L’Avenir selon Donald Trump: Un Monde à Son Image

Par Eric Giegelmann

Et si les idées de Donald Trump devenaient la norme mondiale ?

• Langue: Français
• Éditeur: Eric Giegelmann
• Date de sortie: 7 sept. 2025
• ISBN: 9798232563776

Aperçu du livre

Introduction : Un Futur Trumpien

L’avenir imaginé par Donald Trump est une extension de sa vision politique, économique et sociale : un monde basé sur le nationalisme économique, le protectionnisme, la force militaire et le rejet du multilatéralisme. Mais que se passerait-il si cette vision façonnait réellement l’avenir du monde ?

Dans ce livre, nous explorerons un futur hypothétique où les idées de Trump deviennent la norme et redessinent la géopolitique, l’économie et la société.

Depuis son entrée en politique, Donald Trump a imposé une vision du monde fondée sur la souveraineté nationale, la suprématie économique des États-Unis, et un rejet des institutions internationales jugées contraignantes. Son slogan emblématique, Make America Great Again, résume une philosophie qui prône un retour à une Amérique dominante, autosuffisante et décomplexée sur la scène mondiale.

Mais que se passerait-il si cette vision dépassait son cadre électoral pour devenir la nouvelle norme mondiale ? À quoi ressemblerait un futur où les principes de Trump définissent non seulement les États-Unis, mais aussi la dynamique géopolitique, économique et sociale de l’ensemble du globe ? Ce livre explore un scénario hypothétique dans lequel les idées de Trump, appliquées à grande échelle, redessinent notre réalité.

Un Nationalisme Économique Triomphant

Dans ce futur, les nations adoptent un modèle économique protectionniste inspiré de la politique commerciale de Trump : des barrières douanières élevées, des taxes punitives sur les importations, et une relocalisation massive des industries. L'économie mondiale, autrefois interdépendante, se morcelle en blocs souverains où chaque pays tente d'être autosuffisant.

Les multinationales, jadis moteurs de la mondialisation, sont contraintes de redéfinir leur stratégie. L’innovation et la production sont recentrées sur le sol national, créant une compétition exacerbée entre les puissances économiques. Le modèle néolibéral est abandonné au profit d’un capitalisme nationaliste, où l’État intervient pour protéger ses industries stratégiques.

Le Rejet du Multilatéralisme et la Redéfinition des Alliances

Dans ce monde, les organisations internationales telles que l’ONU et l’OMC sont largement marginalisées ou dissoutes. Chaque nation privilégie les accords bilatéraux plutôt que les traités internationaux. L’OTAN, autrefois essentielle à la sécurité transatlantique, est transformée en une alliance militaire strictement contrôlée par les États-Unis, qui exigent des contributions financières plus importantes de leurs alliés sous peine d’exclusion.

Les relations entre les grandes puissances deviennent plus imprévisibles. Sans garde-fous multilatéraux, les conflits commerciaux et diplomatiques se règlent directement par la force ou par des accords de circonstance, souvent dictés par la loi du plus fort.

Une Amérique Tout-Puissante et une Diplomatie de Force

L’armée américaine, déjà l’une des plus puissantes au monde, devient l’instrument principal de la diplomatie. Les interventions militaires ne sont plus justifiées par des considérations humanitaires ou des coalitions internationales, mais par la protection des intérêts économiques et stratégiques américains.

L’influence des États-Unis s’exerce par une politique de America First à l’échelle globale : seuls les pays qui se conforment aux exigences américaines bénéficient d’une coopération économique et militaire. Ceux qui s’y opposent sont soumis à des sanctions économiques sévères, voire à des interventions militaires ciblées.

Une Société Modelée par la Communication et la Propagande

Dans cet avenir, l’information est hautement contrôlée. Les médias conservateurs deviennent les principales sources d’information, relayant un discours qui glorifie la réussite économique et militaire américaine tout en minimisant les critiques internes.

