Le nom de la résilience
Par Mohamadi Zeba
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mohamadi Zeba est l’auteur, entre autres, de New York Parallèle et de La route. "Le nom de la résilience" est son véritable premier recueil de poèmes, et peut-être le dernier. En effet, il est difficile d’écrire quelque chose qui ne soit pas une répétition après une œuvre comme celle-ci. Axée principalement sur l’intériorité du poète, la poésie de Mohamadi Zeba témoigne de son style unique : un mélange de singularité et d’originalité.
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Aperçu du livre
Le nom de la résilience - Mohamadi Zeba
Amour
Nous irons vers le sud
Encore tôt, à l’heure même où la sphère d’or esquisse un sourire timide,
Nous emprunterons le sentier qui s’enfonce dans la campagne, l’un à l’autre unis.
Main dans la main, revigorés par le vent frais matinal, nous irons d’un pas solide.
Les oiseaux, éternels musiciens de la nature, entonneront leur chant séculaire,
À la gloire de nos cœurs, coureurs de chemins ramenant à l’essence de l’instant présent.
Nous marchons d’un pas gaillard vers le sud profond, où la vie ruisselle en abondance,
Jusqu’aux abords discrets d’une plage à São Paulo, mère de la douceur et de la sérénité.
Guarujá, tout en fièvre, brûle de nous offrir son généreux soleil en toute bienveillance,
Sur le sable fin, là où nos corps s’abandonneront dans la communion, nous surprendra un doux sommeil.
Enveloppés dans les bras tendres de l’amour, nous écouterons l’océan chanter son hymne infini,
Les vagues nous murmureront la douce suspension du temps,
Un refrain envoûtant que toi et moi, pour l’éternité, chérirons,
Plongés dans la douceur des soirs étoilés, sous la lueur argentée,
Ce même été naissant où nos regards s’embrasèrent, je couronnerai ta main d’un diamant pur,
Pour ainsi graver notre amour dans la gemme intemporelle, celle qui sait tant braver le flux des années.
À l’instant où balbutie encore l’aurore, nous partirons d’un même élan,
Cap sur le Sud profond, bras entrelacés, la brise à nos oreilles chuchotera sa complicité,
Vêtus avec nonchalance, nous marcherons à la cadence de tes pas,
Habitants du flux de chaque seconde, attend de nous élever jusqu’à l’extase Guarujá.
Orielle
J’ai mémoire de notre première rencontre en ce jour de pluie,
Les gouttes d’eau en furie martelaient bruyamment le macadam.
Une silhouette gracieuse hâtait le pas, à l’abri d’un diaphane parapluie,
Mes yeux, rivés sur toi depuis mon poste, à l’angle de Notre-Dame.
Brûle en moi déjà le désir d’écrire, belle Orielle, la partition de notre vie à deux,
Ton regard, en moi, fait éclore des papillons, je porte volontiers le fardeau de l’amour.
Plus puissant que le champ magnétique terrestre, plus ardent qu’un magma, ô doux glamour !
Jamais un sentiment n’a autant embrasé mes entrailles, éveillé si fortement mes sens sous ce ciel.
L’orage s’est dissipé en un éclair, laissant ruisseler sur ma peau une douce moiteur,
Quand se sont ouvertes, sans caprice ni défi à relever, les portes de ton cœur.
Combien les étoiles brillaient dans tes yeux en acceptant ce rencard à Boulogne-Billancourt !
Plus tard, entre les quatre murs d’un bar, notre romance partira sur le tempo du Kompa.
Ô toi, à moi tout seul, ma céleste puissance et ma divine faiblesse,
Dans tes bras tendres comme velours, je brûle de sacrifier ma jeunesse à l’autel de la passion.
Mon cœur soupire après ton chant, tes paroles sucrées et enivrantes,
Ton amour illumine mes journées comme l’aube, chassant les ombres de mes nuits.
