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L'écho d'Amélie: Préface de Philippe André
L'écho d'Amélie: Préface de Philippe André
L'écho d'Amélie: Préface de Philippe André
Livre électronique126 pages47 minutes

L'écho d'Amélie: Préface de Philippe André

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À propos de ce livre électronique

Amélie représentait tout pour lui. Elle était son souffle même. Le souffle qui, entre autres manifestations souveraines de la nature humaine, préside à la naissance de l’inspiration poétique.
Des mots, qui reflètent tant d’images et l’immense gamme des sentiments, ne vont cesser d’apparaître sous la plume.
Au bout du Voyage d’hiver de Franz Schubert, chantait, pieds nus dans la neige, un vieux ménétrier. Son chant ne s’embarrassait pas de fioritures. Il allait droit à l’essentiel. Il nous disait notre profonde vérité que peu voulaient entendre… Le voyageur, différent de tous, ne demandait plus qu’à le suivre. Quel autre destin, dans ce temps de glaciation ?
J’applique, très exactement, les mêmes mots à L’écho d’Amélie écrit par l’homme fait poète : Brahim Saci.
LangueFrançais
ÉditeurLes Éditions du Net
Date de sortie9 oct. 2025
ISBN9782312156255
L'écho d'Amélie: Préface de Philippe André

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    L'écho d'Amélie - Brahim Saci

    cover.jpg

    L’écho d’Amélie

    Brahim Saci

    L’écho d’Amélie

    Préface de Philippe André

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2025

    ISBN : 978-2-312-15625-5

    Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.

    Victor Hugo

    Livres publiés

    Fleur aux épines, 2016

    La Chute-Combler l’absence, 2017

    Romances inassouvies, 2018

    J’ai trouvé l’amour à Paris, 2019

    Les vents du nord, 2020

    Les voiles du temps, 2020

    Les larmes du ciel, 2021

    Naufrage, 2021

    Le crépuscule du bon sens, 2021

    Nuit de l’hiver, 2022

    L’ombre d’Amélie, 2022

    Inaccessible parfum, 2022

    Le chant qui délivre, 2023

    Les ailes sur les braises, 2023

    L’épreuve vers la voie, 2023

    L’éclaircie fugitive, 2024

    La raison déchue, 2024

    Le manteau de la nuit, 2024

    Tout un monde perdu, 2025

    La traversée, 2025

    Préface

    Le voyage d’hiver de Brahim Saci

    Désormais, le poète est seul. La nuit est tombée dans son cœur et sur le monde. L’amour s’en est allé au plus loin, on ne sait où, mais ses images demeurent, tournent et tournent dans la tête du poète, autour de lui, en lui, sans cesse…

    Dans sa solitude, son chat accompagne l’homme qui, depuis toujours, « habite poétiquement le monde ». Ainsi Hölderlin, autre poète en un temps de tourmente, l’écrivait. Et ces mots disent si bien le mode d’être de Brahim Saci.

    L’homme abandonné pourrait immuablement demeurer dans le silence. A niente… (jusqu’à rien) écrit-on en musique.

    Pourtant, le poète trouvera l’énergie suprême, la force inouïe de continuer à tremper sa plume dans l’encrier. Son chat, qui vit la porte se refermer sous son nez et qui en pleura de douleur et d’incompréhension, dort à côté de lui, contre lui, ou encore il le regarde écrire. Compagnon sans défaut, il est là, témoin de la souffrance. Sa présence est vitale.

    Tout est devenu silence… Le mot revient, lancinant, au fil des pages. Peut-il y en avoir un autre ? Et dans le silence, qui est la condition incontournable du chant, musical ou poétique – mais les deux ne sont-ils pas d’essence commune ? –, montent, au fil des nuits, les poignants nocturnes, les chants de la nuit.

    Franz Schubert, sur les poèmes de Wilhelm Müller, s’engageait autrefois dans son terrible Winterreise, son hallucinant « Voyage d’hiver ». Brahim Saci, « pèlerin sans maître sous les cieux », nous invite à un tel voyage. Pas tout à fait le même, forcément – nous ne sommes plus au XIXème siècle, la musique s’est trouvée changée – et pourtant le même, du moins si l’on écoute avec le cœur ce que dit la voix du poète.

    Que ceux qui ne conçoivent qu’une poésie où l’on joue de façon plus ou moins hermétique avec les mots, passent tout de suite leur chemin.

    Que ceux qui ne veulent qu’un recueil dont la lecture les laissera intacts, strictement inchangés quand ils parviendront à sa fin, n’y entrent surtout pas.

    Mais que ceux qui acceptent de se confronter à leur propre souffrance, à leur propre mélancolie à travers celle du poète, y pénètrent de plain-pied.

    Que tous ceux qui savent faire preuve d’empathie, s’y engagent sans hésiter. Ils sortiront riches d’une expérience singulière dont je n’ai guère le souvenir de l’avoir vécue, et de façon aussi radicale (aux racines), auparavant.

    Amélie représentait tout pour lui. Elle était son souffle même. Le souffle qui, entre autres manifestations souveraines de la nature humaine, préside à la naissance de l’inspiration poétique.

    Le néant aurait donc pu succéder, dans l’âme du poète, à l’absence brutale de la femme aimée ? Il n’en sera rien, tout au contraire. Au-dessus du vide, se tisse le fil de la parole, de l’écriture élégiaque. La chère guitare devient quelque peu lointaine, en tout cas difficile à atteindre, mais l’encrier est à portée de main, objet à la fois créé et trouvé, magique en quelque sorte. Des mots, qui reflètent tant d’images et l’immense gamme des sentiments, ne vont cesser d’apparaître sous la

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