La chair orangée de la patate douce ne passe pas inaperçue dans nos assiettes. Cousine éloignée de la pomme de terre, Ipomoea batatas – de son nom scientifique – apporte de la gaieté à nos menus. Frileux, ce tubercule originaire d’Amérique centrale se développe dans les régions tempérées. Le contour méditerranéen lui offre un terrain favorable et l’on trouve aujourd’hui sur les étals des patates douces originaires de Provence ou du Languedoc-Roussillon. Un produit désormais local, qui apporte pourtant une touche exotique à nos assiettes… et une bonne dose de nutriments également.
Un tubercule antioxydant
Sa couleur orangée, la patate douce la doit notamment à la présence d’anthocyanes, dans sa peau et sa chair. Antioxydants, ces composés phénoliques contribuent à la prévention des cancers colorectaux. La patate douce est également riche en provitamine A (bêtacarotène) à effet « bonne mine », ainsi qu’en lutéine et zéaxanthine. Anti-radicaux libres, ces caroténoïdes aident à préserver l’acuité visuelle, à lutter contre la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) et le développement de la cataracte. Bien que plus rares chez le primeur, « les variétés de patate douce à précise Raphaël Gruman, nutritionniste. À ne pas manquer !