Ô toi, mon unique étoile, ma divine source de puissance et de faiblesse dans un seul corps,
Dans l’étreinte veloutée de tes bras, je brûle d’envie d’offrir ma jeunesse sur l’autel de la passion.
Mon cœur soupire après ton chant, tes paroles sucrées et enivrantes,
Ton amour illumine mes journées comme l’aube, chassant les ombres de mes nuits.
Éternelle présence
La mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure,
J’atteste sur l’honneur t’aimer sans bornes ni mesure.
Bouquet d’églantines pavoisant les ruelles de mon cœur,
À travers la lucarne de l’éternité, je contemple tes fleurs.
Ce monde de fer et d’acier s’obstine à nous maintenir à distance
Au mépris total de ta grâce qui seule infuse un sens à mon existence.
Éclat de lumière au cœur de ma vie obscure, au-delà de l’obscur, avec toi a rejailli le jour
Depuis ce premier regard complice entre deux allées des jardins du Luxembourg.
Ton étreinte, telle une grâce de la vie, a fissuré la glace de la solitude qui m’a toujours enveloppé.
Désormais, mon cœur repose sous la douce couverture de ta tendresse, rêvant de la lune et d’étoiles lointaines.
Comme la rivière charrie une goutte d’eau, emporte-moi avec la même impétuosité.
Ta bienveillance inconditionnelle me pousse à chérir ton amour comme un saint serment.
Quiconque aime et trouve un amour en retour devient l’habitant de l’âme de chaque seconde,
Celui qui n’a point goutté au nectar de l’amour n’est emporté que par la barque du temps.
Prends-moi à tes côtés, et je ne céderai jamais au désamour, qu’il soit voué aux gémonies
Le temps peut s’envoler, mais notre histoire n’aura point de passé, il sera un présent éternel.
Symphonie d’amour : les anges de l’humanité
Un soleil d’amour éclatant s’est levé sur le chagrin de deux mondes,
Dans les veines ardentes de deux âmes, s’est mis à couler l’élixir du bonheur.
Une symphonie d’euphorie emporte dans sa danse frénétique deux cœurs avides
Désireux de se fondre l’un dans l’autre, pour combler chacun son profond vide.
Une idylle défile en cinémascope, scénario écrit par deux cœurs enflammés.
L’entrain peint le firmament, carpe diem, une seule vie à vivre ! La seule fois réclamée.
La réalité n’a plus que l’épaisseur d’une couche de vernis, les fleurs explosent en couleurs infinies.
Le vrai amour donne des ailes, il couronne toujours les yeux d’une pluie d’étoiles scintillantes.
À l’angle d’une modeste ruelle, le Grand Amour a enlacé deux âmes intrépides,
Et ces êtres, autrefois ordinaires, ont rejoint les anges, gardiens de toute l’humanité,
Leurs cœurs, tels des boutons de roses délicates, s’épanouissent désormais, loin de la grisaille et des nuages de la haine.
Il est temps de suivre leur exemple, car l’amour a fécondé leurs âmes pour inspirer la grandeur de l’humanité.
Hymne à l’existence
Il faut embrasser la vie dans toute sa complexité,
Car une seule vie nous est donnée, en vérité.
Au sein de la nature, tout s’effeuille et s’enfuit,
Le temps d’une vie, mêlé d’épines, est une course sans trêve.
Tout au long de la route bordée de tracas, fonçons sans hésiter,
Notre esprit posé sur les coussins de nos préoccupations, sans relâche.
La trame de la vie se pare souvent de nuances grises,
Les lois de l’existence, bien souvent, nos rêves, méprisent.
Combien de fois avons-nous buté,
Contre des montagnes de contraintes surgies à l’improviste ?
C’est la réalité, tissée de gouffres et de récifs, que l’horizon dissimule,
Oui, lorsqu’elle érige des barrières infranchissables ou ouvre des précipices,
L’appel de l’abandon nous tente.
