Loin de la marée basse de la masse
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTRICE
À travers chutes et résilience, ce recueil dévoile un combat viscéral, un élan de vie arraché aux lisières de la mort. Nourrie par la révolte et la douceur, inspirée par les tumultes de la psyché, Léna Mestcherinoff y dépose un fragment de sa sensibilité, une voix libre, parfois insurgée.
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Aperçu du livre
Loin de la marée basse de la masse - Léna Mestcherinoff
L’absurde
Choses absurdes lorsque tout est limpide,
image sans profondeur,
miroir d’une impasse.
les gens vont, viennent,
comme entre les portes d’un métro,
qui claquent dans le silence.
parti d’être transparent qui ne laisse plus transparaître ;
a perdu son essence,
dans une incompréhension des plus complexes.
disparate dans l’harmonie du bas monde,
le flot de ses pensées le faisait échouer sur la plage,
tel un de ces vulgaires coquillages.
fin sans voyage, plus de navire, chavire, plus d’hommages ;
défaut d’ocytocine sur le bas-côté,
comme épaisse racine entravant sa visée.
nauséeuse, cornée éraflée,
amoncellement d’êtres de tous côtés,
surgissant tels les ressacs à leur gré.
Conception
On verra bien,
où le temps, dans ses méandres, nous mènera,
on dansera ensemble quand tu sauras où j’irai,
quand tu comprendras mes failles,
mes crevasses mêlant ombre et lumière ;
quand nous ne serons plus que deux âmes,
l’un pour l’autre, en orbite,
quand nous aurons fait abstraction des corps et du superficiel, transcendés.
On se languira devant le ciel,
se perdant dans nos rêveries,
on plongera dans les profondeurs, les abysses de nos esprits,
en quête éternelle de la clé,
à tous nos soucis.
Quand nous serons tellement vastes,
que nous aurons oublié le murmure de l’humanité.
On passera au-dessus de tout,
sauf des mots les plus doux.
Comme des enfants,
on se satisfera de tout, voire de rien.
D’au-dessus du ciel,
on contemplera la terre bleue nacrée.
On ramassera des coquillages,
éparpillés sur les plages de sable noir.
La fusion que produira l’étreinte des corps
nous ramènera à un état primitif, brut
où plus rien n’aura d’importance,
si ce n’est l’ivresse du partage des plaisirs.
Nous aurons tant connu ce chaos,
que seule une catastrophe pourra nous atteindre.
Ce sera un énième grain de sable dans l’océan,
une feuille sur l’arbre,
une olive sur l’olivier.
On chantera jusqu’à la fin des temps,
on se délectera de nos chairs mutuelles.
Ton corps déchiré, abîmé,
tes membres manquants,
éparpillés sur le sol froid des enfers,
éveillaient en moi un obscur appétit.
Tu pourras te nourrir de ma maigre chair.
Ainsi nous ne serons plus que deux corps démembrés et informes,
hors du monde.
On ne pourra plus courir sur la plage,
mais on fera mieux.
On partagera des pensées,
tout droit venues de nos entrailles ;
de nos deux âmes déconstruites,
renaissantes, on refera le monde.
Le prisonnier
son corps meurtri
ravivait les cœurs mélancoliques ;
et ses traits asymétriques
se courbaient alors,
laissant transparaître,
un flot d’émotions indociles.
prisonnier de l’humanité,
son corps ployait sous l’à-coup,
que produisait l’être en lui.
il lui disait qu’elle était jolie,
tandis que son visage se fanait, pâlissant,
un énième pétale tomba sur le sol glacé ;
sa dépouille s’éleva alors,
fuyant la terre ferme,
pour aller retrouver,
son passé voilé,
dans lequel l’existence du bonheur,
était incontestée.
c’était la délivrance,
de cette fille à la pensée dense,
une mort couverte d’or.
Chaque seconde
Chaque seconde, elle me fait tourner la tête,
car elle ne vient pas de ce monde,
née d’un autre univers.
l’agencement de ses membres difformes
la rendait belle, harmonieuse.
je lui crie :
emmène-moi dans ta vallée céleste,
dans les contrées les plus lointaines,
je veux te suivre, si tu le veux,
je suis dévouée quand j’aime.
je m’assieds sur ton siège,
observant ton regard espiègle,
se balancer de visage en visage,
pour effleurer la foule qui nous entoure.
je me vois dans tes yeux qui pétillent ;
je pétille de toi, mais tu me figes,
sois ma muse, Méduse !
je suis de roc,
mais je m’amuse à te regarder, immobile,
je palpe le silence qui m’ouvre les bras ;
il est temps que je hurle.
le silence est d’or, mais je n’aime pas le silence.
je t’impose, être naïf, ma colère,
mon âme nue,
c’est te donner le plus sincère qui résonne en moi,
tu m’expérimentes pour qu’on s’apprivoise.
si tu ne connais pas la haine,
qui brûle dans mes veines
tu ne peux m’aimer.
enfin, arrêtes de pleurer dans mes yeux,
s’il te plaît, ça fait inonde aussi les miens ;
tu as mal ?
c’est brutal, la colère,
mais arrête, s’il te plaît, j’ai déjà trop plu pour toi.
je suis fanée, de ma cornée fatiguée, inondée, noyée
si vraiment tu m’aimes, pars !
on va se détruire, on va pourrir et on va tous mourir,
mais on n’ira pas la chercher la fin,
on la cueillera quand
