En chemin vers l’amour
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Aperçu du livre
En chemin vers l’amour - Pierre Grand’Eury
Dans l’argile du temps
Je pétris mon chemin
Dieu cisèle l’amour
Dessins de Françoise Grand’Eury
Préface
En cette fin de siècle où la science et la technologie bondissent dans l’espace et le temps comme pour préparer l’âge d’or, l’auteur survole notre planète avec l’immense douleur de constater que l’âme n’a pas toujours suivi ces progrès fabuleux car l’élan donné par les élites vers la fraternité, la justice et l’amour est souvent brisé. Avec son admiration pour les artisans de paix, sa tendresse émerveillée et paternelle pour l’enfant, il se révolte devant tant de détresses, de crimes et de guerres qui souillent et meurtrissent l’Humanité. ; dans ce recueil, sa sensibilité est toujours à vif.
Mais il y a en lui la force et la lumière vivifiantes de l’amour et de la foi qui réveillent et entretiennent son espoir dans la rédemption de l’Homme et son élévation.
Même dans la douleur et la désespérance
Sous les noirs tourbillons d’un vent démentiel
Il puise dans l’amour toute sa fulgurance
Marie-Thérèse Horte-Malet,
Sociétaire de la Société des Gens de Lettres,
de l’Académie des poètes classiques de France,
de la Société des poètes français,
de la Société des poètes classiques
Dans l’argile du temps
Écouter le silence éthéré de la pierre
Quand au pied de l’autel où l’Homme vient s’asseoir
Le cantique se rend à la chute du soir
Comme dans l’océan s’apaise la rivière
Attendre dans la nuit que brille la lumière
Pour l’Homme agenouillé devant un ostensoir
D’où perle un clair-obscur comme renaît l’espoir
D’une paix retrouvée au creux d’une prière
Quand tout semble perdu, laisser aller son cœur
Au souffle de la Vie, indicible douceur
D’un zéphire apaisant sur un front nostalgique
Au fil de la souffrance, esquisser le contour
D’un monde transcendé par une foi mystique.
Dans l’argile du temps Dieu cisèle l’amour !
Je pétris mon chemin
(Pantoum)
Dans l’argile du temps, je pétris mon chemin.
J’avance pas à pas au rythme de la vie.
Le jour succède au jour, avenir sibyllin.
Instants inachevés comme une symphonie !
J’avance pas à pas au rythme de la vie.
Au jardin du bonheur, je cueille le jasmin.
Instants inachevés comme une symphonie !
Un éternel éden offre au lys un écrin.
Au jardin du bonheur je cueille le jasmin.
La rose s’abandonne à mon âme ravie.
Un éternel éden offre au lys un écrin.
Le chant pur d’un enfant transcende l’harmonie !
La rose s’abandonne à mon âme ravie
Mais soudain c’est l’horreur, souillure du satin…
La mort de cet enfant rompt la pure harmonie.
Pourquoi mon Dieu cet homme, odieux assassin ?
Car soudain c’est l’horreur, souillure du satin.
Des larmes sur la Croix… amère nostalgie !
Pourquoi mon Dieu cet homme, odieux assassin ?
Par le sang est rougie une glaise pétrie.
Des larmes sur la Croix… amère nostalgie !
Déjà l’aube bleuit dans un ciel cristallin…
Par le sang est sauvée une glaise bénie.
Dans l’argile du temps je pétris mon chemin
À l’ombre du silence
Le bruit répand ses flots, tumultueux torrents…
Je n’ai pas entendu le lancinant murmure
De l’enfant épuisé par la faim qui l’emmure
Dans le ghetto mortel d’un monde indifférent
Les ors brûlent de feux où tout n’est qu’apparent.
Je n’ai pas entendu l’oiseau dans la ramure
Cet humble roitelet dont la noble parure
Nimbe de son éclat un voile transparent
Par le vacarme fou, la lumière aveuglante,
Mon cœur est abusé, comme l’onde cinglante
Trouble la vision d’un monde harmonieux
Pour que je puisse encor écouter la souffrance,
Cueillir l’humilité dans ce monde orgueilleux
Je laisse aller mon âme à l’ombre du silence…
Au creuset de la nuit
Lorsque le jour se fond à l’airain de la nuit
Mon âme s’abandonne au sommeil de la terre
Épousant le silence apaisant, éphémère,
Qui perle du cosmos, imperceptible bruit
C’est le temps de l’amour, chaude flamme qui luit.
S’irradie de mon cœur une douce lumière
Comme naît le parfum d’une rose trémière
Au creux de sa fraîcheur