Persistons dans la joie, quels que soient les aléas,
Récoltons les roses, sans nous laisser paralyser par leurs épines
Acceptons pleinement les coups de la vie, c’est à ce prix qu’est le bonheur,
Puisque nous n’avons de réel contrôle que sur nous-mêmes,
Prenons la saine habitude de rester stoïque à chaque nuance de l’aube.
Le sage demeure calme face aux caprices du destin,
Son esprit, imperturbable, ne se perd pas dans la brume du chemin.
Il faut étreindre la vie dans toute sa quintessence,
Car c’est une évidence, il faut être aimable pour être aimé.
Il est grand temps d’amitié et d’intimité avec l’univers,
Faisons de nos existences des sanctuaires de paix, des havres de sérénité pour nos semblables.
D’une richesse infinie, la vie sait tracer la voie vers nos rêves les plus audacieux, à condition que nous payions le tribut de l’effort.
Elle détient le pouvoir de satisfaire nos désirs les plus ardents, nos soifs les plus inextinguibles et nos appétits les plus insatiables.
Ouvrons-lui grand la porte de nos cœurs, où chaque souhait, même le plus anodin, trouve résonance,
Engageons enfin avec la vie un dialogue franc, sans intention de nous voiler la face.
Elle parle toutes les langues, et elle me charge de vous dire que son secret réside dans l’amour et la volonté dont vous êtes capables.
Les saisons de l’amour
À ce printemps révolu, ce temps évanoui où j’ai passé l’essentiel de mes jours,
À rosir mon cœur de ta présence tel le soleil couchant derrière l’écran des collines,
Un éclat de mille étoiles au fond de tes yeux d’ambre doux
A embrasé une bougie d’amour dans les tréfonds de mon être.
À l’été éteint, où les vagues ont ôté ta robe près de la mer et effleuré tes courbes,
Ta nudité, éternelle, est imprimée dans le marbre de ma mémoire,
Je me souviens du flot ardent en moi, qui venait s’échouer sur les rives de ma chair,
En dehors de toi, il n’y avait rien d’autre, tu comblais toutes les lacunes du monde.
À cet automne perdu où je t’ai confié les plus profonds secrets de mon cœur,
Je cherchais à exorciser ta vie de toute trace de présence amoureuse antérieure
Je désirais bannir toute grisaille qui menaçait d’obscurcir notre récit encore à ses premiers mots,
Je conspirai avec Cupidon pour qu’il déclare une guerre sans merci à tes froideurs,
Et qu’en lieu et place de la glace sentimentale qui t’enserrait, l’amour foudroie ton cœur.
À cet hiver révolu, à nos jeunes années dérobées par le temps insaisissable,
Comme un joli violon jadis vibrant de cordes robustes, aujourd’hui usées,
Les mélodies cristallines ne s’élèveront plus pour conquérir l’éther,
La flamme de l’amour, laissée aux caprices des vents, sans entretien, s’est éteinte.
Conseils d’une mère à son fils
Mon enfant prête une oreille attentive à ces mots,
Tous mes sacrifices sont en ton honneur, cela est bien clair.
Je n’ai pas eu la chance qui est aujourd’hui tienne, celle de grandir sous l’aile maternelle
Ma mère nous a quittés quand j’avais trois ans, et de mon père, je n’ai jamais eu de trace.
Cela pour te dire que rien ne m’a été offert sur un plateau d’argent.
Loin des héritages dorés, j’ai sculpté ma destinée à travers mes propres initiatives.
Les torrents de l’adversité me submergèrent souvent,
Chaque vague semblait une épreuve insurmontable,
Et chaque coup paraissait plus puissant que le précédent.
Pourtant, dans le labeur acharné, j’ai puisé la force de persévérer,
Jamais je n’ai fléchi, malgré le désespoir qui m’assaillait.
Les obstacles sont souvent tombés sur ma tête comme une pluie de tuiles rouges,
Pourtant, j’ai toujours trouvé la force dans mon esprit et dans