Les réseaux sociaux, jadis sources de contestation, sont surveillés de près. Le concept de fake news, popularisé par Trump, est institutionnalisé : seules les informations validées par des médias jugés loyaux au pouvoir sont considérées comme authentiques. La liberté d’expression reste théoriquement garantie, mais toute opposition trop marquée est discréditée ou censurée.

Un Modèle Qui Inspire d’Autres Nations

Dans cet avenir, le modèle trumpien ne se limite pas aux États-Unis. D’autres dirigeants populistes s’inspirent de cette approche et appliquent des politiques similaires dans leur pays. L’Europe, confrontée à des crises identitaires et économiques, voit émerger des leaders adoptant des mesures protectionnistes et une rhétorique nationaliste.

La Chine, principale rivale des États-Unis, est contrainte de réagir en renforçant son propre nationalisme économique. Les tensions entre les blocs économiques conduisent à une fragmentation du commerce mondial, rendant les échanges plus complexes et les tensions diplomatiques plus fréquentes.

Un Monde Transformé : Utopie ou Dystopie ?

L’avenir selon Donald Trump est-il un rêve ou un cauchemar ? Pour certains, il représente un retour aux valeurs traditionnelles et à une Amérique forte et prospère. Pour d’autres, c’est une régression vers un monde dominé par la loi du plus fort, où le multilatéralisme, la coopération et les libertés individuelles sont sacrifiés sur l’autel du nationalisme et du pragmatisme économique.

Dans les chapitres suivants, nous explorerons en détail les différents aspects de ce futur hypothétique, en analysant les impacts économiques, diplomatiques, sociaux et culturels d’un monde façonné par la vision de Donald Trump.

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Chapitre 1 : L’Amérique Avant Tout – Une Suprématie Économique Absolue

1.1 Le Protectionnisme Triomphant

Dans ce futur, les États-Unis ont totalement coupé les ponts avec les traités de libre-échange, rendant l’Amérique économiquement autarcique. Les entreprises américaines doivent produire sur le sol national, et les importations sont frappées de lourdes taxes.

Dans ce futur, les États-Unis ont totalement coupé les ponts avec les traités de libre-échange et adopté une politique économique fondée sur l’autosuffisance nationale. Cette transformation, radicale mais cohérente avec la vision de Donald Trump, repose sur le principe que la prospérité économique doit être construite de l’intérieur, en favorisant la production nationale et en réduisant la dépendance aux marchés étrangers.

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Un Système Économique Autarcique

Le premier grand changement a été le retrait des États-Unis des accords de libre-échange comme l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM, anciennement ALENA) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Toutes les importations sont désormais soumises à des droits de douane prohibitifs, rendant les produits étrangers hors de prix pour les consommateurs américains.

Une Politique de Made in America Absolue

Les entreprises américaines sont fortement incitées à relocaliser leur production sur le sol national. Les industries manufacturières, longtemps délocalisées en Chine, au Mexique ou en Inde, sont contraintes de revenir aux États-Unis sous peine de lourdes sanctions fiscales. Des subventions massives et des crédits d’impôt sont accordés aux entreprises qui rapatrient leur production, dans l’optique de recréer un secteur industriel puissant et autosuffisant.

Apple et Tesla doivent construire leurs usines exclusivement sur le sol américain.

Les marques de vêtements et d’électronique voient leurs coûts de production exploser, car elles doivent payer des salaires bien plus élevés que dans les pays asiatiques.

Les entreprises agricoles ne peuvent plus compter sur une main-d'œuvre migrante bon marché et doivent mécaniser massivement leur production.

La Trump Tax sur les Produits Importés

Toute marchandise venant de l’étranger est frappée d’une taxe d’importation pouvant atteindre 100 % de sa valeur. L’objectif de cette mesure est double :

Rendre les produits étrangers si chers qu’ils ne puissent pas concurrencer les produits américains.

