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Aide-mémoire du Karaté: Termes et techniques Shotokan
Aide-mémoire du Karaté: Termes et techniques Shotokan
Aide-mémoire du Karaté: Termes et techniques Shotokan
Livre électronique214 pages36 minutes

Aide-mémoire du Karaté: Termes et techniques Shotokan

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À propos de ce livre électronique

Ce livre résume les éléments essentiels de la pratique du karaté Shotokan en France jusqu’à la ceinture noire 1er dan. C’est un aide-mémoire pour la pratique : on trouve pour chaque technique une illustration avec le nom officiel, ou une définition dans le lexique. 

La mise en page est prévue pour défiler sur un smartphone, et permettre de réviser le lexique n’importe où… (en attendant à la caisse d’un magasin, dans les transports, etc.)

Philippe Laurent.
 

 
LangueFrançais
ÉditeurPhilaubooks
Date de sortie10 nov. 2019
ISBN9791037200952
Aide-mémoire du Karaté: Termes et techniques Shotokan

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    Aperçu du livre

    Aide-mémoire du Karaté - Philippe Laurent

    principalement.

    Partie Un

    HISTOIRE

    Senseis : Toyama Kanken, Ohtsuka Hironori, Shimoda Takeshi, Funakoshi Gichin, Motobu Choki, Mabuni Kenwa, Nakasone Genwa and Taira Shinken, Tokyo, 1930.

    D’Okinawa au Japon — Du karaté de M e Funakoshi au Shotokan japonais — L’arrivée des instructeurs japonais en France.

    Chapitre Un

    D’Okinawa au Japon

    Les origines du karaté sont diverses et résultent d’échanges entre la Chine et l’île d’Okinawa d’où l’un de ses noms avant 1935 : To De c’est-à-dire poing de Chine.

    Okinawa.

    À Okinawa, trois types de pratiques préludèrent à la création du karaté actuel : Shurite, Nahate et Tomarite (chacune de ces appellations étant le nom d’une ville suivi de te pour technique de combat). Shuri était l’ancienne capitale où résidaient les rois et la noblesse.

    Les origines okinawaiennes.

    Gichin Funakoshi exécutant le second mouvement du kata Heian Nidan.

    M e Anko Itosu (1832-1916), introduisit le karaté dans les programmes scolaires (écoles primaires d’Okinawa) en 1901 et créa les katas pinans pour cet apprentissage.

    Le fondateur du karaté Shotokan, Maître Gichin Funakoshi (1868-1957), apprit de deux maîtres okinawaïen : Anko Azato (1827 [?]-1906) et Anko Itosu (maître précité).

    En 1922, il présente le karaté d’Okinawa au Japon. L’expression karaté est composée de deux idéogrammes « main » et « vide » ¹ que nous pourrions envisager comme « main nue » si l’on est rétif aux explications plus « zen » ² (Combat à mains nues s’opposant, ici, à combat armé).

    Le karaté est appelé aussi Karaté Do. Ce préfixe do (voie) servit à désigner la modification de l’orientation des pratiques guerrières (jutsu) en des méthodes d’amélioration de soi, plus civiles (exemple : les livres de Me Funakoshi : Karate Jutsu [1925], Karate-Do Kyohan [1935]).

    Ensuite, différents styles revendiquèrent l’appellation de « Karaté » et l’école fondée par Me Funakoshi prit le nom de Shotokan Ryu ce que nous traduisons par style Shotokan (Shoto : nom de plume de Me Funakoshi, kan : bâtiment public).

    1 On attribue à Me Funakoshi, après son installation au Japon (1922), la transformation de To De (Poing de Chine) en Kara te (main vide).

    2 L’idéogramme vide à une signification particulière dans le Bouddhisme.

    Chapitre Deux

    Le karaté moderne

    Sensei Yoshitaka Funakoshi.

    Le fils du fondateur, Yoshitaka Funakoshi (1906-1945), modifia profondément le karaté de son père.

    En effet, il mit l’accent sur les positions basses et surtout les combats, ce qui ouvrit la porte aux compétitions et, par la même, à la « sportivisation ».

    Il se produisit, alors, un phénomène similaire au développement du judo qui permit une préservation au prix de modifications importantes voir l’exclusion de pratiques.

    Le karaté shotokan actuel s’enseigne à travers le kihon (répétition de techniques), le kata (enchaînement long de techniques) et le kumite (assaut plus ou moins codifié).

    Certaines pratiques, présentes dans ses formes initiales en France, sont moins pratiquées aujourd’hui, comme :

    l’entraînement au makiwara (endurcissement) ;

    les musculations spécifiques ;

    le tameshiwari (casse) ;

    certaines frappes avec la balle du pied (koshi).


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