NOTRE EXPERT
RAPHAËL GRUMAN diététicien nutritionniste, à Paris et Deauville.
Pourpre, mais aussi jaune ou blanche cerclée de rose (« di chioggia »), ronde ou allongée (« crapaudine »)…, les variétés de betterave potagère sont nombreuses. Par praticité, on l’achète souvent cuite et pelée, sous vide, mais elle se déguste aussi fraîche, et crue, notamment de mai à octobre, sa pleine saison, et dope le profil nutritionnel de nos menus.
Plein la vue !
Le petit « défaut » de la betterave : sa tendance à tacher la planche à découper, les doigts, les vêtements ou encore… à colorer l’urine. La fautive ? La bétalaïne. Ce puissant pigment à la fois antioxydant et anti-inflammatoire est présent en grande quantité dans les variétés à chair rouge. « Ses antioxydants sont particulièrement intéressants pour la vue, notamment pour prévenir la DMLA », souligne Raphaël Gruman, diététicien. Attention cependant en cas de problèmes rénaux : les pigments de la betterave sollicitent beaucoup ces organes filtres.