zen. L’écrivain est également peintre : ses créations à l’encre de Chine s’affichent sereinement aussi bien sur du papier de riz que sur papier aquarelle.

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    Aperçu du livre

    La Voie du Kung Fu Zen - Kin Seng Loy

    C’est dans l’air du temps.

    Magasins discrets de décoration dite zen, boutiques d’ameublement de style zen , paisible tête de Bouddha en bois cérusé trônant sur un élégant coffre laqué blanc. Du blanc précisément, du vert, du gris… Petits jardins aux gravions fraîchement ratissés, où l’eau coule dans un léger clapotis régulier en épousant les formes lisses de quelques galets soigneusement empilés.

    Le mot zen, tel un vent venu d’Asie, s’immisce sur la pointe des pieds dans le langage de la vie quotidienne en France et plus largement en Occident.

    Le nom commun féminin zénitude a même fait son entrée dans Le Nouveau Petit Robert 2010.

    L’adjectif zen est teinté de sérénité et a pour fonction d’être synonyme du mot calme. Ce terme peut également être un nom: zen devient alors le Zen.

    Malencontreusement, le Zen court le risque de se voir être attribué des allures ésotériques. Il ne serait alors accessible et compréhensible que par certaines personnes. Pouvant être considéré à tort comme confidentiel voire occulte, le Zen s’avèrerait être un arcane revêtant des dimensions à la fois mystérieuses et mystiques où se mêleraient des infusions de superstitions, de forces extraordinaires ainsi que d’influences surnaturelles.

    Il n’en est rien. Absolument rien. Les dimensions de l’occultisme et de la superstition n’ont pas leur place dans le Zen. La démarcation entre ce qu’est le Zen et ce qu’il n’est pas doit être claire et nette faute de cela la pseudo pratique du Zen sera en définitive nuisible.

    Depuis mes premiers pas dans la pratique du Zen, j’ai la chance d’être encadrée et guidée par mon ami maître zen et sifu Loy Kin Seng.

    Peu de temps après l’avoir rencontré à Singapour, ce dernier m’a offert le troisième ouvrage d’une série de livres qu’il a écrits et qui ont été publiés.

    J’ai été touchée par son envie de partager son expérience ayant trait au Zen. Non seulement à travers ses livres, mais aussi au fil des conversations de la vie de tous les jours, il maîtrise l’art de saisir les opportunités permettant de rendre le Zen accessible à tous.

    Au fur et à mesure que je tournais les pages du livre offert en cadeau, je réalisais non sans un certain désenchantement que son contenu allait m’être inaccessible à cause de la barrière linguistique: l’ouvrage reçu en cadeau était écrit en chinois mandarin.

    Qu’à cela ne tienne, une fois par semaine, je retrouvais Kin Seng autour d’une tasse de thé pour l’écouter parler de son livre, pour une lecture accompagnée d’une explication de texte. Par la suite, les notes que je prenais devenaient des paragraphes mis au propre en français. Alors pourquoi ne pas faire de cette compilation de notes la version française de son livre?

    Après avoir considéré les risques de perte en précision encourus lors d’un travail de traduction, Kin Seng a finalement accepté.

    Je lui suis reconnaissante de m’avoir fait confiance et d’avoir ainsi rendu le contenu de son ouvrage accessible au monde francophone.

    Ce livre est donc le résultat d’une traduction au cours de laquelle j’ai essayé de faire preuve d’exactitude autant que possible quant au contenu figurant dans la version originale. Cependant, des modifications touchant essentiellement à la structure de l’ouvrage peuvent être notées, et certains paragraphes au cours desquels quelques anecdotes illustrent mon parcours de novice ont été ajoutés.

    INTRODUCTION

    Le kung fu (wŭshu en Hanyu Pinyin) peut être considéré comme étant une aptitude, autrement dit une capacité. Maîtriser cet art martial revient à avoir toutes les cartes en main pour faire soit le bien soit le mal autour de soi.

    En effet, une personne bienveillante ayant atteint un certain niveau dans la maîtrise du kung fu sera encline à aider les autres, à les défendre grâce à cet art.

    En revanche, une personne malintentionnée aura, quant à elle, plutôt tendance à commettre des actes aux conséquences nuisibles pour autrui.

    Le Zen (chán) ne concerne pas seulement le monde dans lequel nous vivons. Il n’appartient à personne.

    Le Zen peut se lier de façon très profonde non seulement au kung fu, et aux arts martiaux en général mais il peut fusionner également avec toutes les facettes de notre vie.

    Tout peut être en harmonie avec le Zen.

    Les paragraphes suivants retracent, depuis l’enfance, le parcours de Kin Seng dans l’univers des arts martiaux. Il souhaite ainsi partager la façon dont l’apprentissage de différents arts martiaux l’a influencé et l’influence encore aujourd’hui.

    Tout petit, il a débuté auprès d’un maître de taekwondo. Les mains servant essentiellement à bloquer et les jambes étant les principaux outils d’attaque de cet art martial coréen, c’est donc au sein de cette discipline qu’il a appris à exécuter toute une variété de coups de pied puissants.

    Dans les années 70 et 80, il a continué à apprendre les arts martiaux auprès d’un maître de sanchindo (sānzhàn).

    Le sanchindo est un type de qì gōng externe dont les points forts résident d’une part dans la pratique spécifique de la respiration, cette pratique est connue sous le nom de tŭnà : tŭ signifie expirer et nà veut dire abdomen ferme/ tonique/ rentré, et d’autre part dans des positions ou postures dites larges qui permettent de développer les mouvements ainsi que la puissance physique.

    Cette discipline est considérée comme étant complète. En effet, elle incorpore aussi bien des techniques de jambes que des techniques de mains, cependant les techniques d’évitement ne sont pas autant pratiquées que dans d’autres formes d’arts martiaux.

    Son troisième maître excellait en karaté.

    La Chine, comme le Japon, utilisent différents systèmes d’enseignement et d’entraînement au karaté. Les deux systèmes principaux sont d’une part le système à point, et d’autre part le full contact .

    Le système à point consiste uniquement à toucher son adversaire puis à se retirer immédiatement (p. ex. coup de poing – contact léger – retrait – coup de pied – contact léger – retrait).

    Les coups ainsi que les retraits sont effectués de façon extrêmement rapide et s’enchaînent contrairement au second système qui, lui, ne vise pas la rapidité mais bien la force de l’impact des coups portés.

    Enfin, son quatrième et dernier maître était maître de tàijiquán.

    C’est l’art martial que Kin Seng comprend et maîtrise le mieux. C’est celui qui lui a fait prendre conscience de beaucoup de choses. À ses yeux, le tàijiquán s’avère être l’art martial suprême, car il se révèle être le plus naturel et le plus complet de tous. C’est sans doute celui qui offre le plus haut degré d’harmonie tant sur le plan interne qu’externe.

    Le tàijiquán correspondrait parfaitement à l’expression une main de fer dans un gant de velours , autrement dit souple dehors et ferme dedans.

    C’est un art martial teinté de paix. Les mouvements du tàijiquán reflètent une certaine quiétude, la paix

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