Dissuader les consommateurs d’acheter des biens fabriqués hors des États-Unis.

Les biens de consommation courante comme l’électronique, les voitures et les vêtements deviennent ainsi inaccessibles s’ils ne sont pas produits aux États-Unis.

Un iPhone produit en Chine, taxé à 100 %, coûte désormais 3 000 $.

Une voiture allemande de luxe devient un bien de grand prestige réservé à une élite.

Les supermarchés doivent se tourner exclusivement vers des fournisseurs américains, transformant la structure du commerce de détail.

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Conséquences Économiques

Si cette politique renforce la souveraineté économique des États-Unis, elle ne va pas sans sacrifices.

Un Boom Industriel… et des Prix Exorbitants

La production manufacturière renaît aux États-Unis. De nombreuses usines rouvrent dans le Midwest, redonnant du travail aux populations ouvrières qui avaient souffert de la désindustrialisation. Le chômage diminue drastiquement dans les secteurs manufacturiers et agricoles.

Cependant, produire en Amérique coûte bien plus cher qu’en Asie ou en Amérique latine, ce qui se traduit par une flambée des prix. Les coûts de main-d'œuvre, les normes environnementales et les infrastructures obsolètes augmentent considérablement les frais de production.

Résultat :

Le prix des voitures, des appareils électroniques et des vêtements explose.

Les classes moyennes et populaires, qui avaient bénéficié de produits bon marché grâce à la mondialisation, sont les premières touchées.

Le pouvoir d’achat des Américains chute, bien que leurs salaires augmentent légèrement pour compenser l’inflation.

Le Nationalisme Économique et la Guerre Commerciale

Face aux taxes douanières américaines, les autres pays répliquent en imposant leurs propres taxes sur les produits américains. Les exportations américaines vers l’Europe et la Chine s’effondrent.

La Chine, autrefois le plus grand partenaire commercial des États-Unis, cesse totalement d’acheter du soja et du blé américain.

L’Union européenne taxe à 200 % les produits américains comme les voitures Ford et les jeans Levi’s, rendant leur vente impossible sur le marché européen.

Le Canada et le Mexique cessent d’importer du gaz naturel et du pétrole américain, cherchant des fournisseurs alternatifs.

Le résultat ? L’économie américaine se retrouve de plus en plus isolée, et des milliers d’entreprises américaines, qui vivaient des exportations, sont obligées de fermer leurs portes.

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Le Changement du Mode de Vie des Américains

Les consommateurs américains doivent s’adapter à une nouvelle réalité économique.

Un Retour aux Produits Locaux et Artisanaux

Puisque les biens importés sont hors de prix, les Américains se tournent vers des alternatives locales.

La mode du Made in America devient un standard : les vêtements fabriqués dans les anciennes usines textiles de Caroline du Nord reviennent à la mode.

Les fast-foods privilégient la viande locale, car l’importation de bœuf argentin est devenue trop coûteuse.

Les Américains réparent au lieu de remplacer, car acheter du neuf devient un luxe.

Un Marché Noir des Produits Étrangers

Un phénomène inattendu émerge : la contrebande de produits étrangers.

Des iPhones chinois sont achetés en masse au Mexique puis revendus clandestinement aux États-Unis.

Des marchés parallèles se forment aux frontières canadiennes, où les Américains viennent acheter des produits européens et asiatiques sans passer par les taxes.

Des services de courrier clandestin voient le jour, où des particuliers transportent discrètement des produits interdits en passant par des circuits alternatifs.

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Un Modèle Viable ?

Le protectionnisme à l’extrême crée une Amérique plus indépendante mais plus pauvre. L’idée d’un pays totalement autosuffisant, bien que séduisante pour certains, montre rapidement ses limites.

Les entreprises souffrent : sans concurrence internationale, elles perdent en innovation et en compétitivité.

Les inégalités se creusent : les élites, qui ont accès à des biens importés hors de prix, prospèrent tandis que les classes moyennes voient leur niveau de vie chuter.

