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En brise de tendresse
En brise de tendresse
En brise de tendresse
Livre électronique117 pages58 minutes

En brise de tendresse

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À propos de ce livre électronique

L'amour ? Qu'es l'amour ?

Liz nous l'offre avec une infinie générosité. Ne pas le recevoir, moi je l'assimile à un crime contre l'humanité. Le recevoir en lisant ce livre c'est une vraie bénédiction.
À vous de choisir, moi j'ai choisi la voix des anges.
LangueFrançais
Date de sortie6 avr. 2017
ISBN9782322098835
En brise de tendresse
Auteur

Liz Randja

On peut trouver dans le recueil de Liz toute la complicité d'une vie que l'on boit d'un regard, d'un trait. Des premiers vers « Je te revois sur le rebord fin d'une aurore...Parmi les rêves qui glissent en joie sonores » aux derniers « un brin de bonheur échappé d'une prière...Nos destins en clapotis sous les paupières » on peut oublier tout simplement que l'on rêve. Les poèmes que j'ai lus ont su bercer les larmes issues des songes en multitudes comme tout autant qu'il y a d'étoiles. Je vous souhaite les yeux vers le ciel de vous interroger sur ce mystère à la lecture du recueil " Au carrefour des lisères".

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    Aperçu du livre

    En brise de tendresse - Liz Randja

    étreinte

    Suspendus aux cils

    Sous les toits penchés, vêtus de leurs silences étroits,

    Le soir tombe sa guipure de soie, broderie frileuse,

    Flottant dans la torpeur qui brouille la vue fouilleuse,

    Par-dessus des parures qui unissent les désirs moites.

    Au fond des cambrures des cimes un écho vibrant,

    Naît à l’instant, sous les paupières mi-closes, tièdes,

    Telle une caresse, hachée d’une tentation qui obsède,

    Enveloppée dans la vapeur peuplée de cris délirants.

    Au milieu des abîmes béants frémit le souffle géant,

    Loin des crépuscules frisés en chutes des lisières,

    Troublant les rêves dessinés en fleurs de lumière,

    Suspendus aux cils, sous le poids des regards errants.

    L’heure matinale pousse le ciel griffé par des éclairs,

    Sous l’averse sourde qui allume les cendres lourdes,

    Parmi les doux murmures vidés des mains gourdes,

    D’où des baisers s’enfilent et bruissent en feux clairs.

    J’ai touché

    J’ai touché tes yeux avec un coin de ciel bleu,

    Puis, de la nouvelle aube j’ai gardé l’entame,

    Mêlant aux bouts des cils les perles de ton âme,

    Et au creux des ruisseaux la saveur de mes aveux.

    J’ai touché ton cou avec l’ivresse des mots doux,

    D’un souffle frémissant du tendre sur tes lèvres,

    Gouttes de baisers fleurissant en brassée mièvre,

    Quand tes sourires s’accrochent aux matins roux.

    J’ai touché ta peau avec des frissons de plaisir,

    Gardant dans mon regard le mystère de la lune,

    La tiédeur cachée sous l’autre versant des dunes,

    Entre les éclats feuilletés sur le corsage du désir.

    J’ai touché ton rêve avec mon parfum envoûtant,

    Nourrissant la vie qui coule en nectar des roses,

    En volupté habitée par des délices en symbiose,

    Lorsque la tempe est envahie par ce feu veloutant.

    J’ai touché ton corps avec une pluie d’amour,

    Par l’émotion des mains jouant des mélopées,

    Jusqu’aux profonds sons qui s’épousent en flopée,

    Perdus dans les silences gourmands du détour.

    J’ai touché ta pensée avec un beau souvenir,

    Ruisselant sur ta poitrine, de ta voix assoiffée,

    Cambrure fondue sous tes extases ébouriffées,

    Où les sables cendrés abritent les échos de l’avenir.

    Le doux réveil

    Dans l’air tissé par des secrets mystérieux,

    Voilé d’une délicieuse pourpre transparente,

    Rayonne le matin devant une symphonie lente,

    En parfaite cadence frôlant le ciel merveilleux.

    L’extase des orées satine l’aube de vermeil,

    Et sous l’émoi vif le songe naît d’effervescence,

    Dans l’éternel décor d’une infinie magnificence,

    Lorsque le regard s’envole aux creux du l’éveil.

    Tandis que l’infini des silences peint un souvenir,

    En touches de douceur, en teintes des aurores,

    Le cœur suit le jeu émotionnel des voix sonores,

    Quand le présent épouse l’âme hardie de l’avenir.

    Au-dessus des draps fins, froissés par des soleils,

    L’immensité glisse, légère, de baisers enrubannée.

    Dorénavant l’amour s’habille d’une beauté surannée,

    Devant l’œil où l’or du jour dessine un doux réveil.

    Murmures matinaux

    Dans l’épais silence le regard bruisse, livide,

    Envahi par l’air cendré, animé par la douleur,

    Auprès des éternels décors habillés de couleurs,

    Entre les vifs échos éventrés, perdus dans le vide.

    Timides, les mots fleurissent en petits secrets,

    Avant que les larmes errent au fond de l’âme,

    Au chevet du néant entrelaçant déjà les trames,

    Pour achever la souffrance, veiller le cœur discret.

    Soudain, le satin des cieux se tisse en éventail,

    Et devant l’éclat du jour, doré de perles de rosée,

    La beauté pétille, tapissant les lisières opposées,

    Lors les rais du soleil éclosent sur chaque détail.

    D’un vermeil velouté s’enrobe l’instant d’après,

    Frémissant sous les fins senteurs qui s’effilochent,

    Autour du tintement assourdissant des cloches,

    Tandis que les murmures matinaux filent en diapré.

    Aux creux du temps

    Le temps n’est pas une perte, il nous appartient,

    Il est toujours présent, telle une étincelle blanche,

    Emietté au fond du regard, porté par les avalanches,

    Croyant qu’au creux des cieux il nous gâte et tient.

    Sa trace s’ancre parmi les rides de son passage,

    Sous la toile brodée par les couchers des lunes,

    Sur l’horizon qui étreint gracieux l’eau des lagunes,

    Vers les lourdes ombres tombant en plein visage.

    Le temps est frêle lors l’épaisse solitude contient,

    Les nombreux songes unis aux paumes des prières,

    Dans le délire des douleurs qui rompent les barrières,

    Tourbillonnant, il donne encor le temps qu’il détient.

    Même s’il est de trop, suivant de près nos présages,

    Il reste l’inépuisable source dans la rosée des aubes,

    Sceau qu’on n’a pas le droit de refuser, quelle daube,

    Nous obligeant à lui donner du temps, le rendre sage.

    Quand l’âme est lourde, vers le midi des printemps,

    Pour oublier le vécu elle rejoint les cris d’allégresse,

    Dispersés sur l’arrière-saison, c’est la vraie richesse,

    D’un éternel recommencement, au fil du temps.

    Je laisse passer le temps, sans oublier le

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