Tout un monde perdu: Préface de Aziz Cheboub

Par Brahim Saci

Ce recueil est un bréviaire, un compagnon pour les heures sombres et les matins incertains. Il ne guérit pas les blessures, mais il les éclaire, les rend habitables. Il nous invite à poser nos pas dans les siens, à contempler nos propres mondes perdus, et à y planter, peut-être, une graine d’espérance. Car même dans la nuit la plus profonde, une étoile veille, discrète mais fidèle.
Tout un monde perdu n’est pas un livre que l’on feuillette distraitement ; c’est une porte que l’on pousse, un seuil que l’on franchit. À vous qui tenez ces pages entre vos mains, je dis : osez ce voyage. Laissez les mots de Brahim Saci vous envelopper, vous troubler, vous guider. Ils vous parleront de vos amours enfouis, de vos combats tus, de vos rêves qui persistent malgré tout. Ils vous rappelleront que la beauté, même brisée, reste une force invincible. Lisez ce recueil comme on écoute une mélodie ancienne, comme on regarde un ciel après l’orage. Laissez-le vous toucher, vous transformer. Car dans ces vers, il y a plus qu’un poème : il y a une voix qui vous appelle, un écho qui vous ressemble, une promesse que, même perdue, un monde peut encore être sauvé - ne serait-ce qu’en le chantant.

• Langue: Français
• Éditeur: Les Éditions du Net
• Date de sortie: 15 juin 2025
• ISBN: 9782312153292

Aperçu du livre

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Tout un monde perdu

Brahim Saci

Tout un monde perdu

Préface de Aziz Cheboub

LES ÉDITIONS DU NET

126, rue du Landy 93400 St Ouen

© Les Éditions du Net, 2025

ISBN : 978-2-312-15329-2

Ce que tu as en tête abandonne-le

Ce que tu as en main donne-le

Ce qui t’advient ne l’esquive pas

Ibn Arabi

Du même auteur

Fleur aux épines, 2016

La Chute-Combler l’absence, 2017

Romances inassouvies, 2018

J’ai trouvé l’amour à Paris, 2019

Les vents du nord, 2020

Les voiles du temps, 2020

Les larmes du ciel, 2021

Naufrage, 2021

Le crépuscule du bon sens, 2021

Nuit de l’hiver, 2022

L’ombre d’Amélie, 2022

Inaccessible parfum, 2022

Le chant qui délivre, 2023

Les ailes sur les braises, 2023

L’épreuve vers la voie, 2023

L’éclaircie fugitive, 2024

La raison déchue, 2024

Le manteau de la nuit, 2024

Préface

Un chant dans la nuit étoilée

Dans le crépuscule des émotions, où les teintes du cœur se mêlent aux ombres de la pensée, deux forces anciennes murmurent à l’oreille de l’âme : la mélancolie et l’esprit. La première, drapée de noir, raconte les douleurs enfouies. Le second, discret, souffle un espoir fragile. Ensemble, ils composent la trame de Tout un monde perdu de Brahim Saci à travers une poésie dense, murmurée dans la nuit, où l’ombre cède peu à peu à une lumière douce. C’est dans ce silence feutré que tout lecteur, entendra l’écho de ces mots, résonnant comme une invitation à explorer les profondeurs de l’âme.

Il est des recueils qui ne se contentent pas d’exister ; ils dansent avec les ombres, ils parlent à l’âme, ils tracent des constellations là où le ciel semblait vide. Tout un monde perdu est de cette étoffe, un recueil où les mots ne sont pas de simples lettres alignées, mais des éclats de cœur, des fragments d’une quête ancienne et toujours ravivée : celle de l’amour, de la beauté, de la vérité dans un monde qui vacille. Entrer dans ces pages, c’est accepter de se perdre pour mieux se retrouver, c’est tendre l’oreille à une voix qui, entre mélancolie et révolte, chante encore lorsque tout semble se taire.

Tout un monde perdu est une traversée, un voyage au fil des ruines intimes et des jardins fanés. Il parle d’un amour qui fut lumière et qui, dans son déclin, laisse des braises sous la cendre. Il évoque une terre jadis fertile, aujourd’hui livrée aux vents et à l’air du temps, sans âme, mais où persiste cette sombre beauté chère à Charles Baudelaire, celle qui, dans sa déchéance, garde une noblesse funèbre et une vérité poignante. Ainsi, ce recueil ne s’arrête pas au seuil du désespoir : il creuse, il cherche, il trouve dans les décombres une lueur qui refuse de s’éteindre. Et c’est là que réside sa force, sa nécessité : il est un miroir où chacun peut contempler ses propres pertes, ses propres espoirs, et y puiser une étrange douceur, celle qui naît de la vérité nue.

Au creux même