Les tensions sociales augmentent : les consommateurs protestent contre l’inflation galopante et réclament une ouverture économique.

Malgré les promesses de prospérité et d’indépendance, ce futur basé sur un protectionnisme absolu finit par révéler ses failles. La croissance ralentit, la classe moyenne souffre, et l’Amérique, isolée, perd de son influence sur la scène mondiale.

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Conclusion

Le protectionnisme triomphant, dans cette version extrême, transforme radicalement l’économie et le mode de vie américain. Si certaines industries renaissent, le coût social et économique de l’autarcie devient un fardeau difficile à supporter. La question demeure : une Amérique totalement coupée du monde peut-elle réellement prospérer à long terme, ou finira-t-elle par revenir, à contrecœur, vers une forme de mondialisation plus équilibrée ?

1.2 Le Dollar comme Unique Monnaie de Référence

Face à la montée du yuan chinois et à la dédollarisation amorcée dans le monde, Trump 2.0 impose le dollar comme monnaie obligatoire dans les transactions internationales sous peine de sanctions.

L'une des obsessions économiques de Donald Trump a toujours été la suprématie du dollar sur la scène mondiale. Dans ce futur hypothétique, face à la montée du yuan chinois, de l’euro et des nouvelles monnaies numériques indépendantes, Trump 2.0 décide d’imposer le dollar américain comme la seule monnaie de référence internationale. Pour garantir cette hégémonie, il met en place une politique de sanctions économiques et diplomatiques drastiques, contraignant les nations et les entreprises à se plier à la domination du billet vert.

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Le Déclin Progressif du Dollar et la Riposte Trumpienne

Depuis plusieurs années, la dédollarisation gagne du terrain. De nombreux pays, lassés de la dépendance au système financier américain, cherchent à commercer en utilisant d’autres devises :

La Chine pousse son yuan dans les échanges internationaux, notamment en signant des accords avec des pays producteurs de pétrole pour régler les transactions en pétro-yuan.

La Russie développe des systèmes de paiement alternatifs pour contourner les sanctions américaines et réduit sa détention de bons du Trésor américain.

L’Europe essaie d’imposer l’euro comme monnaie de transaction avec des initiatives comme INSTEX, un mécanisme pour commercer avec l’Iran sans passer par le dollar.

Face à cette menace, Trump 2.0 réagit avec une stratégie offensive visant à forcer le dollar comme monnaie universelle.

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L’Imposition du Dollar : Un Coup de Force Économique

1. Un Décret Présidentiel Révolutionnaire

Par un décret inédit, le président Trump 2.0 annonce que toutes les transactions internationales impliquant des entreprises américaines doivent obligatoirement se faire en dollars.

Toute entreprise étrangère qui refuse cette règle se voit exclue du marché américain, un levier de pression énorme étant donné que les États-Unis restent une superpuissance économique et un marché essentiel pour de nombreuses multinationales.

Exemples de conséquences :

Total (France) doit abandonner son projet d'achat de pétrole iranien en euros sous peine de se voir interdire le marché américain.

Volkswagen (Allemagne) doit renoncer à payer ses fournisseurs chinois en yuan, ce qui renforce la demande de dollars et fragilise le yuan.

Samsung (Corée du Sud) doit restructurer ses circuits financiers pour se conformer à cette nouvelle réalité.

2. Sanctions Contre les Pays Récalcitrants

Trump 2.0 impose une politique de sanctions massives aux États qui cherchent à utiliser d'autres monnaies pour leurs transactions internationales.

La Chine, la Russie et l’Iran sont déclarés ennemis économiques des États-Unis et se voient interdits de commercer avec tout pays allié aux États-Unis s’ils n’utilisent pas le dollar.

Les entreprises européennes qui font affaire avec ces nations sont contraintes de choisir entre le marché américain et la coopération avec ces pays.

Les banques